Famidda, parintia :
Famille, parenté :
« Chì voli una bella
famiglia, principii cù una figlia. »
Si vous voulez avoir une belle famille, commencez par une fille.
U primu ziteddu era più bramatu
s’idd’era una femina. Quandu si pensa à una famidda più o menu numarosa, si pò
spiigà pà a parti chì a femina duvia
piddà quandu l’altri ziteddi vinariani à nascia. Saria un aiutu indispinsevuli
pà a mamma in tutti l’atti di a vita famigliali. À spissu, in i famiddi
numarosi, a femina maiò tinia a piazza di siconda mamma è participava à tutti i
facendi di a casa.
Le premier enfant était davantage apprécié si c’était une fille. Placé
dans un contexte de famille plus ou moins nombreuse, cela peut s’expliquer par
le rôle que devait jouer cette fille lorsque les autres enfants suivraient.
Elle serait une auxiliaire utile pour la mère dans tous les actes de la vie
familiale.
Souvent, dans les familles nombreuses, la fille aînée avait la fonction
de mère adjointe et participait à toutes les tâches domestiques de la maison.
« Donna di bona ziglia, deve cumincià cù una figlia. » (v. donna, ziteddi)
Femme de bonne maisonnée, doit commencer par une fille.
« Chi vuol fare bella la famiglia, incominci dalla figlia. » (Talianu)
« Beata quella famiglia che ha per primo una figlia. » (Talianu)
« Fortünada quela spusa che la prima l’è öna tusa. » (Lombardia)
« La femme la plus heureuse est celle qui a ses filles avant ses garçons. » (Arabe)
« Le premier enfant du chanceux est une fille. » (Espagnol)
« Consulta sempre l’affari di famiglia cù a to moglia se tù voli
ch’elli vadinu bè. »
Traite de tes affaires avec ta femme si tu veux qu’elles aillent bien.
« Ùn si dicinu mai l’affari di famidda. » (v.educazioni)
On ne dévoile pas les secrets de famille.
« Diu vi dia bona furtuna, setti masci è femina
una. »
Puisse Dieu vous apporter de la chance en vous accordant sept garçons et une fille.
« Diu vi dia bona sorte, prima in vita è dopu morte,
grazia è bona furtuna, sette masci è femina una. »
Dieu vous donne bonne fortune, d’abord en vie puis après la mort,
chance et bonne fortune, sept garçons et une fille.
« Ognunu ride è a casa hè festosa, se bene maschi ;
ma tuttu cambia se nasce imbece una pisciulosa. »
Tout le monde est heureux et la maison est fière, s’il naît un
garçon ; mais tout est différent s’il vient au monde une pisseuse.
« Hè megliu avè una femina che esse senza figlioli. » (v. ziteddi)
Il vaut avoir une fille que se trouver sans enfant.
Si u primu ziteddu bramatu era
una femina, par via di raghjoni pratichi d’aiutu di a mamma, i masci aviani un
più gran valori pà a prusperità di a casa. In fatti, a femina pà u più,
s’alluntanava da a casa una volta maritata, inveci chì u masciu si ni stava
vicinu o ancu in casa paterna fendu un « appicciu », dendu più valori à u casali.
Si le premier enfant souhaité était la fille, pour des raisons
pratiques d’aide à la mère, les garçons bénéficiaient d’une plus grande valeur
dans la prospérité de la maisonnée. En effet, la fille avait plutôt tendance à
quitter le foyer après le mariage, alors que le fils se rapprochait ou s’installait même dans la
maison ou dans un « extension », apportant au foyer une plus value.
« Avoir trois filles, c’est dormir la porte ouverte. » (Tout
ce qu’on possède partira avec la dot). (Coréen)
« Une bonne fille vaut à
elle seule plus que sept fils. » (Russe qui valorise plutôt le
contraire)
« Le fils est le support de la maison, la fille, le butin d’autrui. » (Géorgien)
« Le fils nait tourné vers l’âtre, la fille tournée vers la porte. » (Chinois)
« Sept fils procurent aux enfants un fauteuil au paradis, sept filles, une place en enfer. » (Juif)
« Quand la fille naît, même les murs pleurent. » (Roumain)
« Quand naît une fille, c’est comme si sept voleurs pénétraient dans la maison. » (Polonais)
« La mère la plus heureuse en fille est celle qui n’a que des garçons. » (Chinois)
« Une fille, c’est une marchandise qu’on vend à
perte. » (Chinois)
« Morta a moglia, si porta a so famidda appressu. » (v. morti, matrimoniu)
La femme décédée entraîne avec elle toute sa famille.
A famidda « appiccicaticcia », vol’dì quidda u
ghjennaru o di a ghjennara, hè liata tantu chè u coppiu hè unitu. Quandu si
spiccani hà tindenza à perda u statutu di « parintia ». Ancu a morti
pò essa quidda chì spicca i famiddi. Sighi di u cantu affittivu com’è quiddu di
u patrimoniu ugnunu ripidda a so strada è u so « clan » di famidda.
La famille « par
alliance », c'est-à-dire celle de la bru ou du gendre, a des liens tant
que le couple est uni. En cas de séparation elle a plutôt tendance à perdre le
statut de « parenté ». La mort aussi peut être un facteur déclenchant
cet éloignement. Aussi bien sur le plan affectif que patrimonial chacun reprend
sa route et son « clan » familial.
« Morte la
fille, mort le gendre. » (Français)
« Les frères
sont comme les membres d’un même corps, tandis que le conjoint n’est qu’un
vêtement dont on peut se séparer. » (Vietnamien)
« Famiglia qualc’una, razza manc’una. »
Famille quelconque, aucune race.
« Hè di famiglia bè è di casata megliu. » (v. ricchezza)
Il est de bonne famille et
bien nanti.
« À nozzi (à matrimonii) è à doli si cunnosci i soi. » (v. morti, matrimoniu)
« À e nozze è à a morte
si cunnosce chì hè più forte. »
Aux mariages et aux enterrements, on reconnaît les siens ou bien qui a
la plus grande parenté.
Ch’iddu sia par i matrimonii o pà
i doli, a famidda duvia accoddasi è attistà l’evenimentu par una vera prisenza.
A quantità era d’una impurtanza capitali par bè muscià a piazza suciali di a
famidda. Sta manifestazioni sirvia dinò à mantena a famidda unita è vicina. In
tempu di pocu è micca cumunicazioni, a
famidda in dolu o in festa, riciviva quiddi chì stavani à luntanu. Un ripastu
in cumunu accumpagnava stu mumentu (a manghjaria, u cunfortu).
Aussi bien pour les mariages que pour les deuils la famille devait se
réunir et marquer l’évènement par une présence effective. Le nombre avait une
importance capitale pour situer socialement la famille. Cette manifestation
avait aussi pour but de garder la famille rapprochée et unie. Lorsque les
communications étaient presque inexistantes, la famille en deuil ou en fête
accueillait ceux qui habitaient loin. Un repas en commun accompagnait cet
moment (a manghjaria, u cunfortu).
« Taddami mani è peda è lampami incù i mei. »
Coupe moi mains et pieds
mais jette moi dans ma famille.
Di l’impurtanza di u stintu famigliali in stu pruverbiu è in quiddi chì suvetani.
De l’importance des liens familiaux à travers
ce proverbe et ceux qui suivent.
« Les frères sont comme les membres d’un même corps, tandis que
le conjoint n’est qu’un vêtement dont on peut se séparer. » (Vietnamien)
« Prima à i toi è à
l’altri si tù poi. »
« Falla à tutti si tù poi, ma chì i primi siani
i toi. » (v. educazioni)
Pense d’abord à ta famille et ensuite aux autres si tu
peux.
Lien familial très
fort.
« Aiuta i tuoi, e altri se puoi. » (Talianu)
« Qui abandonne les siens est abandonné de
Dieu. » (Espagnol)
« Teniti incù i toi
è incù l’altri si tù poi. »
Aime d’abord les membres de ta famille et les autres si tu le
peux.
« À chì si stacca di i soi, spessu suspira. »
Celui qui s’éloigne des siens, soupire souvent.
« U sangu cheri u sangu. »
Les liens du sang se recherchent.
« Sangue chiama sangue. » (Talianu).
« U sangu stringhji, l’acqua
sfughji. »
« L’acqua corre, u
sangue strigne. »
Les liens du sang resserrent (unissent), l’eau s’enfuit.
« U sangue allonga ma
ùn si spinghje. »
L’eau court,
le sang resserre (unit). Les liens du sang se relâchent mais ne disparaissent
jamais.
« Acqua corre e sangue stringe. » (Talianu)
« Il sangue non è acqua. » (Talianu)
« La sangre es más densa que el agua. (Spagnolu)
« On ne
change pas le sang en eau. » (Les liens du sang sont
indestructibles). (Albanais)
« Le sang est plus épais que l’eau. »
(Africain)
« U sangui ùn si vendi micca à baiocchi
sunnanti. »
Le sang ne se vend pas contre des espèces sonnantes.
« Avè sangue di cimicia. »
Avoir du sang de punaise.
« Avoir du sang de navet. » (Français)
« Chì da i soi si parte pianghjendu ci torna. »
Celui qui se sépare des siens y retourne en pleurant.
« Chì si parte da i soi prestu suspira. »
Celui qui se sépare des siens bientôt en souffre.
« Corcia famiglia chì ùn accende fornu. »
Malheureuse la famille qui n’allume
pas le four.
Allusion faite à la fournée
hebdomadaire qui permettait à chaque famille d’avoir « son pain »,
symbole de la vie.
« Se mi vede è ùn mi piglia corcia hè quella
famiglia. »
Malheur à la famille qui me voit et ne me prend pas.
« À chì hà pocu ghjudiziu è pocu ne piglia, corciu u babbu è corciu a famiglia. » (v. ghjudiziu, tuntia, babbu, puvertà)
Pauvre père et pauvre
famille là l’intelligence est rare.
« Quand on court après l’esprit, on attrape la
sottise. » (Montesquieu)
« Chì hà un figliolu solu, ci pò cuntà pocu. »
On ne doit pas beaucoup
compter sur le fils unique.
« Chì hà un ochju solu spessu si lu tocca. » (Fig.) (v. ziteddi )
Celui qui n’a qu’un seul
œil, le touche souvent. (Figuré)
« Uno y ninguno, todo es uno. » (Spagnolu)
« N’avoir
qu’un enfant c’est ne pas en avoir. » (Espagnol)
« Parenti par via di i denti. »
Les parents sont les dents, les amis sont des appendices.
« I parenti sò i denti, l’amici appendici. » (v. manghjà è bia, amicizia)
Se dit de qqn. qui se rapproche uniquement par intérêt.
« I parienti sunu i dienti.” (Calabria)
« I parenti sono come le scarpe, più son stretti, più fanno male. » (Talianu)
« Tra Santu e
Pasquale sò più parenti che amici. »
Entre Toussaint et Pascal ils sont davantage parents
qu’amis.
“Più vicinu sò i denti chè i parenti.” (v. amicizia)
Les dents sont plus proches que les parents.
L’amicizia hè prisintata com’è un valori sicuru in i pruverbii chì suvetani :
Contrairement aux idées répandues, les parents ne semblent pas avoir
une grande estime dans ce proverbe. Les querelles familiales liées aux partages
(à comparer à tout ce qui tombe sous les dents) conduisent souvent les membres
de la même famille à l’inimitié.
« Più vicino è il dente, che alcun parente. » (Talianu)
« Fratelli coltelli (flagelli). » (Talianu)
« Lite di fratelli, lite di cane. » (Talianu)
« Pan di fratelli, pan di coltelli. » (Talianu)
“ I parenti sono come le scarpe : più sono stretti, più fanno male . » (Talianu)
« Plus proches sont les dents que les
parents. » (Roumain)
“I parenti i più fideli sò i soldi.” (v. soldi)
Le plus sûr parent est l’argent.
“ I poveri non hanno parenti . » (Talianu)
« Lu poviru e malatu nun havi parintatu. » (Sicilia)
« Où il n’y a pas
d’argent, il n’y a pas de parents. » (Juif)
« Vali più amicizia chè parintia. » (v. amicizia)
L’amitié vaut plus que la parenté.
L’amitié est présentée comme une valeur sûre dans
les proverbes :
« Parént, sarpént ; Fradò, curtì ; surel, quadrèl. » (Emilia)
« Meglio un amico che cento parenti, pure ricchi e potenti. » (Talianu)
« Mezus unu bonu amigu qui non unum alu parente. » (Sardegna)
« Val più un amico che cento parenti. » (Talianu)
« Más vale un amigo que parente ni primo. » (Spagnolu)
« Más vale el ruego del amigo que el hierro del enemigo. » (Spagnolu)
« Un ami
vaut mieux qu’un frère. (Africain)
« Le sort donne des
parents, le choix des amis. (Anglais)
« Amis valent mieux
qu’argent. (Français)
« Il vaut mieux un bon
ami que plusieurs paires de bœufs. (Serbo-Croate)
« Un ami sincère vaut
mieux qu’un parent. (Espagnol)
« Un frère est un ami
donné par la nature. (G. Legouve)
« Avoir des amis c’est
être riche. (Espagnol)
« In u bisognu si cunnoscenu i soi. » (v. bisognu)
C’est dans le besoin qu’on
reconnaît les siens.
« L’odiu più forte è
quellu chi nasce fra parenti. » (v. odiu)
La haine la plus tenace est celle qui anime des parents.
En effet il n’est pas rare de constater les haines tenaces et parfois
cruelles qui naissent entre proches
parents pour des problèmes d’héritage, de limites…
« En opposant la haine à la haine, on ne fait que la
répandre, en surface comme en profondeur. »
(Mahatma Gandhi)
« Qui aime bien châtie bien. » (Français)
« Parintia di quartu di culu. »
Parenté inexistante.
« Ùn guardà quantu ti
vengu, guarda quantu ti tengu. »
Ne t’attarde pas sur la parenté, n’oublie pas combien je
t’aime.
« Dimmi quant’è tù mi
teni, è micca ciò chì tù mi veni. »
Dis moi combien tu m’aimes et non combien on est proche.
« Dì comu tù mi teni, no comu tù mi veni. » (v. amicizia,
amori)
Dis moi combien tu m’aimes et non notre lien de parenté.
Appuculera di l’impurtanza di a parintia à prò
di l’amicizia o di l’affizzioni vera è sincera.
Relativité de
l’importance de la parenté au bénéfice de l’amitié ou de l’affection vraie et
sincère.
« Ama chi t’ama, rispondi a chi ti chiama. » (Talianu)
« L’intaressu hè u più gran nimicu di a
parintia. » (v.
intaressu)
L’intérêt est le plus grand ennemi de la parenté.
« Focu minori, famidda minori ; focu maiori, famidda
maiori. »
Petit foyer, petite
famille ; grand foyer, grande famille.
« Duv’ellu ci hè cugnate in casa, ci hè spessu malora
(guerra). » (v.
matrimoniu)
La mésentente règne dans une maison où il y a plusieurs belles-sœurs.
« Avec un âne, tu possèdes un fils ; avec un gendre, tu ne possèdes qu’un âne. » (Kurde)
« Les frères sont comme les membres d’un même corps, tandis que
le conjoint n’est qu’un vêtement dont on peut se séparer. » (Vietnamien)
« Amitié de gendre,
soleil de décembre. » (Français)
« Amour de gendre,
soleil de décembre. » (Occitan)
« Deux chats dans le
même sac, deux brus dans la même maison. » (Lituanien)
« Lorsqu’il y a beaucoup de belles-filles, la marmite
n’est pas récurée. » (Chinois)
« À chì ùn la face à u parente, ùn la face à niente. » (v. aiutu)
Qui n’aide pas ses parents,
n’aide personne.
« L’assistance qu’on doit aux parents malheureux est un
impôt qui vient des ancêtres. » (Maori)
« Un bon parentatu vale spessu più d’una ricchezza. »
Une bonne parenté vaut souvent davantage que la richesse.
« Hè megliu ad esse parente di a vacca chè di u
boie. »
Les parents de la femme sont plus aimés et mieux lotis que ceux
du mari.
« U megliu parente hè quellu chì mi face bè. »
Le meilleur des parents est celui
qui me fait du bien.
« Cù dinari è amicizia
si torci u nasu à a ghjustizia. »
Avec de l’argent, le soutien des parents et des amis on peut infléchir le cours de la justice.
« Tra parenti, denari è amicizia si vince ancu a
ghjustizia. » (v. puteri, amicizia,
soldi, ghjustizia)
Avec des parents, de l’argent et des amis on est plus fort que la justice.
« Quattrini e
amicizia rompon le braccia alla
giustizia. » (Talianu)
« Chi compra il magistrato, vende la giustizia. » (Talianu)
“ Donato a rotto il capo a Giusto . » (Toscana)
« Chi compra el giudice, vendi la giustizia. » (Venezia Giulia)
« Dádivas quebrantan peñas. » (Spagnolu)
« El dar quebranta las peñas." (Spagnolu)
« Avec une bourse au cou, personne ne peut être pendu. » (Russe)
« Le juge est comme l’essieu de la charrette : dès qu’on le graisse il cesse de grincer. » (Roumain)
« La poche du juge est comme la bedaine du pope. » (Russe)
« La justice a été faite pour les riches et le châtiment pour le pauvre. » (Grec)
« L’or posé sur l’acier ramollit ce dernier. » (Avec de l’argent, on obtient des faveurs) (Persan)
« Qui a de l’argent a des pirouettes. » (Français)
« Souvent la justice penche du côté où penche la bourse. » (Scandinave)
« Les cadeaux aplanissent bien des difficultés, le don humilie rocher et monts. » (Français)
« Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de
cour vous rendront blanc ou noir. » (La Fontaine)
« La justice, c’est six mille ans d’erreurs judiciaires. » (Robert Brasillach)
« La justice est une si belle chose qu’on ne saurait trop
cher l’acheter. » (Alain René Lesage)
« Più
hè parenti, più entri. »
Plus
on est parent plus cela rentre.
Plus on a de lien de
parenté, plus on a de prédispositions à avoir des relations amoureuses.
« U parenti para. » (v. ghjustizia)
Le « Parent » protège.
Il intervient dans le
besoin ou dans le cours de la justice.
« Mischinu quellu chì rinega u so sangue. »
Malheureux celui qui renie
son sang.
« Curciu à chì ùn hà un parenti in Cervioni. » (v. paesi)
Malheureux celui
qui n’a pas de parenté à Cervioni.
« Si tù ùn hai parenti in
Fium’Orbu, se beddu chè leccu. » (v. paesi)
Si tu n’as pas de parents dans le Fium’Orbu, tu es cuit, tu es en
danger.
« Chì si parte da i soi, spessu suspira. »
Celui qui se sépare des siens, souvent le regrette.