Educazioni ; crianza
Education ;
politesse
“A prima ricchezza pè i figlioli hè
una bona educazione.”
La première richesse des enfants est une bonne éducation.
« Más vale el castigo que el vestido. »(Spagnolu)
« Rien n’est plus utile qu’une bonne éducation. » (Espagnol)
« Après le pain, l’éducation est le premier besoin d’un
peuple. » (Danton)
« Ancu in casa di u rè, a regula ci stà bè. » (v. casa, ghjustizia)
La discipline (le règlement) est bénéfique même dans la maison du roi.
Supratuttu
pà i ziteddi. A ghjusizia hè dumandata
par difenda i so intaressi, mais micca par difenda quiddi di l’altru o ancu quand’idda
fala in coddu à se stessu, com’è a dicini i pruverbii :
Particulièrement pour les
enfants. La justice est réclamée pour défendre ses intérêts, mais pas toujours
pour défendre ceux de son adversaire ou lorsqu’elle se retourne contre soi,
comme dans les proverbes suivants :
“ Justicia, mas no por mi casa.” (Spagnolu)
« Vive la justice, mais pas chez moi. » (Espagnol)
« Où règne la justice, c’est la liberté d’obéir. »
(J. Montgomery)
« Ùn si dicinu
mai l’affari di famidda. »
(v.famidda)
On ne dévoile pas les secrets de famille.
« Figlioli senza
riga, Diu li maladica ! »
Dieu maudisse les enfants sans discipline.
« A rica, malsciu
duve ella trica. »
Malheur là où la discipline est absente.
« Piscia chì hè sudori ! » (v. ziteddi)
Allusion faite à la rigueur nécessaire dans l’éducation des enfants.
« Qui traite son fils délicatement, l’embarque sur un vaisseau fragile. » (Allemand)
« Enfant par trop caressé, mal appris et pis réglé. » (Français)
« Si l’on satisfait le porcelet qui grogne et l’enfant qui
pleure, on aura vilain enfant et bon porcelet. » (Danois)
« A riga ùn
hè mai di troppu. »
La discipline n’est jamais de trop.
« Pour qu’ils aient leur valeur, frappe l’or et
l’enfant. » (Juif)
« A regula, ci vurria ancu à l’acqua di a funtana. »
De la mesure, il en faudrait aussi à l’eau de la fontaine.
« L’oru è l’arghjentu
si battini à la furnaccia,
l’omu è a donna hè com’idda si faci. »
L’or et l’argent se transforment en les chauffant, les qualités de
l’homme et de la femme sont le résultat de leur éducation.
« Quandu
u ziteddi parla, u maiò hà parlatu. »
Les enfants répètent les propos des parents.
“Per sapè i guai di a casa ùn s’hà chè da
spiulà i zitelli.” (v.ziteddi, diciaredda)
Pour connaître les malheurs des familles il suffit d’interroger les enfants.
« Quando il piccolo parla, il grande ha parlato. » (Talianu).
« Pri campaniari li campani nichi, primu hannu a campaniari li campani granni. » (Sicilia)
« Ce que chante la
corneille, si (ainsi) chante le cornillon. » (Prov. Gallica,
XV° s.)
« À tola è à lettu, ùn si teni rispettu. »
A table et au lit, point de respect, de
retenue.
« À tavula è à lettu ùn ci vole sughjettu. » (v.
rispettu)
A table et au lit, il est inutile d’avoir un
sujet de conversation.
Pari in cuntradizzioni
incù i valori di rispettu è di crianza vulsuti à tavulinu. Si pò spiigà da u fattu chì à tavulinu,
induva posa l’ugualità, a robba da manghjà hè cumuna è spartuta
senza misura è senza risparmiu.
Semble en contradiction avec les valeurs de respect et de politesse éxigées à table. Cela s’explique sans doute par le fait
qu’à table, où règne l’égalité, la nourriture est commune et partagée sans
restriction, sans économie.
« A tavola e a letto,
nessun rispetto. » (Talianu)
«
A tavola e a letto, nun c’è da vergognasse. » (Lazio)
« Tavula e llettu ‚un hô rispettu. » (Lombardia)
« Né in tola né in leto, no se porta rispetto. » (Venezia Giulia)
« Là où il y a de
la gêne il n’y a pas de plaisir. » (Français)
« A mezu à a carri è l’unghja ùn ci voli à mettaci u sprugnu. »
Entre l’ongle et la chair il
ne faut pas y glisser d’épine.
« Tra moglia è maritu, ùn ci infrugnà u ditu. » (v. prudenza )
Ne t’insère pas entre mari
et femme.
« Tra moglie e marito non mettere il dito. » (Talianu)
« Fra l’uscio e i denti del cane, non mettere le mani. » (Talianu)
« Tra carne e unghia nessun vi punga. » (Talianu)
« Entre dos muelas cordales nunca metas los pulgares. » (Spagnolu)
« Entre padre y hermanos no metas tus manos. » (Spagnolu)
« Ne te mêles pas de ce qui
fâche. » (Français)
« Entre l’enclume et
le marteau, il ne faut pas y mettre le doigt. » (Français)
« Il ne faut pas
mettre le doigt entre l’arbre et l’écorce. » (Français)
« Il ne faut pas
mettre le doigt entre la porte et le gond. » (Allemand)
« Entre mari et femme,
on ne fait pas passer un fil. » (Russe)
« Cavaddu
di trent’anni ùn muta andatura. »
Cheval de trente ans ne change pas d’habitude.
« Cavaddu vechju
ùn cambia andatura, o s’iddu cambia, pocu la dura. »
(v. cavaddu, abitudina, apparenza)
Vieux cheval ne change pas ses habitudes, s’il le fait, cela ne dure
guère.
« La cabra siempre tira al monte. » (Spagnolu)
« Chi è d’una natura, fino alla fossa dura. » (Talianu)
« El natural el se cambia più. » (Lombardia)
« Ciascuno segue la propria natura. » (Talianu)
« Muda el lobo los dientes, mas nos las mientes. » (Spagnolu)
« Al que no está hecho a bragas las costuras le hacen llagas. » (Spagnolu)
« Chassez le naturel, il revient au galop. » (Français, Destouches)
« L’habitude est une seconde nature. » (Français)
« Chasse la nature, elle rentrera par la fenêtre. » (Russe)
« Le loup peut changer de peau, non de nature. » (Bulgare)
« Le serpent change de peau, non de nature. » (Persan et Géorgien)
« Le chat qui se fait moine n’oublie pas ses habitudes. » (Amharique, parlé en Ethiopie)
« Le loup mourra dans sa peau. » (Français)
« Les coutures blessent celui qui n’a pas l’habitude de porter la
culotte, il est difficile de contracter de nouvelles habitudes. (Espagnol)
« Di cambià natura
hè cosa troppu
dura. »
Il est difficile de changer les habitudes.
« Si rompe u monte, una natura mai. » (v. abitudina)
On peut casser un mont, une habitude jamais.
« Chassez le naturel il revient au galop. » (Français)
« Le loup change de poil, mais non de naturel. » (Lamesangère, 1 821)
« Le loup alla à Rome et y laissa son poil mais non ses
coutumes. » (Français)
« Un loup reste un loup même s’il n’a pas mangé tes moutons. »
(Mongol et Mandchou)
« Habitude du berceau dure jusqu’au tombeau. » (Allemand)
« Menez la
vache au château et elle retournera vers l’étable. » (Gaélique)
« Posez une grenouille sur une chaise d’or, elle sautera à nouveau
dans la mare. » (Néerlandais)
« À chì à i trenta
ùn hè, è à trenta ùn sà,
mai hè statu è mai serà. »
(v. abitudina)
Qui ne sait et n’est rien à trente ans, n’a jamais été et ne
sera jamais rien.
« Chì l’hà avvizzatu u svezzi. » (v. abitudina)
Qui a donné des mauvaises habitudes les corrige.
« Chì mi risparmia mi vole bè. » (v. risparmiu)
Celui qui me ménage m’aime bien.
« A creanza (onestità) di bocca, assai vale è pocu costa. »
La bonne éducation vaut de l’or et coûte peu.
« Bel parlar di boccan assai vole e poco costa. » (Talianu)
« Bel parlar non scortica la lingua. » (Talianu)
“ Cortesia di
bocca, mano al cappello, poco costa ed è buono e bello.” (Talianu)
“ Cortesia de
boca poco costa e val assai . » (Venezia Giulia)
“ Un bel parlè d’boca, mult a val e poch costa . » (Piemonte)
« Beau parler n’écorche pas la langue ». (Français)
« Les paroles sages sont comme la canne à sucre qu’on ne cesse de sucer. » (Malgache)
« Bien parler est nécessaire, aussi nécessaire que d’avoir
les ongles nets. » (Marcel Prevost)
« A bona grazia
costa pocu è vali assai. »
Les bonnes manières coûtent peu mais valent beaucoup.
« Lo cortés no quita lo valiente. » (Spagnolu)
« La courtoisie n’est pas incompatible avec le courage. » (Espagnol)
« La politesse est la première et la plus engageante de
toutes les vertus sociales. » (J. Loke)
« Chì hè ben, allevatu tratta bè cù tutti. »
Celui qui est bien éduqué, s’entend avec tout le monde.
« Hè statu allevatu
a bona scola. »
Il a reçu une bonne éducation.
« À chì hè
ben allevatu tratta bè cun tutti. »
Celui qui a une bonne éducation s’entend bien avec tout le
monde.
« Ùn si pò
cambià ciò che si hà in lu sangue. »
On ne peut changer son hérédité.
« Se nasce di gattiva sterpa è diventa bonu, miraculu
scrivi. »
Celui qui est issu d’une mauvaise famille et devient bon, fait
crier au miracle.
« Nè ghjacaru
nè zitellu ùn avvizzà à u to purtellu. » (v. ghjacaru)
Ne donne pas de mauvaises habitudes ni au chien ni à l’enfant.
« Cù ghjente
di macagna ùn ci fà caravagna ! »
Avec les gens de
mauvaise compagnie ne t’attarde pas trop.
« Sonu e gattive
cumpagnie chi guastanu a giuventù. »
Ce sont les mauvaises
compagnies qui compromettent la jeunesse.
« Cumpagni di rascia, chì ùn
pò corre si lascia. » (v. cumpagnia, ghjuventù)
Compagnons de vol,
celui qui ne peut pas courir, qu’il les laisse.
Sfidati
di a cattiva cumpagnia !
Hè a cattiva cumpagnia chì sviani
a ghjuvintù. A dibulezza
di l’omu hè à spissu sfruttata
da i cumpagni furbi. U so arti hè
di prufità di sta dibulezza par purtà l’omu versu fatti
cundannevuli. Par quissa si
servini di a so prisenza è di a so capacità di cunvincia è d’ amasgiulà. L’omu debuli trova in stu lettu mezu
affittivu una spezia di punteddu induva s’appoghja forti, purtendulu cussì à suttumettasi senza mancu avvedasini.
Méfie-toi des mauvaises compagnies ! Ce sont les mauvaises
fréquentations qui corrompent la jeunesse. La faiblesse de l’homme est souvent
exploitée par les compagnies très
expertes. Leur art consiste à
profiter de celle-ci pour mener l’individu à accomplir des actes condamnables.
Ils utilisent pour cela leur aura et leur pouvoir de conviction et de
séduction. L’homme faible trouve dans cet environnement semi affectif une sorte
de tuteur sur lequel il compte énormément, le conduisant ainsi à une
subordination passive.
« La cattiva compagnia conduce l’uomo sulla cattiva via. » (Talianu)
« Con gente di montagna non fare comunella. » (Talianu)
« La cattiva compagia conduce l’uomo sulla cattiva via. » (Talianu)
« La compagnia de certi pocch de buon, o la scotta o la teng come ‘l carbon. » (Lombardia)
« La cattia combagnia, porta j’ôm’ a lla forca. » (Abruzzo).
« Il ne faut pas employer ceux qu’on
soupçonne ni soupçonner ceux qu’on emploie. » (Chinois)
« Qui a compagnon a
maître. » (Français)
« La caque sent
toujours le hareng. » (Meunier 1 568)
« Toujours sent le mortier les aux. » (Français) Fatalité
des origines basses ou des mauvaises fréquentations.
« Pane è vinu facenu
fantini. »
Le pain et le vin forment
les enfants.
« Nipoti
di preti, figlioli di veduva, cattivi allevi. »
« Figliolu di veduva è nipote di prete caccianu u sonnu à chì ci cumpete. » (v. nipoti, ziteddi)
Les enfants de la veuve et les neveux du curé donnent bien du
souci.
« A chi il Signore non dà figlioli, il diavolo dà nipoti. » (Talianu)
« Camisgia pulita
è impezzata hè megliu chè brutta
è ricamata. »
Il vaut mieux avoir une chemise propre et rapiécée que sale et
brodée.
« Allivati com’è u basilicu à u balcone. »
Elevé comme le basilic sur la fenêtre.
« Être aux petits soins. » (Français)
« Ziteddi
addivati, bucconi ghjittati. » (v.
ziteddi)
Enfants élevés, bouchées jetées – peine perdue.
« I zitelli devenu esse alusingati. »
Les enfants doivent être gâtés.
Ce proverbe, comme les suivants, semble contraditoire
avec : « Figlioli senza riga, Diu li maladica »
qui invite à une éducation rigoureuse. Il atténue sans doute la portée de la rigueur
de l’éducation au bénéfice d’un bon équilibre entre sévérité et manifestation
de l’amour parental.
« Il vaut mieux laisser
son enfant morveux que de lui arracher le nez. » (Français)
« Je ne l’aime pas parce
qu’il est bon, mais parce qu’il est mon petit enfant. » (R. Tagore)
Vient renforcer l’idée de
l’éducation transmise par les parents le proverbe suivant qui montre bien le
modelage parental et plus particulièrement celui de la mère:
« L’argent est l’argile,
la mère est le potier. » (Tadjik)
« E ghjuvanotte deven’esse curate cum’è u granu à u sole. »
Les jeunes filles doivent être
surveillées comme le blé au soleil.
Toute la famille était partie prenante de la
surveillance des jeunes filles, voire même la communauté du village.
« Une fille nubile est
comme le sel de contrebande, il faut se hâter de les mettre eu sûreté. »
(Chinois)
« Le beurre se garde
mieux à l’abri du soleil. » (Gaélique) Il vaut mieux garder les filles
loin des garçons.
« Chì vole cugliunà i vultulelli, i pigli à l’attu, dopu ùn sò
più quelli. »
Qui veut surprendre les enfants, les prennent sur le
fait, après ils ne sont plus les mêmes.
« Fin ch’iddu ci hè acqua in bocca ùn si sà ciò chì ci tocca. » (v. avvena )
Tant qu’on garde le secret, on
ignore ce qui va arriver.
Tant que nous vivons nous ne
savons pas ce qui va nous arriver.
« Tant qu’il y a de la vie, il y a de
l’espoir. » (Français)
« L’arburi tortu, addirizzalu quandu iddu hè
ghjovanu. »
(v.
prudenza, campagna, furesta)
Redresse l’arbre tordu tant qu’il est jeune.
« Albero si raddrizza quando è piccolo. » (Talianu)
« Finche la pianta è tenera bisogna drizzarla. » (Talianu)
« S’arvure torta non adderectal plus. » (Sardegna)
„ L’alber va indrizèt
da pcin.“ (Marche)
“ L’arbero s’ adderizza quanno è piccerillo. » (Campania).
« Il est plus facile de plier un jeune plant que de redresser un arbre. » (Français)
« Il faut courber le rameau quand il est jeune. » (Anglais)
« Si la branche vieillit, tu ne pourras plus la
courber. » (Oubyk , encore parlé en Turquie)
« In casa soia, ognunu deve rispettà
l’altru. »
Chez soi chacun doit respecter l’autre.
Ma dinò :
« In casa soia si rispettanu i frusteri. » (v. casa, rispettu)
Chez soi on respecte les étrangers.
U rispettu
hè un valori fundamintali di a famidda è di u so circondu. U stranieru o u frusteru hè sempri statu ricivutu incù cunsiderazioni
è ancu incù calori. L’uspitalità legendaria di a Corsica hè stata mintuata da numarosi scrittori stranieri. Hè unu
di i valori fundamintali di
i populi di u mediterraniu è d’altri
loca.
Le Respect est une valeur fondamentale de la famille et de son
environnement. L’étranger a toujours été reçu avec une grande considération et
beaucoup de chaleur. L’hospitalité légendaire de la Corse a été relevée par de
nombreux auteurs étrangers. C’est une des valeurs fondamentales des peuples de
la méditerranée et de bien d’autres.
« Falla à
tutti si tù poi, ma chì i primi siani
i toi. » (v. famidda)
Fais du bien à tout le monde, mais d’abord pense à ta
famille.
« Aiuta i tuoi, e altri se puoi. » (Talianu)
« Ùn hà tanti
cari di mamma. »
Il ne fait pas de manières.
« Mena à u peghju, pighjura. Mena à u megliu, migliura. »
Corrige le plus mauvais, il empire. Corrige le meilleur,
il s’améliore.
« Batti il buono, egli migliora. Batti il cattivo, egli peggiora. » (Talianu)
« Mina chì hè carri meia. »
Frappe comme si c’était sur moi.
« Vali più una bona risposta
chè una bona
pruposta. »
Il vaut mieux une bonne réponse qu’une bonne proposition.
« Pà
cunnoscia à calchissia ci voli avè manghjatu
un bacinu di sali insembi. » (v. manghjà è bia, cunniscenza, amicizia)
Pour connaître qqn. il
faut avoir mangé ensemble un décalitre de sel.
« Pri canusciri un amicu riali, si cci havi a manciari ‘na sarma di sali. » (Sicilia).
« Devi mangiare un carico di sale per conoscere se un cuore è fedele. » (Talianu)
« Hai mu ti mangi na sarma
de sala, mu canusci nu cora s’è
fidela. » (Calabria)
« Pour se dire ami, il faut avoir mangé ensemble un minot de sel. » (Français)
« Chacun se dit ami : mais fou qui s’y repose ; rien n’est plus commun que le nom, rien n’est plus rare que la chose. » (La Fontaine)
« Les amis de l’heure
présente ont le naturel d’un melon ; il faut en essayer cinquante avant
d’en rencontrer un bon. » (C.Mermet)
« Una casa senza patronu hè com’è una navi senza timonu. » (v. casa, cumandu)
Une maison sans maître est pareille à un navire sans
gouvernail.
« Casa senza pantaloni, va in rovina in due stagioni. » (Talianu)
“ Cavallo senza sprone è come la nave senza timone.” (Talianu)
« Maison
sans flamme, corps sans âme. » (Français)
« Abeille sans reine, ruche perdue. » (Russe)
« L’église sans maître est devenue la proie du
diable. » (Géorgien)
« Les brebis sans berger ne font pas un
troupeau. » (Russe)
« Quand le maître est parti, les murs de l’izba
pleurent. » (Russe)
« U ziteddi impara da u maiori. »
Les enfants apprennent avec les adultes.
Di trasmissioni di i valori, di u sapè è di u sapè fà.
De la transmission des valeurs, du savoir et du
savoir-faire.
« Ce qu’apprennent les enfants, est ce qu’ils
entendent à la maison. » (Basque)
« Votre fils sera tel que vous l’aurez élevé ;
et votre mari tel que vous l’aurez habitué. » (Africain)
« Il giovenco impara dal bue. » (Talianu)
« T’aghju da amparà u calateu (u sindere, a duttrina, a crianza). » (v.educazioni)
Apprendre les
convenances, le savoir-vivre.
U
calateo era un oapra isciuta in u
1 558 ; trattava di un codici
di boni maneri.
Le « calateo » était un ouvrage paru en 1 558,
traitant d’un code des bonnes manières.
„T’aghju da amparà u
pagliettu!“
Je vais t’apprendre le paillet (la politesse).
« Voli ch’eo
t’acconci u pagliettu! » (v. baruffa)
Veux-tu que je t’arrange comme il faut (t’arranger les côtelettes).
(Menace)
Apprendre les convenances,
le savoir-vivre. Le « calateo » était un
ouvrage paru en 1 558, traitant d’un code des bonnes manières.
« Hacer bajar el gallo. » (Spagnolu)
« Rabaisser
le caquet à qqn. » (Français)
« Ghjucà a scaldamani. » (v.ghjochi)
Jouer à chauffer les
mains.
« Adivina quien te dio, que la mano te cortò. » (Spagnolu)
« Jouer à main chaude. » (Français)
« Essa à l’ansciu di a so mamma. »
Vivre tout contre sa mère (sous son aile chaude).
« Ghjumenta pudditrata ùn pò mai bia acqua pulita. » (v. cavaddu)
Une jument poulinée ne peut pas boire de l’eau claire. Et
pour cause !
« Les bœufs devant, à la clairière, boivent de l’eau
claire. » (Français)
« I figlioli s’allevanu cun forza
di soldi o forza di ghjente. »
Les enfants s’élèvent grace à
de l’argent ou grace à son environnement humain.
« L’allevu passa è
vince. »
L’éducation passe et gagne. (L’éducation est un bon
investissement)
« Ci vole à allevalli à lu
pettu per avelli à lu capu. »
Il faut les nourrir au sein pour les avoir avec soi dans
le besoin (à la tête du lit de mort).
« I catelli è i figlioli si devenu allattà. » (v. ghjacaru)
Les chiots et les enfants doivent être nourris au sein.
« A più bella lezzione hè quella
di l’esempiu. »
L’exemple est la meilleure leçon.
« Addivanza vali fratiddanza. »
L’éducation vaut la fratrie. (Elever qqn. conduit à le
considérer comme son propre fils)