Niscintria, distrazzioni, imprudenza:

Naïveté, inattention, imprudence:

 

« Ùn ti fà mai troppu povaru nè troppu cuglionu. » (v. puvertà, suttumissioni, bravezza)

Ne te montre jamais ni trop pauvre ni trop couillon.

« À i troppu astuti (bravi) li scappanu e braghe. »  (v. bravezza)

Les gens trop gentils perdent leur pantalon.

«  Tanto es lo de más como lo de de menos. » (Spagnolu)

 «  Trop bon, trop couillon. » (Français)

«  Un homme bon on le dit bête ; un homme doux on le dit stupide. » (Cambodgien)

«  Ne fait pas semblant d’être pauvre devant qui ne te fera pas riche. » (Danois)

«  L’homme n’est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête. » (Pascal)

«  La tolérance est la vertu du faible. » (Marquis de Sade)

«  L’homme qui pardonne à son ennemi en lui faisant du bien ressemble à l’encens qui embaume le feu qui le consume. » (Indien)

«  Notre chien est si bon que le renard a fait ses petits dans notre poulailler. » (Russe)

«  La sagesse est dans le juste milieu. » (Français)

« Chjode un ochju hè spessu carità. Chjodeli tutt’è dui hè sempre scimità (una calamità). »

Fermer un œil est signe de charité, les fermer tous les deux est signe de bêtise, de naïveté.

«  Sot poisson qui se laisse prendre deux fois au même appât. » (Anglais)

«  Qui me trompe une fois, honte à lui ! Qui me trompe deux fois, honte à moi ! » (Anglais)

« Cambià fighi pà sorbi. »

« Cambià fighi pà fiaschi. » (v. campagna)

Changer des figues contre des sorbes (des gourdes).

«  Donner (rendre) un pois pour une fève. » (Français)

«  Prendre bren pour farine. » (Français)

« C’est un marché de dupes. » (Français)

«  Echanger qqch. contre un plat de lentilles. » (Français)

« Cambià boi pà capri guerci. » (v. boiu, capra)

Echanger des bœufs contre des chèvres borgnes.

« Dar gato por liebre. » (Spagnolu)

 « Changer son cheval borgne pour un aveugle. » (Français)

« C’est un marché de dupes. » (Français)

« Stà com’è un bucali. »

Avoir l’air niais.

« Fà a ghjatta morta. »  (v. ghjatta)

« Faire la Sainte Nitouche. » (Français

« Perda l’abbaghju. » (v.caccia)

Perdre l’aboiement. Perdre le nord ou la parole.

« Ùn hà nè capu nè coda. »

Il n’a ni queue ni tête.

« Muscià a coda. »

« Laisser passer le out de l’oreille. » (Français)

« Avè l’ochji impannellati. »

Avoir les yeux bandés ; faire l’autruche.

« Avè un capu pienu di mocci. »

Avoir une tête pleine de vent.

« Chì tosu manda, tosu aspetta. »

Celui qui envoie un tondu, l’attendra longtemps.

« Ir por lana y volver trasquilado. » (Spagnolu)

 « Tel qui part en quête de laine, s’en revient tondu. » (Anglais)

« Tel est pris qui croyait prendre. » (Français)

« Tel croit guiller Guillot que Guillot guille. » (Français)

« Si tu fais l’âne, ne te plains pas que les gens te montent dessus. » (Américain)

« Falà in cantina senza bucali. »

« Hè scesu in cantina senza mezzetta. »

Descendre à la cave sans récipient (pour rien).

«  Chi non ha secchia, non vada al pozzo. » (Talianu)

 «  Marcher à côté de ses pompes. » (Français)

« Và à circà l’acqua cù u spurtellu. »

Il va chercher l’eau avec un panier.

“ Andare per acqua col vaglio.” (Talianu)

 «  Celui qui veut gagner de l’argent sans en avoir ressemble à celui qui veut porter de l’eau dans un crible. » (Arabe)

« Ùn vidi mancu i corba in  a nivi. »  (v. corbu)

« Ùn vidi mancu i muschi  (i corba) in u latti. »

« Ùn vidi mancu l’acqua in mari. »

Il ne voit même pas les corbeaux dans la neige, les mouches dans le lait, l’eau dans la mer.

« Ùn vede mancu quant’ell’hè longu u so nasu. »

Il ne voit même pas combien est long son nez.

«  No ver más allá de sus narices. » (Spagnolu)

«  Ver la paja en el ojo ajeno y no la viga en el nuestro. » (Spagnolu)

“ Tener telarañas en los ojos.” (Spagnolu)

 «  Il ne voit pas plus loin que le bout de son nez. » (Français)

«  Être dans la lune. » (Français)

«  Avoir un bandeau (une toile d’araignée) sur les yeux. » (Espagnol)

« Avè l’ochji fruderati di prisuttu. »

Ne pas voir ce qui est évident.

«  Avoir les yeux bordés d’anchois. » (Français)

« Hè passata liscia. »

On ne s’est aperçu de rien.

« S’annigaria in un bichjeri d’acqua. »

« Affocare in un bicchier d’acqua. » (Talianu)

«  Tropezar en una china. » (Spagnolu)

«  Tropezar en un garbanzo. » (Spagnolu)

«  Se noyer  dans un verre (une goutte)  d’eau. » (Français)

«  Se noyer dans un crachat. » (Français)

«  Une tempête dans un verre d’eau. » (Français)

« Ùn si ni sorti mancu in flacchina. »

« Ùn si ni sorti mancu in calzunetti. »

Il ne s’en sort pas. Il n’a pas les moyens de le faire.

« Ùn trova mancu l’acqua in mari. »  (v. mari)

Ne pas trouver l’eau dans la mer.

« Ùn truvà u boiu in l’arghja. »

Ne pas trouver le bœuf dans l’aire de battage.

« Ùn trova mancu pane ind’a meria. »

Ne pas trouver le pain dans le pétrin.

« Ùn hà micca invintatu a pulvara. »

Il n’a pas inventé la poudre. De qqn. qui est peu futé.

« More di fame vicinu à a meria piena di pane. »

Mourir de faim près du pétrin plein de pain.

« More di sete à u pè di a funtana. »

Mourir de soif près de la fontaine.

«  No hallar agua en la mar. » (Spagnolu)

 «  Ne pas trouver d’eau dans la rivière. » (Français)

«  Ne pas voir une vache dans un couloir. » (Français)

«  Il ne faut pas lui en demander trop. » (Français)

« Li faristi creda chì u mari hè siccu. »  (v. mari)

On peut lui faire croire que la mer est asséchée.

«  No todo es vero lo que suena el pandero.” (Spagnolu)

 «  Faire voir la lune en plein midi. » (Français)

«  Il ne faut pas croire tout ce qu’on dit. » (Français)

« Fà cullà l’ovu pe’ a catena. »

Faire monter l’œuf le long de la chaîne.

«  Tener buen estòmago. » (Spagnolu)

«  Faire avaler des couleuvres. » (Français)

« Roncu di sumere (d’asinu) ùn ni colla in celu. » (v. asinu)

Les braiements de l’âne n’atteignent pas le Seigneur.

«  Raglio d’asino non arriva in cielo. » (Talianu).

 « Pardunà hè di cristianu, sminticà hè di cuglionu. »

Pardonner est un acte chrétien, oublier est un acte imbécile.

„Perdunà hè da omu, scurdassi hè da bestia.“  (v. animali)

Pardonner est un acte digne d’un homme, oublier est un acte bête.

«  Chi perdona ai tristi, nuoce ai buoni. » (Talianu)

 «  « Pardon » ne guérit pas la bosse. » (Français)

«  Pardonner n’est point oublier. » (Allemand)

«  Ne sois pas juste à l’excès, ni sage outre mesure. Pourquoi te rendrais-tu stupide ? » (Ancien Testament)

« Hè andatu beccu è turratu capra. »   (v.  capra)

Il est parti bouc et il est revenu chèvre.

«  Chì asino nasce, asino muore. » (Talianu)

 «  Il est revenu Grosjean comme devant. » (Français) 

«  Une oie vola au dessus du Rhin et oie elle revint. » (Islandais)

« Chjode l’usciu dopu ch’ell’hè scappatu u purcellu. » (v. purceddu)

Il ferme la porte après que le cochon s’est enfui.

« Dopu chè Santa Chjara fù arubbata, fecinu e porte di ferru. »

Après le vol de Sainte Claire, on mit des portes en fer.

«  Chiudi la stalla dopo scappati i buoi. » (Talianu)

«  Non chiudere la stalla quando i buoi sono scappati. » (Talianu)

«  A nu val insarâ la stala duopo c’al puorco zi scampà. » (Istria)

“ Al asno muerto, la cebada al rabo.” (Spagnolu)

«  La casa quemada, acudir con el agua. » (Spagnolu)

«  Al muerto dicen : queréis ? » (Spagnolu)

 «  Quand la jument est sortie, il n’est plus temps de fermer l’étable. » (Français)

«  Il est trop tard pour fermer la porte de l’écurie quand le cheval a été volé. » (Anglais)

«  Quand les chevaux sont échappés, on répare l’écurie. » (Allemand)

«  C’est trop tard fermer le puits quand l’enfant est noyé. » (Danois)

«  Quand les chevaux sont volés, il ferme l’écurie. » (Lituanien et Turc)

«  Faire attention à l’écurie quand le cheval est perdu. » (Coréen)

«  On ne tend pas le piège après le passage du gibier. » (Africain)

«  Ferme l’étable. Le loup a mangé les brebis. » (Italien)

«  Après la mort, le médecin. » (Espagnol)

«  Quand le veau s’est noyé, on comble la fosse. » (Néerlandais)

«  Inutile de gronder le chat, quand le fromage est mangé. » (Français)

«  On couvre le puits quand l’enfant est tombé dedans. » (Allemand)

« Il est inutile de se presser quand l’eau est partie. » (Basque)

« Chjachjari dopu pranzu. »

Des discours d’après dîner.( Des propos sans suite.)

« Parla com’è una sporta sfundata. »

Dire des choses sans fond.

« À chì si scusa senza esse dumandatu da per ellu si rende cundannatu. »

Celui qui s’excuse sans raison se condamne lui même.

« Chi si scuza senza esser accusato fa chiaro il suo peccato. » (Talianu)

«  Chi se scusa sensa esser acusà, mostra vero el suo pecà. » (Venezia Gliulia)

«  Cui si scusa senz’esseri accusatu, manifestu fa lu sò piccatu. » (Sicilia)

“ Satisfacciòn sin pedirla malicia arguye.” (Spagnolu)

 «  Qui s’excuse s’accuse. » (Français)

« Rigalinu hè mortu. »  (v. rigali, debiti, avarizia)

Celui qui offre des cadeaux est mort.

“ Rigalo è morto e Donato sta male.” (Talianu)

“ Donato è morto e Cortesia (Ristoro) sta male.” (Talianu)

“ Regalà è mmorto e Ddonato sta ppe’ morì.” (Lazio)

“ Buteiga nu vol meisisia. » (Istria).

 «  Le roi qui donne des cadeaux est déjà mort. » (Lituanien)

«  Crédit est mort, les mauvais payeurs l’ont tué. » (Italien)

« Piddà u celi pà padedda.”

Prendre le ciel pour une poêle à frire.

« Piglià impiastru per patasoffie. »

Prendre des emplâtres pour des beignets.

«  Prendre des vessies pour des lanternes. » (Français)

« Piglià fischi per fiaschi. »

Prendre des figues pour des fiasques.

« Piglià fiaschi par umbuti. »

Prendre des fiasques pour des entonnoirs.

« Piglià trifuli per canofari. »

Prendre des tribules pour des œillets.

« Piglià calci pe’ cumplimenti. »

Prendre des coups de pieds pour des compliments.

« Vede luciole pè lanterne. » (v.luciuledda)

 Prendre des lucioles pour des lanternes. 

« Prendere luciole per lanterne. » (Talianu)

«  Confundir retreta con serenata. » (Spagnolu)

«  Prendre des vessies pour des lanternes. » (Français)

«  Prendre son cul pour ses chausses. » (Français)

«  Prendre martre pour renard. » (Français)

“Piglià i nuli per lana barbaresca.”

Prendre les nuages pour de la laine barbaresque.

« Cunfonde mintrastu  è puleghju. »  (v. campagna)

Confondre le menthraste et la menthe pouillot.

Confondre les espèces.

« Piglià calci in culu per cumplimenti. »

Rendre service à qqn. qui s’est mal comporté à votre égard.

 « Face bè, s’ella ti riesce, di cambià pete per vesce. »

Tu as bien raison, si tu le peux, de changer des vessies pour des lanternes.

« Prendre des vessies pour des lanternes. » (Français)

« Chì t’hà purtatu u Bambinu ? »

Quel cadeau t’a fait l’enfant Jésus ?

«  Creer en brujas. » (Spagnolu)

Auparavant pour la Noël, fête religieuse,  les cadeaux étaient offert par l’enfant Jésus. Il est aujourd’hui, remplacé  par le père Noël. L’expression qui suit signifie croire n’importe quoi, être naïf :

«  Croire au père Noël. » (Français)

« Esse di l’abbunati. »

Être trop bon, pigeon, nigaud.

« Una sbirtacata. »

Une pauvre sotte.

« Fà l’assu nanzi l’infurcatura. »

« Fà l’asse avanti l’infurcatura. »

Faire l’axe avant l’enfourchure.

« Mette l’aratu nanzu à i boi. » (v. pressa)

Mettre la charrue avant les bœufs.

«  Non mettere il carro davanti ai buoi. » (Talianu)

«  Faire Quasimodo avant Pâques. » (Français)

«  Mettre la charrue avant les bœufs. » (Français)

«  Il a acheté la bride avant d’avoir le cheval. » (Arabe)

« Dì ( fà crede) chì Cristu hè un ghjaddu. »  (v. ghjaddina)

Dire (faire croire) que Jésus Christ est un coq. (Dire une imbécillité)

«  Dare à intendere che Cristo è morto di sonno. » (Talianu)

 « Faire prendre des vessies pour des lanternes. » (Français)

« Ignurante com’è una narpia (una talpa). » (v. ignuranza)

Ignorant comme un sac en peau de porc ou de  sanglier. (Complètement ignorant)

«  No tiene dos adarmes de juicio. » (Spagnolu)

«  No saber cuántas son cinco. » (Spagnolu)

«  Incapaz de sacramento. » (Spagnolu)

« Ignorant comme une carpe. » (Africain)

 «  Il n’a pas une once de bon sens. » (Espagnol)

«  Bouché à l’émeri. » (Français)

«  Avoir l’esprit aux talons. » (Français)

«  Bête comme une cruche. » (Français)

«  Bête comme ses pieds. » (Français)

«  Ignorant comme une carpe. » (Français)

«  Dur à la détente. » (Français)

«  Bête à manger des chardons. » (Français)

«  Bête  comme un chou. » (Français)

«  Bête à bouffer du foin. » (Français) 

« Faci u tontu (u scemu)  pà ùn pagà gabella. »   (v. tuntia, malizia)

Il fait le fou pour ne pas payer la gabelle (taxe ou impôt).

«  Venir de la huesa y preguntar por la muerta. » (Spagnolu)

«  Dame pan y dime tonto. » (Spagnolu)

 «  Il fait l’âne pour avoir le son. » (Français)

« Ùn hà sali in zucca. »    (v.ignuranza)

Il n’a pas de sel dans la cervelle. (Il  est écervelé)

«  Tener muy poco sal en la mollera. » (Spagnolu)

 «  N’avoir pas beaucoup de plomb dans la cervelle. » (Français)

« Hè zoticu com’è una narpia. »    (v. ignuranza)

Il est sot, niais comme un sac en peau de porc ou de sanglier.

«  Con comme un balai, comme la lune. » (Français).

« Pari un lonzu appesu. »

On dirait un « lonzu » accroché.

«  Pare un salame. » (Talianu)

«  Il a l’air d’une andouille. » (Français)

« Andassini una mani davanti è l’altra daretu. »

S’en aller une main devant et l’autre derrière.

«  Desnudo naci, desnudo me hallo : ni pierdo ni gano. » (Spagnolu)

 «  Être Grosjean comme devant. » (Français)

« À chì campa spirendu, mori cachendu. »

Qui vit sur l’espoir meurt en chiant.

« Chì campa spirendu, more disperatu. » (v.morti, inutilità, spiranza)

Qui vit d’espoir, meurt désespéré.

«  Chi vive sperando, muore cantando. » (Talianu)

« Chi vive nella speranza muore a stento. » (Talianu)

«  Qui vivit isperende, morit cantende. » (Sardegna)

«  Chi c’ viv speranda, meur caganda. » (Piemonte)

«  Chi vive sprando mòre caando. » (Toscana)

“ Chi campa di speranza, disperato muore.” (Talianu)

«  Chi si pasce di speranza, muore di fame. » (Talianu)

«  Chi vive a speranza, fa la fresca danza. » (Toscana)

«  La pazienza l’è la minestra dei bechi e la speranza l’è l’altar dei coioni. » (Veneto)

«  Esperar a que el maná caiga del cielo. » (Spagnolu)

 «  Qui vit d’espoir meurt de désir. » (Italien)

«  Qui ne vit que d’espoir crève. » (Juif)

«  Celui qui vit d’espoir a un mauvais régime. » (Anglais)

«  Celui qui vit d’espoir meurt avec le vent. » (Grec)

«  Celui qui se nourrit de rêves, le vent l’emporte. » (Kurde)

«  Qui se contente d’espérance meurt de faim. » (Turc)

«  C’est dormir toute sa vie que de croire à ses rêves. » (Chinois)

«  Attendre que la manne tombe du ciel (que les alouettes tombent toutes rôties). » (Français)

«  Quand on fera danser les couillons, tu ne seras pas à l’orchestre. » (Marcel Pagnol)

«  En attendant les souliers des morts, on peut aller loin pieds nus. » (Bourbonnais)

«  Si souhaits fussent vrais, pastoureaux seraient rois. » (Français)

«  En souhaitant nul ne s’enrichit. » (Français)

« In bucca chjusa (tangata) ùn ci entri muschi. » (v.  difficultà, musca)

Il n’entre pas de mouches dans une bouche fermée.

«  In bocca chiusa non entran mosche. » (Talianu)

«  ‘N bocca chiusa nen cascò mai pera. » (Abruzzo)

“ Nel piatto coperto non entran mosche.” (Talianu)

«  En boca cerrada no entran moscas. » (Spagnolu)

«  El que no llora no mama.” (Spagnolu)

 «  Dans la bouche fermée n’entrent pas de moustiques. » (Portugais)

«  Qui ne demande rien n’a rien. » (Français)

«  En close bouche, n’entre point mouche. » (Prosper Mérimée)

«  Le pauvre fou qui ferme sa bouche ne gagnera jamais un thaler. » (Espagnol)

« Incù l’acetu ( l’agru) ùn si chjappa muschi. » (v. musca, niscintria)

«  Si pigliano più mosche in una goccia di miele, che in un barile d’aceto. » (Talianu)

«  S’acchiappano più mosche con un cucchiaru de mele, che con una botte de fele. » (Umbria)

«  Más moscas se cogen con miel que no con hiel. » (Spagnolu)

«  Quien pájaro ha de tomar, no ha de oxear. » (Spagnolu)

«  Más vale el ruego del amigo que el hierro del enemigo. » (Spagnolu)

 «  On prend plus de mouche avec du miel qu’avec du vinaigre. » (Français)

«  On attrape plus de mouches avec une bouchée de miel qu’avec un tonneau de vinaigre. » (Danois)

«  On prend plus de mouches avec un rayon de miel qu’avec du tonneau de vinaigre. » (Turc)

«  On n’attrape pas de lièvre avec un tambour. » (Régional : Auvergne)

«  Plus fait douceur que violence. » (Français)

«  On ne prend pas de mouche avec du vinaigre. » (Français)

« Purtà l’acqua à u mari. »  (v. mari)

Inutile de porter l’eau à la mer.

«  Dedans la mer, de l’eau n’apporte. » (Français)

« Vedene quant’è un misgiu in u spurtellu.“  (v. ghjattu)

En voir autant que le chat dans un panier.

«  En voir de toutes les couleurs. » (Français)

« Sò in l’ortu è zappu cù i frati. »  (v. frati)

Avoir la tête dans le sac et ne rien voir d’autre.

« Avoir la tête dans le sac » (Français)

« Avoir le nez dans le guidon. » (Français)

« Essa à ghjudiziu in prestu. »

Être contraint d’emprunter le bon sens.

« Chì raghjunighja cù u ciarbeddu di l’altri, u soiu, u si pò frighja. »

Qui raisonne avec l’intelligence des autres, peut frire sa cervelle.

«  Chi dà ascolto al cervello degli altri, il suo lo può friggere. » (Talianu )

 « À chì faci veda i so soldi, faci veda u so ghjudiziu. »  (v. soldi)

Celui qui étale son argent est peu sensé.

« Hè sughjettu assai à fallì chì ùn pensa prima d’agì. »

Est beaucoup sujet à se tromper qui agit avant de penser (de réfléchir).

« Hà missu a vulpi à mezu à i ghjaddini. »

« Hà messu a volpe tra e galline. »  (v. ghjaddina, vulpi, baruffa)

Il a enfermé le renard dans le poulailler. (Semer la discorde)

«  Encomendar las ovejas al lobo. » (Spagnolu)

 «  Il ne faut pas mettre le loup berger. » (Régional : Agen)

«  Enfermer le loup dans la bergerie. » (Français)

«  Folle est la brebis qui au loup se confesse. » (Français, Allemand)

«  La poule ne doit pas se confesser au renard. » (Français)

«  On ne confie pas à l’hyène le cadavre d’une antilope. » (Africain)

«  Ne confiez pas de sucre aux fourmis. » (Cambodgien)

«  Laissez le coq passer le seuil, vous le verrez bientôt sur le buffet. » (Serbo-Croate)

«  On ne peut confier le lard au chat. » (Persan)

«  On ne dit pas à une poule : « Veille sur mon grain de maïs. » (Baoulé, Afrique)

«  L’hyène ne dort pas avec les moutons. » (Rundi, Afrique)

« Allivà i corba par fassi caccià l’ochja. »  (v. corbu)

Elever des corbeaux pour se faire arracher les yeux.

«  Réchauffer un serpent dans son sein. » (Français)

« Hà cacatu in u spazzatu.”

«  Meter el cucharon. » (Spagnolu)

«  Il a mis les pieds dans le plat. » (Français)

 « Ùn sà s’iddu codda o s’iddu fala. »

Il ne sait s’il monte ou s’il descend.

«  Ne pas savoir sur quel pied danser. » (Français)

« U face ballà nant’à u bacinu. »

Il (elle) en fait ce qu’il (elle) en veut.

« Pare aiugliatu. »

Il semble ivraitisé. (Endormi)

« Aspittà chì i macaroni li falghini da u celi. »

Attendre que les macaroni tombent du ciel.

“Aspittà ch’idda li falghi a manna in bucca.”

Attendre que la manne tombe du ciel.

“I fichi è i lonzi ùn cascanu da u celu. »  (v. manghjà è bia, tranchjara)

Les figues et les « lonzi » ne tombent pas du ciel.

“ A nessuno piovono le lasagne in bocca.” (Talianu)

«  Fugurarse que no hay más que soplar y hacer botellas. » (Spagnolu)

«  Les cailles ne tombent pas toutes rôties du ciel. » (Français)

«  Attendre que les cailles tombent du ciel, toutes rôties. » (Français)

«  Les alouettes rôties ne se trouvent pas sur les haies. » (Français)

«  Les alouettes rôties ne tombent pas dans la cheminée. » (Suisse)

«  Les pigeons rôtis ne volent pas. » (Anglais)

« Se figurer qu’il n’y a qu’à se baisser et à prendre. » (Espagnol)

«  Le fruit mûr tombe de lui-même, mais il ne tombe pas dans la bouche. » (Chinois)

«  Les oiseaux rôtis ne volent pas en l’air. » (Créole)

« U s’hani ghjucatu à a risa. »

Ils en ont fait leur jouet.

«  Ils l’ont tourné en bourrique. » (Français)

« U s’hà datu pà un bucconu. »

«  Il l’a donné pour une bouchée de pain. » (Français)

« Quand’unu tene a coghja, l’altru si lecca. » (v. inghjustizia, prufittera, opportunità)

Quand l’un tient la louche, l’autre se lèche les doigts.

«  C’è chi semina e chi raccoglie. » (Talianu)

«  C’è chi tira il carretto e chi sta a sedere. » (Talianu )

«  Cui si mangia l’ossu e cui si mangia ‘a pruppa. » (Calabria)

«  Uno fa il letto e l’altro si sdraia. » (Talianu)

«  Un a fa la supa e un aotr la mangia. » (Piemonte)

«  Uno leva la lepre e un altro la piglia. » (Talianu)

«  Uno lavanta la saza y atro la mata. » (Spagnolu)

«  Unos tienen la fama y otros cardan la lana. » (Spagnolu)

 «  S’engraisser de la sueur des autres. » (Français)

«  L’un a mangé les figues et l’autre les a payées. » (Grec)

«  L’un bat les buissons et l’autre prend les oiseaux. » (Français)

«  Qui hésite et bat les buissons, un autre vient qui prend l’oisillon. » (Anglais)

«  L’un soigne le cheval, l’autre le monte. » (Espagnol)

« Fassila cuzzà. »

«  L’avoir dans le dos (le baba). » (Français)

« A vidani ancu i cechi.”

Même les aveugles le voient.

«  Dar al diablo el hato y el garabato. » (Spagnolu)

«  Cousu de fil blanc. » (Français)

« Ghjucà à a risa. »

«  Être la risée. » (Français)

«  Tourner en dérision. » (Français)

« Chì di l’altri si veste, hè prestu spugliatu. »

Celui qui s’habille avec les habits des autres est vite déshabillé.

«  Qui bâtit hors de ses terres perd son mortier et ses pierres. » (Français)

« Chì hà bisognu di dui avisi hè pocu ghjudiziosu. »

Qui a besoin d’être avisé deux fois, est peu judicieux.

« Chì hà i so comudi è ùn si ne ghjova ùn trova un cunfessore chì l’assolva. »

Celui qui n’utilise pas les comodités qu’il possède ne trouve pas de confesseur pour l’absoudre.

« Carcà u fucile pè a bocca. »  (v. caccia)

Charger le fusil par le bout du canon.

«  Cargar el fusil por la boca. » (Spagnolu)

 «  Ecorcher l’anguille par la queue. » (Français)

« Truvà a fica sallitoghja. »  (v. agricultura)

Trouver la figuier sur lequel on peut grimper.

«  Trouver la bonne poire. » (Français)

« Saccu pinnutu cascami in manu,

ti vogliu dà un bacinu di granu ! »

Sac garni de plumes tombe dans mes mains et je te donnerai un boisseau (décalitre) de blé !

“ Pane di grano, saltami in mano.” (Talianu)

 « Bancaruchjè ! compra  à quattru è vendi à trè ! »

« Ghjenti d’Auddè, compra à quattru è vendi à trè. »  (v.paesi)

Colporteur! Il achète à quatre et il vend à trois !

Habitants d’Auddè, qui achètent à quatre et vendent à trois (vendre à perte).

«  Y être de sa poche. » (Français)

« Compra à quattru è vendi à trè. »

Mal gérer ses affaires.

« Compra u ghjornu è vendi a notti. »

Acheter le jour et vendre la nuit.

« Fà u negoziu di mamma Brenna. » (v. ignuranza)

Faire le négoce de mère « Brenna ». (Vendre à perte)

«  Y être de sa poche. » (Français)

« Gnocaru cum’è un capicursinu. »  (v. paesi)

 Lourdauds comme les habitants de Capicorsu.

 « Chì conta senza l’osteraghju, conta duie volte. »  

Qui compte sans l’aubergiste compte deux fois.

« Chì paga prestu paga dui volti. » (v. bravezza, debiti, soldi)

Qui paie vite paie deux fois.

« A chi fa i conti avanti l’oste, comien farli due volti.’ » (Talianu)

«  Chi dà per primo dà due volte. » (Talianu)

« Chi paga subito, paga due volte. » Talianu)

«  Non fare il conto senza l’oste. » (Talianu)

« Chi vuol il lavoro mal fatto paghi inanzi tratto. » (Talianu)

«  Chi paga prestu, paga dui voti. » (Calabria)

«  Quien da primero da dos veces. » (Spagnolu)

„ Quien da luego da dos veces.“ (Spagnolu)

«  Qui tôt l’accorde donne deux fois. » (Français)

«  Qui paie mal paie deux fois. » (Français)

«  Qui compte sans son hôte, il compte deux fois. » (Français)

« Qui doit à Pierre et paie François paie une autre fois. » (Basque)

«  Pour payer et mourir on a toujours le temps. » (Espagnol)

«  Qui donne tôt donne deux fois. » (Français)

« Musicien payé d’avance n’a jamais fait bonne musique. » (Catalan)

« Quand’u cane ( braccu) piscia, a levra si  ne và. »  (v. ghjacaru, vulpi)

Le temps que le chien chie, le renard s’est enfui.

«  Pecora che bela, perde il boccone.. » (Talianu)

«  Mentre il cane piscia, la lepre sbietta. » (Talianu)

 «  Tandis que le loup chie, la brebis s’enfuit. » (Lamesangère, 1 821)

«  Tant  que le chien pisse, le lièvre s’enfuit. » (Belgique)

«  Brebis qui bêle, perd la goulée. » (Français)

« Lampassi in bocca à i cani. »  (v. ghjacaru, nucenza)

Se jeter dans la gueule des chiens.

A rifarenza à u ghjacaru in lingua corsa hè da avvicinà da a rifarenza à i lupi in francesu. Sarà par via chì in Corsica ùn ci hè mai statu lupi ?

La référence aux chiens en langue corse est à rapprocher de la référence aux loups en français. Est-ce dû au fait que la Corse n’a pas connu de loups ?

«  Ponere en las astas del toro. (Spagnolu)

«  Se jeter dans la gueule du loup. (Français)

 « Ùn avè nè coghju nè carne. »

N’avoir ni peau ni viande.

«  Être Grosjean comme devant. » (Français)

« Firmassi à cuddi in manu. »

Rester les couilles dans les mains.

«  N’avoir plus que les yeux pour pleurer. » (Français)

« Li face vede di ghjornu notte. »

Il le trompe en lui faisant croire qu’il fait jour de nuit.

«  Faire voir la lune en plein midi. » (Français)

« Fà cullà l’ove pe’ a catena. »

Faire monter les œufs le long de la chaîne.

 « Chì troppu mira, cortu pesca. »

Qui vise trop, ne prend rien.

«  La pecora che bela perde il boccone. » (Talianu)

«  Oveja que bala, bocado pierde. » (Spagnolu)

 «  Brebis qui bêle, perd sa goulée. » (Espagnol)

« Cacciassi a siti cù u prisuttu magru. »

Etancher sa soif avec du jambon maigre (réputé salé).

«  En mangeant de la saumure, pense à la soif qui t’attend. » (Vietnamien)

« Apporter des fagots pour éteindre l’incendie. » (Chinois)

« Chì alza l’anca, perdi la panca. »

Qui lève la jambe, perd le banc.

« Chì alza l’anca, perdi locu  è panca ; ma chì ci si pone, hè degnu di bastone. »  (v. casa)

Qui lève la jambe, perd la place et le banc ; mais qui la prend reçoit des coups de bâton.

«  Chi va al gioco, perde il loco. » (Talianu)

«  Chi va all’osto, perde il posto. » (Talianu)

« Chi va via perde il posto all’osteria. » (Talianu)

«  Chi alza el culo perde el scagno. » (Veneto)

«  Chi aôssa l’anca, perd la banca. » (Piemonte)

«  Quién va a Sevilla, perde su silla. » (Spagnolu)

«  Qui va à la chasse perd sa place. » (Français)

«  C’est aujourd’hui la Saint-Lambert,

   Qui quitte sa place la perd ;

   C’est aujourd’hui la Saint-Laurent,

   Qui quitte sa place la reprend. » (Français)

“Circà i sticcatelli è ùn vede i travi.”

Chercher la petite bête et ne pas voir la poutre.

«  Dejar la fuente por el arroyo. » (Spagnolu)

«  Soltar el pájaro de la mano por el buey que va volando. » (Spagnolu)

 «  Voir la paille dans l’œil du voisin et ne pas voir la poutre dans le sien. » (Français)

«  Lâcher la proie pour l’ombre. » (Français)

« Quandu Pasqua cascarà di maghju. »  (v. maghju)

Quand Pâques tombera au moi de mai. (Impossible)

“ Cuando meen las gallinas.” (Spagnolu)

«  Quand les chats siffleront, à beaucoup de choses nous croirons. » (Rég. Agen)

«  Quand les poules auront des dents. » (Français)

« Ballarine bizzusetta si lascia ancu fà l’anchetta. »

Danseuse simple d’esprit se laisse berner facilement.

 Il se fait manger le nez par les mouches.

«  Si fà mangiare il naso dalle mosche. » (Talianu)

«  Tener buen estomago. » (Spagnolu)

 «  On lui fait avaler des couleuvres. » (Français)

« Mischinu à chi ùn sà dì a so ragione. »

Malheureux celui qui ne sait pas s’expliquer.

« Nuvellu, tuttu bellu. »  (v. biddezza, nucenza, apparenza)

«  Cosa novella per tre giorni è bella. » (Talianu)

« Di novello tutto par bello. » (Talianu)

«  De novell tuttcoss è bell. » (Lombardia)

«  Tout nouveau, tout beau. » (Français)

«  Nouveau chant plait aux gens. » (Allemand)

« L’omu ùn si mena nantu à e schinche. »

Personne ne donne des verges pour se faire fouetter.

« Circassile cù a ruspula. »

« Circalle cù u ruspulone. »

« Circà pilacca è pan’ di granu. »

« Una ne face, una ne pensa. »  (v.pruvucazioni, cattivezza)

Chercher des complications, des noises, des problèmes…

«  Donner des verges pour se faire fouetter (battre). » (Français)

«  Les chercher toutes. » (Français)

« Circà a luna in u pozzu. »

Chercher la lune dans le puits.

« Piglià a luna à mogliu. »  (v. difficultà)

Prendre la lune dans le mouillé.

«  Cercare la luna nel pozzo. » (Talianu)

“ Ver estrellas a medio dìa.” (Spagnolu)

«  Pedir leche a las Cabrillas. » (Spagnolu)

«  Meter la mar en un pozo. » (Spagnolu)

«  Chercher la lune au fond du puits. » (Français)

«  Voir la lune en plein jour. » (Français)

«  Demander la lune. » (Français)

« Si Ghjisè, dumane hè a to festa. »

«  Demain on rase gratis. » (Français)

« Crede di fà l’amore cù a zitella è face cù a zucca. »  (v. apparenza, briachina)

Il ne sait pas ce qu’il fait. Il est ivre.

«  Prendre ses désirs pour des réalités. » (Français)

« Hè andatu a Pasqua in Dumenica. »  (v. festi/mesi)

Il est allé fêter Pâques un Dimanche. (De qqch. d’évident)

« Pocu essa è più pocu fassi hè a vera manera di ghjitassi. »  (v. nascita, vuluntà)

Être peu de chose et se diminuer encore est la vraie manière de se dévaloriser.

« Ùn esse è ùn fassi hè una manera di ghjitassi. »

« Ùn essa è ùn fassi hè una manera di sfassi. »

Ne pas être et ne rien faire pour devenir qqn. est une façon de se détruire.

« Chì hà u comudu è ùn si ne serve ùn trova cunfessore chì l’assolve. »

Qui possède le nécessaire et ne s’en sert pas ne trouve pas de confesseur pour l’absoudre.

« Credi di truvà altrò i sumeri intravati di salciccia. »  (v. asinu)

Tu crois trouver ailleurs des ânes entravés avec des saussices.

« Hè un capu à chjappa. »

«  C’est un tête en l’air. » (Français)

« I Capicursini piantanu un chjodu per ricoglie un palu di feru. » (v. paesi)

Dits naïfs, les habitants du Cap Corse, sèment des clous pour récolter un pieu en fer.

« Hanu pigliatu u pesciu sturiò. »  (v. pesciu)

Ils ont péché l'esturgeon. (Se dit de qqn. de peu intelligent)

« Ils ont inventé le fil à couper le beurre. » (Français)

 « Ùn sà mancu induve ellu stà di casa. »

Il ignore même où il habite. (Se dit de qqn. de simplet ou de fou.)

« Imbuligà u sacru è u profanu. »

Mêlanger le sacré et le profane. (Placer ensemble des choses qui n’ont rien de commun)

« À chì hè in casa quand’ellu piove hè belle mattu s’ellu move. » (v. casa)

Il faut être bête ou fou pour quitter sa maison alors qu’il pleut.

« Qui est à couvert quand il pleut, il est sot s’il se meut. » (Basque)

« Sia d’Arburi, sia di Coghja, frollu di mente è duru di coghja. » (v. paesi)

Que tu sois d’Arburi ou de Coghja, tu es peu intelligent et dur d’oreille.

« Rennu, Rennu, pocu sennu. »  (v. paesi)

Les habitants de Rennu sont réputés être peu intelligents.

« À chì ùn hà ghjudiziu, li entre pè i calcagni. »

Qui n’a pas de cervelle, l’apprend à ses dépens.