Donna :

Femme :

 

 

I pruverbii annant’à a donna sò numarosi. Hè u tema u più riccu di sta ricirca. Ùn hè quissa una manera di valurizalla ? Ùn mosciani micca a piazza principali di a donna in a suciità corsa ? À quandu allisciani, à quandu accusani, à spissu sprizziativi, tutti sti pruverbii mosciani bè l’estru cumplicatu di a donna. Ma dinò a manera d’essa cunnisciuta da a so ghjenti di casa. Ùn ci hè dubitu chì a quantità è a diversità di tutti sti pruverbii sò una tistimugnanza di a so parti è di so piazza in a cumunità. U sintimu di sprizzà a donna, pisiu è prisenti in monda pruverbii, in realità ùn hè tantu veru. I numarosi pruverbii chì parini cundannalla sò altretanti provi di a parti essenziali ch’idda teni in a famidda è in a cumunità. D’altri, pà u più cuntraditorii, à quandu accusani, à quandu glurifichighjani a donna. Certi a piazzani in cima di l’altari, mittindu in i so mani u distinu di a casa è di a famidda: 

Les proverbes concernant la femme sont très nombreux. C’est le thème le plus riche de cette recherche. N’est-ce pas une manière de mettre en valeur la femme ? Ne confirment-ils pas ainsi la place primordiale de la femme dans la société corse ? Tantôt flatteurs, tantôt accusateurs, souvent dépréciatifs, tous ces proverbes montrent bien la complexité de la femme. Mais aussi la manière dont elle est perçue par son entourage. Nul doute que la quantité et la diversité de ces proverbes sont un vibrant témoignage de son rôle et de sa place dans la communauté. La misogynie pesante qui transparaît à travers de nombreux proverbes n’est en réalité qu’apparente. Les nombreux proverbes qui semblent la condamner sont autant de preuves de son rôle essentiel dans la famille et dans la communauté.  D’autres, souvent contradictoires, accusent ou glorifient la femme. Certains la portent au plus haut sommet en mettant dans ses mains la destinée de la maison et de la famille : « A casa ùn hà micca i so fondi nantu a tarra ma nantu à a donna. » (La maison ne repose pas sur la terre mais sur la femme)

« Ne face bè ne face dannu sopra e donne u cambià di luna, ghjacchè lunatiche sò tuttu l’annu. » (v. nascita)

Le changement de lune peut avoir une influence positive ou négative sur les femmes, vu qu’elles sont lunatiques toute l’année.

« Donni è boii, piddali in lochi toii. »  (v. matrimoniu, boiu)

Prends femme et achète des bœufs dans ta région.

Pò dassi par via di dui elementi essenziali. Si a donna o u boiu hè sceltu vicinu, voli dì chì ferma a pussibilità di virificà a so muralità è u so valori. Di listessa manera, hè più faciuli di cunnoscia i so urigini. In quant’è a donna si cunniscia a famidda, è ancu a lascita chì l’accumpagnava. In quissa paria più saviu di circà a so donna è u so boiu vicinu.

Peut-être à cause de deux éléments essentiels. Si la femme ou le bœuf est choisi près de chez soi, cela signifie que l’on a la possibilité de vérifier sa moralité et sa valeur. De même, il est plus facile de connaître son origine. Pour ce qui concerne la femme on connaissait sa famille, voire aussi le  patrimoine qui accompagnait sa dot.  Il paraissait donc plus prudent de chercher sa femme ou son bœuf près de chez soi.

«  Donna e buoi dei paesi tuoi, se tu puoi. » (Talianu)

«  Asini, donne e buoi, non t’allontanar da tuoi. » (Toscana)

«  Chi mena moglie di lontan paese, spesso à nuovi parenti fa le spese. » (Talianu)

«  Moglie e ronzino, pigliali dal vicino. » (Talianu)

«  Dona e buoi, ne la tera dei tuoi. »  (Istria)

 «  Mieux vaut un laideron de ton village, que la belle d’un village étranger. (Roumain)

«  Prends chaussure de ton pays, même si elle est rapiécée. (Grec)

« Les mariages faits au loin ne sont que tours et châteaux. » (Breton)

« Donna, dannu. »

Femme, malheur.

«  Chi dice donna, dice danno. » (Talianu)

«  Chi disse donna disse danno, disse malanno, disse rovina de lo monno. » (Marche)

«  Dòna, dano e malano, dal prinzipio a la fin de l’ano. » (Venezia Giulia)

“ Co s’à dito dona, s’a dito dano .”(Istria)

«  Dòna ‘l vòl dir dan e chi ama la dona, ama ‘l malan. » (Trentino)

«  Au monde, il y a trois fléaux : le feu, la femme et les eaux. » (Grec)

«  Qui femme a, noise a. » (Français)

«  Trois sont inconstants : la femme, le vent et la richesse. » (Indien)

«  Si la femme est un démon toute l’année, il peut bien se faire qu’une fois, par hasard, le démon soit une femme. » (Calderon)

«  Depuis Adam, il n’y a guère eu de méfait en ce monde où une femme ne soit entrée pour quelque chose. » (W.-M. Thackeray)

«  Les femmes et la terre détruisent l’homme. » (Maori)

«  Jupe de femme est lange du diable. » (Roumain)

«  Si la femme était bonne, Dieu en aurait une. » (Russe)

La femme privée de droit à la parole, réduite à l’obéissance comme dans les proverbes:

«  Quand la fille ouvre la bouche, elle ouvre sa vulve. » (Iraq)

«  La femme est une fontaine où se cassent toutes les calebasses. » (Bamiléké, Afrique)

A donna hè fatta à cricca, à quandu troppu, à quandu micca. »

 La femme est pareille à un loquet, elle exagère tantôt dans un sens, tantôt dans l’autre.

 «  La donna è come l’onda, o ti sostiene o ti affonda. » (Talianu)

«  Souvent femme varie, bien fol à qui s’y fie ! Une femme souvent n’est qu’une plume au  vent. » (Victor Hugo)

«  Les femmes ressemblent aux girouettes : elles se fixent quand elles sont rouillées. » (Voltaire)

«  Une femme et un almanach ne valent que pour un an. » (Espagnol)

«  Le vent change chaque jour, la femme chaque seconde. » (Espagnol)

«  Le cœur d’une femme est aussi fuyant qu’une goutte d’eau sur une feuille de lotus. » (Vietnamien)

« Le cœur des femmes et le ciel d’automne. » (Japonais) (La femme est capricieuse comme le ciel d’automne)

« Trè pignatti gran festa, trè donni timpesta. »  (v. festa)

Trois marmites, grande fête, trois femmes grande tempête.

 «  Tre don e un pignat l’è un marchê bël e ‘fat. » (Romagna)

 «  Deux coqs vivaient en paix : une poule survint, et voilà la guerre allumée. » (La Fontaine)

« Cent femmes ou sans femmes.. ; ça va ! Une femme, bonjour les dégâts ! »

« Trè donne facenu un mercatu. »

Trois femmes forment un marché à elles seules (tant elles bavardent).

«  Trois femmes et trois oies font déjà un marché. » (Polonais)

«  Trois femmes font une foire. » (Italien)

«  Trois femmes font un marché. « (Français)

«  Trois femmes et un jars font un marché. » (Occitan)

«  Deux femmes font un plaid, trois un grand caquet, quatre un plein marché. » (Français)

« A pappula di trè donni hè sempri o dissapida o troppu salita. »

La bouillie de trois femmes est soit trop fade ou trop salée.

« Donna di casa ùn pò essa stata s’idd’ùn sà fà pani è bucata. »

Elle ne peut être une bonne ménagère si elle ne sait pas faire le pain et  la lessive.

« A donna hè l’ornamentu di l’omu. »

La femme est la parure de l’homme.

« L’homme est le pin, la femme la glycine. » (Japonais). Les glycines s’enroulent autour du pin.

« E donne è u vinu scallanu l’omu. »

Les femmes et le vin réchauffent l’homme.

«  Une femme est comme une couverture ; si tu la mets sur toi, tu auras chaud ; si tu l’enlèves, tu auras froid. » (Africain) 

Monda menu rispettu pà a donna grassa s’idd’ùn hè a vera cunsiderazioni materiali :

Beaucoup moins de respect pour la  femme grosse si ce n’est la considération purement matérielle:

«  Une grosse femme est un édredon pour l’hiver. » (Panjâbi, Nord-ouest de l’inde et Pakistan)

« Nè di donna, nè di vinu, ùn ni fà magazinu. »

Ne fais pas de réserves ni de femmes ni de vin.

«  Confiance aux femmes, espadrilles quand il pleut. » (Catalan)

«  Que perde sa fremo e quinze soous, es dooumagi de l’argent. » (Provençal) (Qui perd sa femme et quinze sous, c’est dommage pour l’argent)

« Saluta è viziu è donni in pricipiziu. »  (v. saluta)

Santé et vice, les femmes dans le précipice. (Se dit au moment de trinquer)

“Tena a so donna in puppusgia.”

Il soigne sa femme comme une huppe. Il est aux petits soins pour elle.

« Vali più una donna chè un casali. »

Une femme vaut plus qu’un patrimoine.

«  Bonne épouse et santé sont les meilleures richesses d’un homme. » (Indien) 

«  Une maison sans femme, c’est un violon sans corde. » (Roumain)

« Si tù vole avè ricchezza, piglia donna chì impezza. » (v. ricchezza)

Si tu veux être riche, choisis une femme qui sait repriser.

«  L’ago e la pezzuola tirano avanti la famigliola. » (Talianu )

“ Piglia casa con focolare e donna che sappia filare. » (Talianu)

“ Por codicio del florin no te cases con ruin. » (Spagnolu)

«  Le pied sur le berceau et la main au fuseau font le logis beau. » (Français)

«  Pour te marier ne te laisse pas guider seulement par l’intérêt. » (Espagnol, qui privilégie d’autres valeurs que l’argent ou le savoir-faire de la femme)

«  Choisis ta femme non à la danse, mais à la moisson. » (Serbo-Croate)

«  Le verger d’une femme pauvre est dans son corsage, et son champ est dans son tablier. » (Russe)

« A donna chì hè astuta in casa è fora, vale un tesoru. »

La femme sérieuse à la maison et dehors, vaut une fortune.

 «  La mujer honrada, la pierna quebrada, y en casa. » (Spagnolu)

 «  Une honnête femme ne passe pas son temps à courir les rues. » (Espagnol)

«  Les hommes font les maisons, mais les femmes font les foyers. » (Anglais)

« Donna è focu, dannu pà ugni locu.

Avec les femmes et le feu, il y a des dommages partout.

“ Donna e fuoco, toccali poco. » (Talianu)

 « Di donne è di guai, ùn ni manca mai. »  

« Donne è malanni ùn mancanu mai. »   (v. disgrazia)

Les femmes et les malheurs ne manquent jamais.

«  Malanno e moglie non manca mai. » (Talianu)

«  Moglie e guai, non mancan mai. » (Talianu)

 «  Les femmes et le verre sont toujours en danger. » (Brésilien)

« Un acata di donna hè peghju chè un colpu di spada. »

Un coup d’aiguille d’une femme est pire qu’un coup d’épée.

« Cavaddi, ghjacari, fucili è donni, ùn si n’impresta à nissunu. »

Les chevaux, les chiens, les fusils et les femmes ne se prêtent pas.

« Cavalli, ghjacari, donne è arcusgi ùn se ne tene in cumunu. » (v. cavaddu, ghjacaru)

Les chevaux, les chiens, les femmes et les fusils ne doivent pas être gérés en commun.

«  La moglie, il fucile, il cane non si prestano a nessuno. » (Talianu)

 «  Femme et verger ne veulent qu’un seul maître. » (Espagnol)

« A donna è a mula matta, teni sempre e guide tratte. »  (v. cavaddu)

A la femme et à la mule têtue, tiens toujours les brides tendues.

“ A cattivo cane, corto legame .”(Talianu)

« Al buono o cattivo cavallo ci vuole lo sprone. » (Talianu)

«  Certi gent besogna tegnij a la stacchetta . » (Lombardia)

«  La femme et l’œuf un seul maître veut. » (prov.gallicana)

«  A méchant cheval, bon éperon. » (Français) 

«  La femme et la mule obéissent aux caresses. » (Espagnol, qui préconise plutôt la douceur)

«  A la femme comme à la chèvre, longue corde. » (Portugais)

«  A rude âne rude ânier. » (Français, XVI° s.)

« Donne, cavalli è noci volenu le mani atroci. »  (v. cavaddu)

Les femmes, les chevaux et les noix exigent des mains dures.

«  Donne, asini e noci voglion le mani atroci. » (Talianu)

«  Abbi donna di te minore, se vuoi essere signore. » (Talianu)

« E belle donne cascanu com’è pere fatte. »

« I beddi donni cascani com’è piri mizzi. »

Les belles femmes tombent comme des poires trop mûres.

«  Il n’y a si beau soulier qui ne devienne savate. » (Français)

«  La laideur est moins horrible chez un démon que chez une femme. » (Shakespeare)

«  Les figues vertes et les femmes mûrissent à force d’être palpées. » (Espagnol)

« A donna faci a cruna à l’acu. »  (v. malizia)

La femme est très intelligente et très fine.

« Les hommes ont toujours raison, mais les femmes n’ont jamais tort. » (Alsacien)

« Si pò dì cucinara vulinteri a donna chì sà fà un pranzu à deci frusteri. »

Une femme peut se prétendre bonne cuisinière si elle fait préparer un repas pour dix  invités.

« A donna hà sempre qualcosa à dì ùn fussi altru chè per cuntradì. »  (v. diciaredda)

La femme a toujours qqch. à dire ne fusse que pour contredire.

«  Chi piglia l’anguilla per la coda e la donna per la parola, può ben dire che non ha niente. » (Talianu)

«  Mujer alagarera nunca tuvo larga tela. » (Spagnolu)

«  La mujer y a la picaza, lo que vieres en la plaza. » (Spagnolu)

«  Où femme il y a, silence il n’y a. » (Français)

«  Deux femmes font un plaid, trois un grand caquet, quatre un plein marché. » (Français)

«  Langue de femme, couteau à deux tranchants. » (Roumain)

«  Les langues des femmes, c’est le balai du diable. » (Russe)

«  Une seule épée ne se rouille jamais : la langue de la femme. » (Grec)

«  La bouche d’une femme ne prend jamais de vacances. » (Créole)

«  L’épée des femmes est dans leur bouche. » (Suédois)

«  La langue prompte des femmes est l’escalier par lequel arrive le malheur. » (Chinois)

«  Tenir une femme par la parole, c’est tenir une anguille par la queue. » (Cervantes)

«  Savez-vous que je suis femme ? Quand je pense il faut que je parle. » (Shakespeare)

«  Dix mesures de paroles sont descendues en ce monde ; les femmes en prirent neuf et les hommes une. » (Le Talmud)

«  Quand une femme a le don de se taire, elle a des qualités au-dessus du vulgaire. » (Corneille)

«  La force d’une femme est dans sa langue. » (Anglais)

«  La langue est la dernière chose qui meurt chez une femme. » (Anglais)

 «  La langue d’une femme est son épée : elle se garde de la laisser se rouiller. » (Chinois)

«  Quand les femmes ne prêtent plus à la médisance, elles s’y adonnent. » (Emile Augier)

«  Celui qui ne veut pas d’une femme bavarde n’a qu’à rester célibataire. » (Mongo ; Afrique)

« La femme a les cheveux longs et la langue plus longue encore. » (Russe)

« Le silence est le plus beau bijou d’une femme, mais elle le porte rarement. » (Anglais)

« Cù rigali è belli sciuccuretti, si cunvince più donne chè cù detti. »

On séduit davantage les femmes avec de beaux cadeaux qu’avec de beaux discours.

«  Une fille prévenue est à moitié séduite. » (Alain René Lesage)

«  Femme qui reçoit est près de se vendre. » (Italien)

«  La femme est comme la fleur : elle ne bourgeonne que si on l’arrose. » (Amérique latine hispanophone)

« Duve ci hè assai donne à cumandà, ci hè una babilonia. »  (v. cumandu)

C’est comme à Babylone, là où commandent plusieurs femmes.

« Culu di donna ùn guastò mai parintatu. »

Le cul d’une femme n’a jamais nuit à la famille.

« Cede a donna di malavoglia più chè u maritu à la moglia. »

La femme cède moins volontiers que le mari.

« A donna hè tistarda cume i muli. »  (v. tistardizia)

La femme est têtue comme les mules.

« Cù capelli, bell’ochji è belli denti, a donna pò sperà d’avè galenti. »

Avec de beaux attraits, la femme peut espérer avoir des prétendants.

«  Donna linda e pettinata, presto presto è sposata. » (Talianu)

«  Jolie fille porte sa dot au front. » (Français)

«  Le verger d’une femme pauvre est dans son corsage, et son champ sous son tablier. » (Estonien)

Les proverbes suivants privillégient la manière et le savoir faire des femmes :

«  Être belle et aimée, ce n’est qu’être femme. Être laide et savoir se faire aimer, c’est être princesse. » (J.Barbey D’Aurevilly)

«  Si une laide se fait aimer, ce ne peut être qu’éperdument. » (La Bruyère)

« Donna grassa hè bellu prestu passa. »

Femme grasse se flétrit rapidement.

« Donna grassa per bella passa. »

Une femme grasse passe pour belle.

Monda menu rispettu pà a donna grassa s’idd’ùn hè a vera cunsiderazioni materiali :

Davantage apréciée dans le lit pour des considérations matérielles :

«  Une grosse femme est un édredon pour l’hiver. » (Panjâbi, Nord-ouest de l’Inde et du Pakistan)

« A donna chì ùn sà fà focu, ùn sà fà locu. »

La femme qui ne sait pas allumer un feu, ne sait pas entretenir et diriger une maison.

“Una casa hè ben mischina induva canta a ghjaddina.”  (v. ghjaddina, casa)

Misérable est la maison où chante (commande) la poule (la femme).

“ Disgraziate quelle case dove gallina canta e gallo tace. » (Talianu)

“ Tinta dda casa unni cci canta la gaddina. » (Sicilia)

“ Quantu ju jalle tace e ccanta la caglina, la casa va a rruina. » (Abruzzo)

 «  Ce n’est pas la poule à chanter devant le coq. » (Français)

«  Plains la maison où l’homme est une femme. » (Roumain)

«  La maison est à l’envers lorsque le coq se tait et que la poule chante. » (Néerlandais)

« Donna di spechju, ruina di casa. » ( v. casa, ruina)

Femme qui prend trop soin de sa beauté est  une ruine pour la maison.

«  Donna bella dura pocu. » (Talianu)

«  Dueña que mucho mira, poco hila. » (Spagnolu)

«  La mujer del ciego, para quién se afeita ? » (Spagnolu)

«  Fille qui trop se mire, peu file. » (Français)

«  Plus une femme regarde dans son miroir, moins elle regarde sa maison. » (Anglais)

«  La femme de l’aveugle, pour qui se pare-t-elle ? » (Espagnol)

«  Qui son visage farde à son cul pense. » (Italien)

« Donna chì trotta è terra chì pende, denari ùn ci ne spenda. »  (v. agricultura)

Ne dépense pas ton argent pour des femmes coureuses et pour du terrain en pente.

«  ‘A fimmana chi annaca l’anca, si non è puttana pocu nci manca. » (Calabria)

«  De la mauvaise femme, garde-toi bien et à la bonne ne te fie point. » (Espagnol)

« A donna chì lasci imbafachjà dall’omi maritati, o da preti è da frati, perdi tuttu per pocu guadagnà. » (v. amori)

La femme qui se laisse tromper (embobiner) par les hommes mariés, les curés et les moines, perd tout pour gagner peu de chose.

« Donna ridulana, o scema o puttana. »

Femme rigolote, ou folle ou putain.

«  La donna ridarella, o matta o puttanella. » (Talianu)

«  Donna risarella, puttana puttanella. » (Lazio)

«  Dame qui rit, bourse qui pleure. » (Amérique latine hispanophone)

«  Il ne faut jamais faire confiance à une femme qui rit ni à un homme qui pleure. » (Telugu, Sud de l’inde)

«  Fille qui siffle, diable qui rit. » (Anglais)

« A donna liccataghja và luntanu. » (v. allunsighera)

La femme envieuse va loin dans la vie.

«  Donna si lagna, donna si duole, donna s’ammala, quando la vuole. » (Talianu)

«  Que la mujer quiere, eso ha de ser. » (Spagnolu)

«  Ce que femme veut, Dieu le veut. » (Français)

« À a donna pazza, piace più u cimbalu chè u frenu. » (v. tuntia)

La fête plait davantage à une femme folle que le frein.

« Hè una donna un po mora, ma terra negra fà bon granu. »

C’est une femme un peu bronzée, mais une terre noire produit du bon grain.

« La femme et la bouilloire se bonifient avec l’âge. » (Japonais)

« Terra nera dà bon granu. »  (v. agricultura)

Terre noire donne du bon grain.

«  Terra niura duna bon pani, terra bianca prestu stanca. » (Sicilia)

«  Tera negra fa bon pan, tera bianca nanca un gran. » (Venezia Giulia)

«  Terra nera dà bon frutto, terra bianca guasta tuttu. » (Talianu)

«  Terre noire fait du bon blé, la blanche fait l’épi grainé. » (Français)

«  Terre noire donne pain blanc. » (Scandinave)

«  En terre noire pousse le meilleur blé. » (Juif) (Sens figuré : les gens simples ont un bon cœur)

« Hà pocu forza è ancu pocu ragione a donna, ma pò fughje l’occasione. »

La femme a peu de force et peu de raison, mais elle peut ignorer les occasions.

« Donna bella, tribbulu di casa. »

La femme belle est un  tourment pour la maison.

«  Chi ha bella donna e castello in frontiera, non ha mai pace in lettiera. » (Talianu)

«  Bella moglie, dolce veleno . » (Talianu )

«  Chi è bella, ti fa far sentinella. » (Talianu)

«  Cjaval blanc ‘ biele muîr a’ dan simpri pinsîr. » (Friuli)

Pour se protéger de ce danger on va jusqu’à préférer la laideur, gardienne présumée de la fidélité :

«  La laideur est le seul gardien des femmes. » (Juif)

« Onori di donna, tribbulu di casa. » (v. casa, onori)

L’honneur d’une femme est une calamité pour la maison (la famille).

Ancu si l’onori di l’omu hè di sicuru unu di i valori fundamintali di a suciità corsa, quiddu di a donna hè un cuntrapesu impurtanti di l’equilibriu di a famidda. L’affari era gravu di ùn avè rispettu di a donna, senza cuntà chì tutta a famidda si senti tocca da stu mancu di rispettu. Si duvia d’intarvena par lavà stu malfattu.

 Si l’honneur de l’homme est incontestablement une des valeurs fondamentales de la société corse, il n’en demeure pas moins que celui de la femme est une composante essentielle de l’équilibre de la famille. Il était très grave de porter atteinte à l’honneur de la femme, sans que la famille entière ne se sente concernée pas ce manque de respect. Elle se devait d’intervenir pour réparer cet outrage.

« A donna (a robba) di l’altri hè sempri più bedda. 

La femme (les biens, les affaires) d’autrui est toujours plus belle que la sienne.

« A moglia di u vicinu ghjè sempre più belle chè a soia. » (v. apparenza, invidia)

La femme du voisin est toujours plus belle que la sienne.

Tindenza naturali di a parsona ad avè a brama di ciò ch’idd’ùn si pò pusseda. Hè ancu u risultatu di una certa abitudina, di u troppu avvizzu, vidindu sempri i stessi cosi. In quissa nasci a vodda par tuttu ciò chì hè in « altrò » o tuttu ciò chì hè « nuvellu ».

Tendance naturelle de l’individu à apprécier davantage ce que l’on ne possède pas. Résultat aussi d’une certaine habitude, voire de lassitude, en cotoyant les mêmes choses. D’où l’attrait pour ce qui est « ailleurs », ce qui  est « autre » ou ce qui est « nouveau ».

«  La roba degli altri è sempre più buona. » (Talianu)

«  La moglie altrui è sempre più bella. » (Talianu)

«  ‘A mugghiera ‘e l’altri è sempa beddha. » (Calabria)

«  L’erba del vicino è sempre più verde. » (Talianu)

«  ‘A gallina ‘e da vicina pare ‘na pàpara. » (Calabria)

«  Sempre pare più grande la parte del compagno. » (Talianu)

«  La gallina del vicino pare un’oca. » (Toscana)

«  Le pis de la vache du voisin est toujours plus grand. » (Serbo-Croate)

«  Le craquelin (biscuit) dans la main d’autrui semble toujours plus gros. » (Lituanien)

«  La poule du voisin est comme une oie. » (Persan, Arabe et Turc)

«  L’eau du puits du voisin est plus douce que le miel. » (Turc)

«  Dans l’assiette d’autrui les fèves sont plus grosses. » (Coréen)

«  Fleurs d’autrui sont toujours plus rouges à nos yeux. » (Japonais)

«  Le champ du voisin paraît toujours plus beau. » (Anglais)

«  Toujours l’on trouve la moisson du voisin meilleure que la sienne. » (Breton)

«  Moisson d’autrui plus belle que la sienne. »  (Gruter, 1 610)

«  La moisson d’autrui est toujours la meilleure, nos enfants à nous sont toujours les meilleurs. » (Chinois)

«  L’herbe paraît toujours plus verte ailleurs. » (Français)

«  Le pain de la nourrice est plus doux que le gâteau de la mère. » (Néerlandais)

«  Les blés du voisin sont toujours les plus beaux. » (Danois)

« A donna hè com’è a castagna, bella di fora è dentru hè a macagna. »  (v. apparenza, falsità)

La femme ressemble à une châtaigne, belle à l’extérieur et pourrie à l’intérieur.

«  La donna è come la castagna : bella di fuori e dentro è la magagna. » (Talianu)

«  Il n’est pas de bois sans nœuds, ni de femmes sans défauts. » (Italien)

«  Il ne faut pas se fier aux apparences. » (Français)

«  Des femmes et des chevaux il n’en est pas sans défaut. » (Néerlandais)

« Donna curiosa hà da more rumbosa. »  (v. curiosità)

La femme curieuse mourra bossue.

« A donna hè com’è a farina più si batte è più ella raffina. »

La femme se comporte comme la farine, plus on la bat et plus elle s’affine.

«  Donne, can e bacalà, no in bon che ben pestà . » (Lombardia).

«  Les femmes sont comme les omelettes, elles ne sont jamais assez battues. » (Français)

«  La femme est comme l’œuf, qui gagne à être bien battu. » (Espagnol)

«  La femme qu’on n’a pas battue est comme le cheval qu’on n’a pas étrillé. » (Roumain)

«  Les femmes, les chiens et les noyers, plus on les bat, meilleurs ils sont. » (Anglais)

« Les femmes sont comme les gongs : elles doivent être frappées avec régularité. » (Américain)

«  Aime ta femme, comme ton âme et bats-la comme ta pelisse. » (Russe)

«  Aime ta femme comme ton âme et secoue-là comme un poirier. » (Serbo Croate)

«  Bats ta femme pour en expulser les sept diables. » (Bulgare)

«  Bats ta femme tous les matins ; si tu ne sais pas pourquoi, elle le sait. » (Arabe)

« A donna hè l’arca di a malizia. »  (v. malizia)

La femme est un puits de malice.

«  Une femme est plus rusée qu’un roi. » (Berbère)

« A donna hè fina più chè l’oliu. »  (v. malizia)

La femme est plus fine que l’huile.

«  Entre le oui et le non d’une femme il n’y a guère de place pour une épingle. » (Cervantes)

« U diavuli metti a donna sutt’à l’omu pà tena l’omu sutt’à iddu. »  (v. diavuli, omu)

Le diable soumet la femme à l’homme pour le tenir à sa merci.

«  Quand Dieu se fit homme, le diable s’était déjà fait femme. » (Espagnol)

«  Où règne la femme, le diable est premier ministre. » (Allemand)

«  L’homme est de feu, la femme d’étoupe, le diable arrive et souffle. » (Cervantes)

«  Dieu n’a créé les  femmes que pour apprivoiser les hommes. » (Voltaire)

« Dieu créa l’univers et il se reposa ; il créa l’homme et il se reposa ; il créa la femme et personne ne se reposa y compris lui-même. » (Africain)

«  Quand le diable n’y peut rien, il délègue une femme. » (Russe)

«  Où le diable ne peut aller, il envoie une vieille femme. » (Polonais)

« Ùn ci hè sabatu senza sole, ùn ci hè pratu senza fiore, ùn ci hè donna senza amore. »   (v. amori)

Pas de samedi sans soleil, de pré sans fleurs et de femme sans amour.

«  Nè sapadu senza sole, nen femina senza amore. » (Sardegna).

«  No gh’è sabo senza sol ; no gh’è puta senza amor ; no gh’è un prà senza erba ; no gh’è camisa de vecia senza merda. » (Veneto)

«  Non ci sono vecchi senza dolori, giovani senza amori e maggio senza fiori. » (Talianu)

«  Ni sábato sin sol, ni mocita sin amor. » (Spagnolu)

«  Pas de samedi sans soleil, ni de femme sans conseil. » (Français)

 « Pò avè belle manere, struzzione è ricchezza, donna di casa ùn hè s’ell’ùn hà astutezza. » (v. astutezza)

Elle peut avoir des manières, elle peut être bien élevée, riche et instruite, elle n’en sera pas, pour autant, bonne ménagère si elle manque de jugement.

« Vale più una donna astuta chè un casale. » (v. astutezza)

Une femme sensée vaut davantage qu’une grande dot.

« A donne chì hè astuta in casa è in fora vale un tesoru. » (v. astutezza)

Une femme sensée et judicieuse, tant à la maison qu’au dehors, est un vrai trésor.

« La femme qui s’entend avec son mari fait tourner la lune entre ses doigts. » (Arabe)

« Donna di finestra, donna disunesta. »  (v. falsità)

La femme qui passe son temps à la fenêtre est malhonnête.

«  Celui qui a une femme paresseuse garde un cadavre dans sa maison. » (Maori)

« À donna à u purtellu ùn fà festa. »

N’accorde pas d’importance à la femme qui passe son temps à la fenêtre.

« Chì voli una bella famiglia, principii    una figlia. »

« Donna di bona ziglia deve cumincià cù una figlia. »  (v. famidda)

Une femme de bonne souche doit commencer par une fille.

U primu ziteddu era più bramatu s’idd’era una femina. Quandu si pensa à una famidda più o menu numarosa, si pò spiigà pà a  parti chì a femina duvia piddà quandu l’altri ziteddi vinariani à nascia. Saria un aiutu indispinsevuli pà a mamma in tutti l’atti di a vita famigliali. À spissu, in i famiddi numarosi, a femina maiò tinia a piazza di siconda mamma è participava à tutti i facendi di a casa.

Le premier enfant était davantage apprécié si c’était une fille. Placé dans un contexte de famille plus ou moins nombreuse, cela peut s’expliquer par le rôle que devait jouer cette fille lorsque les autres enfants suivraient. Elle serait une auxiliaire utile pour la mère dans tous les actes de la vie familiale.

Souvent, dans les familles nombreuses, la fille aînée avait la fonction de mère adjointe et participait à toutes les tâches domestiques de la maison.

«  Chi vol fare bella la faliglia, inciminci dalla figlia. » (Talianu)

«  Beata quella famiglia che per primo una figlia. » (Talianu)

«  Fortünada quela spusa che la prima l’è öna tusa. » (Lombardia)

«  La femme la plus heureuse est celle qui a ses filles avant ses garçons. » (Arabe)

«  Le premier enfant du chanceux est une fille. » (Espagnol)

« Donna bona vale una curona. » (v. matrimoniu)

«  Donna buona vale una corona. » (Talianu)

«  A la mujer casta, Dios le basta. » (Spagnolu)

«  Femme bonne vaut couronne. » (Français)

«  Bonne épouse, charrue d’or. » (Roumain)

«  L’épouse est la clé de la maison. » (Anglais)

«  Bonne épouse et santé sont les meilleures richesses d’un homme. » (Indien)

« Donna da bene vale più d’ogni bene.“

Femme de bien vaut davantage que le grand bien.

«  Une femme vertueuse est la couronne de son mari, mais celle qui fait honte est comme la carie dans ses os. » (Ancien Testament)

« À chì hà donna à u locu, hà dui parti di u focu. »

Celui qui a la femme avec lui a déjà gagné la partie.

« Donna bona ùn circò mai prova. »

Une bonne femme ne cherche jamais de preuve.

«  A la mujer casta, Dios le basta. » (Spagnolu)

 «  La femme honnête se garde toute seule. » (Espagnol)

« Quandu una donna attempata si face sposa, inghjuvanisce una cria ma hè prestu ghjelosa. »   (v. ghjilusia)

Lorsqu’une femme agée se marie, elle rajeunit un peu mais devient vite jalouse.

« Donna è sola, più sò battute è più sò bone. »

Plus les femmes et les semelles sont battues et meilleures elles sont.

«  Donne, can e bacalà, no in bon che ben pestà. » (Lombardia)

 «  La femme est comme l’œuf, qui gagne à être battu. » (Espagnol)

«  La femme qu’on n’a pas battue est comme le cheval qu’on n’a pas étrillé. » (Roumain)

«  Les femmes, les chiens et les noyers, plus on les bat, meilleurs ils sont. » (Anglais)

«  Aime ta femme comme ton âme et secoue-là comme un poirier. » (Russe, Serbo-Croate)

«  Bats ta femme pour en extraire les sept diables. » (Bulgare)

«  Si vous battez une femme avec une fleur, prenez plutôt une rose. Sa tige a des épines. » (Henri de Régnier)

«  Les femmes sont comme les omelettes, elles ne sont jamais assez battues. » (Français)

« Les femmes sont comme les gongs : elles doivent être frappées avec régularité. » (Américain)

«  Aime ta femme, comme ton âme et bats-la comme ta pelisse. » (Russe)

 «  Bats ta femme tous les matins ; si tu ne sais pas pourquoi, elle le sait. » (Arabe)

« Aimez une femme et elle vous punira, punissez-là et elle vous aimera. » (Africain)

« Ghjetta più a donna cuchjara à cuchjara chè nun porta richezze u mare. »

La femme jette plus cuillerée après cuillerée que la mer ne recèle de richesses.

« Ùn arreca un omu inc’una narpia quant’ella ne ghjetta una donna inc’una cuchjara. »

Un homme n’en apporte pas autant avec une besace qu’une femme n’en jette avec une cuiller.

« In casa l’omu ne pò purtà si a donna ùn a sà fà. » 

Peine perdue pour l’homme qui apporte à la maison si la femme ne sait rien faire.

« Ellu e ghjunghje à vangate ma ella e spulla à palate. » (v. spindiera)

Lui ramène beaucoup mais elle en jette à la pelle.

« Une femme peut emporter hors de la maison plus qu’un homme n’y peut apporter dans un char. »  (Néerlandais)

«  L’excès en tout est la vertu de la femme. » (Edmond et Jules de Goncourt)

« Tira più un pilu di donna à capu insù chè un paghju di boia à capu inghjò. »

Un poil de femme en montée tire plus facilement qu’une paire de bœufs en descente.

« Vali più un pil’ di potta chè deci boia à lavurà. » (v. boiu)

Un poil de femme vaut davantage que dix bœufs en train de labourer.

« Un pelu di donna tira un burdinale. »

Un poil de femme tire une grosse poutre.

« Tira più un capellu di donna capu insù chè una funa capu inghjò. »  (v. forza)

Un cheveu de femme tire plus vers le haut  qu’une corde vers le bas.

«  Tira più un capel di donna che cento paia di buoi. » (Talianu)

«  Tira più un pel de pota che una gomena de bastimento, diseva San Paolo ai Corinti. » (Istria).

«  Tira cchiù ‘nu pile ‘e fica ca ‘nu carro ‘e vuoje. » (Campania).

«  Tira più un capel di donna che cento paio di buoi. » (Talianu).

«  Más tiran dos tetas que dos carretas. » (Spagnolu)

«  Un cheveu de femme tire plus que trente paires de bœufs. » (Catalan)

«  Tira més un pèl de dona que cent mules. » (Catalan) (Un poil de femme tire davantage que cent mules)

«  Un cheveu de femme est assez fort pour tenir en laisse un éléphant. » (Japonais)

«  Plus tire amour que corde. » (Occitan)

«  On tire plus de choses avec un cheveu de femme qu’avec six chevaux vigoureux. » (Suisse Allemand)

«  Un cheveu de femme tire plus que des bœufs accouplés. » (Néerlandais)

« A donna ùn cerca l’omu, ma sà fassi circà da ellu. »

La femme ne cherche pas l’homme, mais elle sait se faire chercher.

«  Toute femme est chaste si elle n’a qui la pourchasse. » (Italien)

« La femme infidèle a des remords, la femme fidèle a des regrets. » (Chinois)

« Bestia pregna u maschiu rispinghje, donna gravida à l’omu si stringhje. »  (v. nascita)

Bête grosse repousse le mâle, femme enceinte se serre davantage à l’homme.

“A donna giovana ch’ùn hà più i so fiori face i frutti.”

Une jeune femme qui n’a plus ses fleurs donne des fruits.

« A donna gradiva chì hà a faccia machjata face una figliola femina ; è face maschju s’ell’hà u corpu pinzutu. »  (v. nascita)

Une femme enceinte qui a le visage taché (masque) attend une fille ; elle attend un garçon si son ventre est pointu.

Cridenza cuntraria in u pruverbiu :

Croyance inverse dans le proverbe :

«  Ventre pointu n’a jamais porté chapeau (annonce une fille). » (Français)

« Donna impedita pensa à e so pagliole è prepara per tempu e fasciole. »  (v. nascita)

La femme enceinte pense à son lit d’accouchement et prépare les couches.

« E femine in ogni locu, spulanu cenere è incendenu focu. »

Partout les femmes éparpillent les cendres et allument des incendies.

«  Dame pega sin mancha, darte he moza sin tacha. » (Spagnolu)

 «  Il est bien difficile de trouver une femme sans défaut. » (Français)

«  Il est aussi difficile de gouverner une maison pleine de filles que d’alimenter un grand feu avec des brindilles. » (Tamil, Sud-est de l’inde)

«  Qui a des filles est toujours berger. » (Français)

« Quand tu mets un garçon au monde tu surveilles un pénis, si c’est une fille tu surveilles cinquante pénis. » (Africain)

« Il vaut mieux être mâle  un seul jour que femelle dix jours de suite. » (Kurde)

« Donni è malanni ùn mancani mai. »

« Di donni è di guai, ùn ni manca mai. »  (v. disgrazia)

Les femmes et les malheurs ne manquent jamais.

«  Malanno e moglie non manca mai. » (Talianu)

«  Moglie e guai, non mancan mai. » (Talianu)

 «  Les femmes et le verre sont toujours en danger. » (Brésilien)

« Lacrime di donna, funtana di malizia. »  (v. malizia)

Larmes de femmes, fontaine de malice.

«  Lacrime di donna, fontana di malizia. »(Talianu)

«  I lacrim di donn come quij del cocodrill.” (Lombardia)

«  Le lacrime dle fomme a valo motobin e costo poch. » (Piemonte)

« Lacrimis struit insidias cum femina plorat. » (Latin) (Lorsque la femme pleure, elle tend un piège avec ses larmes)

 «  A toute heure, chien pisse et femme pleure. » (Français)

«  Pleurs de femme, fumée de malice. » (Occitan)

«  Les larmes de femmes valent beaucoup et leur coûtent peu. » (Espagnol)

«  Femme rit quand elle peut, et pleure quand elle veut. » (Anglais et Indien)

«  Dans les larmes d’une femme, le sage ne voit que de l’eau. » (Russe) 

«  La pluie du matin sèche aussi vite que les larmes de femme. » (Tchèque)

«  Les armes d’une femme, ce sont les larmes. » (Géorgien)

«  Les larmes sont d’ordinaire la plus touchante éloquence des femmes. » (Turc)

« Donna chì pienghje trama ruina. »  (v. ruina)

Femme qui pleure entraîne la ruine.

« Da campu inguaratu è da donna infamata, stà ritiratu. »  (v. sfiducia)

Eloigne-toi d’un champ ouvert comme d’une femme de mauvaise vie.

« Donna basgiata s’hè mezu chè data. »

Femme embrassée s’est à moitié donnée.

«  Donna baciata, mezza guadagnata. » (Talianu)

Moindre importance et moins d’engagement du baiser dans le proverbe :

«  Un baiser ne fait pas d’enfant. » (Scandinave)

« Hè a donna chì ùn parla chì s’arubba i cori. »

C’est la femme discrète qui vole les cœurs.

«  Tiene lindos amaños para robar corazones. » (Spagnolu)

 «  Elle sait de beaux tours pour dérober les cœurs. » (Français)

« L’arte di amà appartene à l’omu, l’arte di fassi amà appartene à a donna. »

L’homme possède le don d’aimer, la femme celui de se faire aimer.

« Les hommes ont toujours raison, mais les femmes n’ont jamais tort. » (Alsacien)

« Seria bell’è bona ormai a donna, ma i vechji buzari è i ghjovani  doma. »

La femme serait extraordinaie, mais elle épuise les vieux et dompte  les jeunes.

«  La femme serait plus charmante si l’on pouvait tomber dans ses bras sans tomber dans ses mains. » (A. Bierce)

«  Les semis pompent la terre, la femme épuise l’homme. » (Vietnamien)

« Una bona donna di casa, ricchezza di a famiglia. » (v. ricchezza)

Une femme qui s’occupe bien de sa maison est une richesse pour la famille.

« A casa ùn hà micca i so fondi nant’à a terra ma nant’à a donna. » (v. casa)

La valeur d’une maison ne dépend pas de ses fondations, aussi sûres soient-elles, mais de la femme qui la gouverne.

Stu pruverbiu hè a prova chì a donna teni una parti impurtantissima in una famidda è in una casa. Hè idda chì assicurighja i so fundamenti.

Ce proverbe illustre bien le rôle de la femme dans la famille et dans la maison. C‘est elle qui assure les fondations de la maison.

« Une maison n’est pas fondée sur le sol, mais sur la femme. » (Albanais)

« A donna hè cum’è i zitelli, pocu ci vole à falla ride è pocu à falla pienghje. »

La femme est comme les enfants, il en faut peu pour la faire rire et encore moins pour la faire pleurer.

«  Donna, vento e furtuna, mutano come la luna. » (Talianu) 

«  Mujer, viento y ventura pronto se mudan. » (Spagnolu)

 «  Cœur de femme, œil de chat changent cent fois. » (Japonais)

«  Souvent femme varie, bien fol est qui s’y fie. » (Français)

« U core di a donna hà tante spoglie quant’è a cipolla, ne ponu dà a molti è sempre ci ne resta. »

Le cœur de la femme a autant de peaux que l’oignon ; même après en avoir donné beaucoup il en restera toujours.

«  Il cuore della donna è fatto a spicchi. » (Talianu).

«  Er core de le donne è fatto a limoncello, u’ spicchio a questo e a quello. » (Lazio).

« Quandu a donna hè vechja hà persu a so virtù, a ghjamba fà fichetta è l’omu ùn tenta più. »  (v. vichjara)

Une vieille femme a perdu sa vertu, sa jambe s’amincit et l’homme n’est plus attiré par elle.

«  L’enfer des femmes, c’est la vieillesse. » (La Rochefoucauld)

«  Beau soulier devient laide savate. » (Français)

«  Il n’est si belle rose qui ne devient gratte-cul. » (Français)

« Le vin, vieux, et la femme, jeune. » (Catalan)

« A donna vole è si face prigà. »

La femme est consentante mais aime bien se faire prier.

« Dite una volta a la donna ch’hè bella è la ripete daperella. »

Dites une seule fois à une femme qu’elle est belle et elle le répètera toute seule.

«  Dites une seule fois à une femme qu’elle est belle, le diable le lui répétera dix fois par jour. » (Français).

« Toute femme est chaste si elle n’a pas qui la pourchasse. »  (Italien)

« Une femme est encore plus belle quand elle ne le sait pas. » (Africain)

« A donna liccataghja và luntanu. » (v. allunsighera)

La femme enjoleuse réussit toujours.

« Longa curata, donna sguaiata. »

Longue aiguillée, femme heureuse.

« Donni, cavaddi è noci, volini i mani atroci. »  (v. cavaddu)

Femme, chevaux et noix ont besoin de mains fermes.

«  Donne, asini e noci voglion le mani atroci. » (Talianu)

«  Abbi donna di te minore, se vuoi essere signore. » (Talianu )

 «  Il faut aux filles des hommes ou des murailles. » (Limousin)

«  Une femme sans mari est un cheval sans bride. » (Serbo-Croate)

« Di i donni è di i boi, cacciani quant’è tù poi. »  (v.boiu)

Des femmes et des bœufs, tires-en le meilleur parti.

“À chì ùn hà vulintà è perseveranza,

D’avè grazia da donni, ùn hà spiranza.”

“Cù a perseveranza è l’occasione

Ogni donna si vince e ogni raggione. »

Sans volonté ni persévérence, aucune chance d’avoir des graces des femmes.

« Pari ch’ùn voglia è si lascia furzà, ma quand’ell’ùn vole mancu u diavule l’hà. »

Elle donne l’impression de ne pas vouloir, mais quand elle ne veut pas, même pas le diable ne la convaincra.

« A donna ne sà un puntu di più chè u diavule. »  (v. diavuli)

La femme est plus maligne que le diable.

«  Le donne ne sanno una di più del diavolo. » (Talianu)

«  La donna gabba il diavolo. »(Talianu)

«  La donna per piccola che sia, la vince il diavolo in furberia. » (Talianu)

«  Femmene curturelle, diavule pigliatelle. » (Campania)

«  La femma par pinina che la sia, la vensc ul diàvul in furbaria. » (Canton Ticino)

 «  Femme sait un art avant le diable ». (Français)

«  La femme est née trois jours avant le diable. » (Serbo Croate)

«  Telle est la conduite de la femme adultère : elle mange, puis s’essuie la bouche en disant : je n’ai rien fait de mal ». » (Ancien Testament) 

«  Un démon, une femme, sont tous deux compagnons ; l’un est maître en malice, l’autre en inventions. » (Le style des courtisanes, 1618)

«  Associé avec une femme, le démon lui-même perd la partie. » (Polonais)

« Legnu di punta è donna di pianu, sustenerianu un palazzu sanu. » (v. forza)

Bois debout et femme couchée peuvent soutenir un palais entier.

«  Legno diritto e donna in piano, tengono su il duomo di Milano. » (Talianu)

«  Femmes couchées et bois debout, homme n’en voit jamais le bout. » (Français)

« Focu è femine, dumandanu maneghju. »

Il ne faut pas laisser seuls le feu et les filles.

«  Femmes et brebis doivent être rentrées avant la nuit. » (Portugais)

«  Une fille donne autant de soucis qu’un troupeau de mille bêtes. » (Birman)

«  Il est aussi difficile de gouverner une maison pleine de filles que d’alimenter un grand feu avec des brindilles. » (Tamil, Sud-est de l’inde)

« Donna matura, aspetta ventura. »

Femme mûre attend l’aventure.

«  Donna che dura, non perde ventura. » (Talianu)

 «  Fille qui chante demande mari. » (Grec)

« Donna zitella è casgiu vechju. »  (v. manghjà è bia)

Femme jeune et vieux fromage sont bons.

 « A donna hè un dannu necessariu. »

La femme est un malheur nécessaire.

«  Il matrimonio è un male necessario. » (Talianu)

 «  La femme est un danger quand on n’en aime qu’une. » (Jean Richepin)

« Donna stizzosa, donna nuiosa. »  (v. collara)

Femme colèreuse, femme ennuyeuse

«  Donna capricciosa, cavallo sbrigliato. » (Talianu 

 «  Femme en colère, mer déchaînée. » (Espagnol)

Stu pruverbiu dipinghji bè a parti di i pruverbii in l’estru linguisticu. Più chè u sensu di u pruverbiu chì pari pocu seriu, hè prisenti u ghjocu funeticu di a rima.

Ce proverbe illustre bien le rôle des proverbes dans l’inspiration linguistique. Plus que le sens du proverbe qui semble peu significatif, est présent le jeu phonétique de la rime.

« Quandu Pasqua hè marzulina, di e donne hè disciplina. «  (v. Pasqua/mesi)

Lorsqu’à Pâques il fait un temps de mars, les femmes en pâtissent.

«  Pasqua piovosa, spesso frumentosa. » (Talianu)

«  Pasqua piovosa, anada granosa. » (Piemonte)

« Rivendidora è donna barbuta, un miraculu, s’idd’ùn hè maschiuta. »

Revendeuse et femme barbue, crie au miracle si elle n’est pas masculiné.

«  Donna pelosa, donna virtuosa. » (Talianu)

«  Donna baffuta, sempre piaciuta. » (Toscana)

« Donna chì pienghji trama ruina. » (v. ruina)

Femme qui pleure trame ruine.

« Donna (moglia) chì spendi più ch’idd’ùn hà dota, a so casa hè prestu biota. » (v. casa, spindiera, matrimoniu, puvertà)

Femme qui dépense plus qu’elle n’a apporté en dot, a vite fait de la ruiner.

«  L’emprunt est le premier-né de la pauvreté. » (Peul, Afrique)

« Amicu vechju è donna ghjovana. «  (v. amicizia)

Mieux vaut avoir un vieil ami et une jeune femme.

«  Cammin noto e vecchi amici sono i migliori. » (Talianu) 

 «  Il n’y a pas de plaisir comparable à celui de rencontrer un vieil ami, excepté peut-être d’en faire un nouveau. » (R. Kipling)

«  Brûlez de vieux bois, buvez de vieux vins, lisez de vieux livres, ayez de vieux amis. » (Alphonse XI, roi de Castille)

« Le vin vieux et la femme jeune. » (Catalan)

« Hè più difficile à dumesticà una donna chè una pernice. »

Il est plus difficile de domestiquer une femme qu’une perdrix.

« Hè più difficle à tene una donna chè un saccu di puce. »

Il est plus difficile de tenir une femme qu’un sac de puces.

« Tenerella di bisanza per un petu si dulì. »

Se plaindre pour peu de chose.

« À chì hà donna à u locu hà vintu u ghjocu. »

Celui qui a une femme pour lui (dans une affaire) a gagné la partie.

À volta pò metta u dubitu o u vilenu, com’è a dici u pruverbiu africanu:

Quelque fois elle peut aussi semer le doute et les soucis, comme dans le proverbe :

« La femme c’est comme un babyfoot, si tu mises tu as les boules. » (Africain)

« Ùn pò cuntà nè forza nè ragione, tutta donna chì accetta l’occasione. »

La femme qui accepte l’occasion ne peut compter ni sur la force ni sur la raison.

« Ùn ti fidà di donna senza ziteddi nè di cavaddu balzanu. »  (v. sfiducia, cavaddu)

Ne te fie pas trop de femme brehaigne ni de cheval fantasque.

«  Tenir une femme par sa parole, c’est tenir une anguille par la queue. » (Cervantes)

« Donna senza fiore face fruttu. »

Femme déflorée donne fruit.

« A donna troppu bella ùn hè per tè solu. »

Femme trop belle risque fort de ne pas être pour toi seul.

« À chì crede in femina, in l’acqua è nella rena semina. »  (v. sfiducia)

Qui croit en la femme, laboure dans l’eau et sème dans le sable.

«  Souvent femme varie bien fol qui s’y fie. » (François Ier)

«  Foi de femme est plume sur l’eau. » (Occitan)

«  Le vent change chaque jour, la femme chaque seconde. » (Espagnol)

«  C’est avec les mensonges du matin que les femmes font les vérités du soir. » (Jean Giraudoux)

«  Si tu prends femme accorte et sage,

Crois-là du fait de son ménage ;

Ajoute foi à sa parole,

Mais ne te confesse à la folle. » (Christine de Pisan)

«  Si traîtresse que soit la mer, plus traîtresses sont les femmes. » (Breton)

«  No hi ha animal més traïdor que una dona i una mula.” (Catalan) (Il n’y a pas d’animal plus traître qu’une femme ou une mule.

« Cantu c’à curraccj bianchi, tantu c’à femini boni. » (Galluresi) (Il y a autant de femmes bonnes que de corneilles blanches)

« Chì ha e donne in so favore è siguru d’avè ancu l’omi. »

Qui a les femmes en sa faveur a également les hommes.

« A donna hè com’è a musetta : a piddu quandu n’aghju bisognu è dopu l’appiccu. »

La femme est comparable à une musette: on s’en sert lorsqu’on en a besoin, ensuite on la range.

Ùn vali a pena à allungassi annant’à u fundu sprizzativu di stu pruverbiu. Quiddi chì suvetani ùn sò tantu meddu pà a donna :

Inutile d’insister sur le caracrère machiste de ce proverbe. Ceux qui suivent ne sont guère plus flatteurs pour la femme :

« Que perde sa fremo e quinze sous, es dooumagi de l’argent » (Provençal) (Qui perd sa femme et quinze sous, c’est dommage pour l’argent.)

« Es ni tu, ni vous, la mita de nani. » (Provençal) (Elle n’est ni tun ni vous, la moitié de rien)

« No hi ha animal més traïdor que una dona i una mula. » (Catalan) (Il n’y a pas d’animal plus traître qu’une femme ou une mule)

 « La femme est comme un citron, quand on finit de la presser, on la jette. » (Africain)

« A donna chi ùn sà cuntà che sopra e so bellezze si trova cù e mane biote è a panza piena. »

La femme qui ne compte que sur sa beauté se trouve souvent les mains vides et le ventre gros.

« Donna chì mette in prova e so bellezze, cù gran astuzie, accende tutti i cori; ha prestu nubiltà, nome, ricchezze, face  è cumanda Papi, Imperatori, fa nasce guerre, abbatti e furtezze, dispensa impieghi, gradi ed onori ; cundanna è assolbe chì li pare è piace ; cumanda u mondu, u face è u disface. »  (v. biddezza)

La femme qui se sert de sa beauté avec grande malice, embrase  tous les cœurs ; vite, elle obtient la noblesse, le nom, la richesse, elle fait et commande les papes, les empereurs, elle provoque  les guerres, abat les forteresses, elle distribue les emplois, les grades, les honneurs ; elle condamne et absout qui elle veut ; elle commande le monde, elle le construit et le démolit.

«  La femme fait, la femme défait. » (Juif)

«  Ce que femme veut, Dieu le veut. » (Français)

Dans une approche plus large:

«  La bouche fait, la bouche défait. » (Juif)

« Ne face più a donna cù a cuchjara chè l’omu cù u bachillu. »

Une femme en fait plus avec la louche qu’un homme avec une bêche.

« Donna è vinu, sbroglia magazinu. »

La femme et le vin vident un magasin.

«  Argent entre les mains d’une femme ne durera pas ; enfant entre les mains d’un homme ne vivra pas. » (Indien)

« Donne è zitelli sò curiuselli. »  (v. ziteddi, curiosità)

Les femmes et les enfants sont curieux.

« Donna zitella è casgiu vechju. » (v. vichjara)

Femme jeune et fromage vieux sont meilleurs.

« E donne accecanu l’omi è i facenu intrappulà. »

Les femmes aveuglent les hommes et les poussent dans le piège.

« Donna bella face nasce l’amore, donna brutta u face more. »  (v. amori)

Une jolie femme fait naître l’amour, une femme laide le fait mourir.

« Di donne ni tocca à ogn’omu sette è mezu. »

Chaque homme pourrait avoir sept femmes et demie.

A pruposta pari for’ di misura. In quissa, spechja bè l’impurtanza di a donna in a suciità.

 La proportion semble demesurée. En cela, elle reflète probablement l’importance de la femme dans la société.

« Hè figliola di a mamma è tantu basta ! »

C’est la fille de sa mère et c’est tout !

« Guardati di a donna chì cerca l’omu. »  (v. sfiducia)

Méfie-toi de la femme qui cherche les hommes.

«  Chef, femme, rivière, nuit, aucune créature ne s’y fie. » (Foulfouldé, Afrique)

« Diu ti guardi di ira di donna ; perchè sarà sempre accesa quandu tù a credi spenta. »  (v. collara, sfiducia)

Garde-toi de la colère des femmes ; car lorsque tu la croiras oubliée, elle sera toujours présente.

« E donne tenenu l’odiu più chè l’omu. » (v.odiu)

Les femmes sont plus haineuses que les hommes.

« E donne ùn ponu tene ne segreti ne serietà. » (v. sicretu)

Les femmes ne savent ni être sérieuses ni garder des secrets.

« Donner un secret à une femme, c’est comme donner une valise pleine d’or à un voleur. » (Africain)

« Bon tempu e belle donne ! »

Beau temps et jolie femme !

« À e donne è à i zitelli li piace u dolce. »

Les femmes et les enfants aiment les douceurs.

 « L’omi hanu più mane chè lingua, e donne hanu più lingua chè mane. »

Les hommes ont plus de faits que de paroles, les femmes plus de paroles que de faits.

« Hè una donna tenerella chì si vene guasi male per bultà una fritella. »

C’est une femme fragile qui a de grandes difficultés pour retourner un beignet.

« A donna face l’omu è po u si runzica. »

La femme fait l’homme et puis elle le ronge.

« Soni e tintenne ! » (v.vargugna)

Tu sonnes les clochettes !

Si dicia di quiddi chì campavani à scrucchera è in a divizia. I purtadori di tintinni, i tintinnaghji, erani musciati com’è latri da « i Statuti Criminali ». Una allarghera hè stata fatta pà a donna circataghja, l’hani chjamata « a tintinnaghja ».

 Se disait de ceux qui vivaient malhonnêtement et dans l’opulence. Les porteurs de clochettes, « i titinnaghji », étaient désignés comme des voleurs par les « Statuti Criminali ». Une extension a été faite aux femmes aux mœurs dissolues, « a titinnaghja »