Puvertà :

Pauvreté :

 

« Poveru in canna. »

Pauvre en canne.

« Povaru com’è u vennari. »

Pauvre comme le vendredi.

Ultimu ghjornu pà a riserva di pani. Par u più, s’impastava u pani una volta a sittimana, u vennari à sera o u sabatu matina di bon ora. A pasta livava tutta a notti, ed era pronta u sabatu matina. U furru cussì scaldatu, sirviva in suprapiù di a cucitura di u pani, à fà u pani biscottu, i turti, i canistreddi… quandu a timpiratura cuminciava à calà.

Dernier jour pour la réserve de pain. En général, on pétrissait le pain une fois par semaine, le vendredi soir ou le samedi matin très tôt. Il levait toute la nuit, pour être cuit le samedi matin. Le four ainsi chauffé était utilisé, outre la cuisson du pain, à la réalisation de « pain biscuit » (pani biscottu), de tourte, de gâteaux secs… lorsque sa température avait baissée.

«  Más pobre que las ratas. » (Spagnolu)

«  Pauvre comme Job. » (Français)

«  N’avoir pas de chausses. » (Français)

«  Gueux comme un rat d’église. » (Français)

« A puvertà ùn faci vargugna. »  (v. vargugna)

La pauvreté ne fait pas la honte.

«  Esser poveri no xe vergogna. » (Istria)

«  Poveresa non est vilesa. » (Sardegna)

«  Pobreza no es vileza. » (Spagnolu)

 «  Un vieux père et des manches déchirées n’ont jamais déshonoré personne. » (Brésilien)

«  Pauvreté n’est pas honte, mais d’en avoir honte est pauvreté. » (Anglais)

«  Pauvreté n’est pas vice. » (Français)

«  Ce qu’il y a de plus bas au monde, c’est de mortifier la pauvreté. » (Charles Nodier)

«  Pauvreté n’est pas vice, mais mieux vaut la cacher. » (Brésilien)

«  Pauvreté ne déshonore pas. » (Allemand)

«  Les chiens qui ont la queue coupée n’ont pas peur de faire voir leur cul. » (Savoie)

« A puvertà ùn guasta à nisunu. »

La pauvreté ne gâte personne.

« La misère frappe toujours les pauvres. » (Catalan)

« Ne hè à e sambule. »

En être aux oignons sauvages.

« Essa à l’unghja. »

Marcher sur le sabot. Être à bout de ressources.

« Ùn avè cennere in u fuculare. »

Ne pas avoir de cendre dans le foyer. Être démuni de tout.

« Esse à i forni. »

« Être sur la paille. » (Français)

« Manghjà pane è cultellu. » (v.fami)

« Manger du pain sec. » (Français)

« Ne hà à chì li ne porghje. »

Il en est réduit à la mendicité.

« U povaru ùn hà mai asgiu,  à quandu li manca u pani, à quandu u casgiu. »

Le pauvre n’a jamais de bien être, tantôt il lui manque le pain, tantôt le fromage.

Puvertà è sfurtuna sò à spissu appicicati com’è si l’una era a cunsiquenza o a causa di l’altra :

Pauvreté et malchance sont souvent associées comme si l’une était la conséquence ou la cause de l’autre:

«  Toujours la misère tombe sur les pauvres. » (Français) 

«  A pauvre gens la pâte gèle au four. » (Français)

«  Le pauvre mange de la viande quand il se mord la langue. » (Brésilien)

«  La lampe de la pauvreté n’a pas de lumière. » (Persan)

«  Au riche homme souvent sa vache vêle, et du pauvre le loup veau emmène. » (Français)

«  Quand le malheur monte aux genoux du riche, il va jusqu’au cou du pauvre. » (Danois)

«  Au pauvre, même la nuit de noce est courte. » (Polonais)

«  Le pauvre n’a pas d’ami. » (Haoussa ; Afrique)

« Le pauvre est nu et ne peut être dépouillé de nul. » (Basque)

« Le mouton du pauvre n’a jamais de graisse. » (Africain)

« I povari sò com’è i sumeri chì portanu u vinu è beienu l’acqua. »  (v. asinu)

Les pauvres ressemblent aux ânes qui portent le vin et boivent de l’eau.

«  Un idiot pauvre est un idiot, un idiot riche est un riche. » (Paul Lafitte)

«  Les pauvres ont la santé les riches les remèdes. » (Rég. Agen)

«  Le riche mange le kebab (viande grillée), le pauvre avale la fumée. » (Tadjik)

« Povaru quiddu chì ùn hà un pocu di stimulu. »

Malheur à celui qui n’a pas un peu d’amour propre.

“U soli hè u babbu di i povari.”

Le soleil est le père des pauvres.

Trista cunsulazioni chè quidda di cuntintassi di ciò chì accaddi à monda :

 Maigre consolation que celle de se contenter du lieu commun :

«  Les poux sont les puces du pauvre. » (Jean Richepin)

«  La forêt est le manteau du pauvre. » (Tchoude, Nord de l’Estonie)

« La lampe de la pauvreté n’a pas de lumière. » (Persan)

“U discorsu ruina u povaru omu.” (v. diciaredda)

Le discours est la ruine du pauvre.

« U pan’ di l’orfani ùn hè mai ciottu (cottu). »

Le pain des orphelins n’est jamais bien cuit.

L’urfaneddi hani monda difficultà à riescia in a vita. Li manca sempri qualcosa. I so prughjetti sò à spissu cuntrariati com’è u pani ch’iddi manghjani chì ùn hè mai abbastanza cottu.

Les orphelins ont bien des difficultés à réussir dans la vie. Il leur manque toujours quelque chose. Leurs projets sont souvent contrariés comme le pain qu’ils mangent qui  n’est jamais assez cuit.

« A robba à bon pattu hè a ruvina di u povaru omu. »

La marchandise pas chère est la ruine du pauvre homme.

A robba à bon pattu hè à spissu di cattiva qualità è dura pocu è micca. Ci voli di rimpiazzà à spissu sta robba. Cussì costa ancu più caru à pagalla dui volti.

Les articles à prix réduit sont de mauvaise qualité et ne durent guère. Il faut souvent les remplacer et de ce fait reviennent encore plus chers aux pauvres gens.

« Ùn l’avanzani micca i peda da u lettu. »

Les pieds ne dépassent pas du lit. (il est pauvre)

“Allegru è senza dinari cusì vani i me affari.”  (v. sfurtuna)

Content et sans argent, ainsi vont mes affaires.

«  Un homme sans argent est un arc sans flèches. » (Indien)

«  Celui qui n’a ni vache ni veau dort bien. » (Indien) (Ne rien avoir libère l’esprit)

« A Cansitu ci stà Mammapiera : ci si cincina da a mane à la sera. »  (v. paesi)

 A Cansitu habite la misère : elle s’y dandine du matin au soir.

« Meriacci pappulai. »  (v. paesi)

Mangeurs de bouillie. (Allusion faite à la misère du village ?)

« Tuminu, mischinu. »  (v. paesi)

Tuminu, misérable.

« Simule cù simule, bucali cù e pignule.

Chacun avec son semblable, bocaux avec les couvets.

« Ùn ci vole à mischià u sacru è u profanu.

Il ne faut pas mélanger le sacré et le profane.

« E barche pe’ i padroni è e capre pe’ i pastori. »     

Les barques pour les patrons, les chèvres pour les bergers.

« Pignatte cù bucali, ogni da so pari. »

Marmites avec les bocaux, chacun avec son pareil.

« Ogni cù a soia è Tittu cù l’accetta. » (v. diffarenza)

Chacun avec le sien et Tittu avec la hachette.

Di a tindenza à unisciasi o à spiccassi in funzioni di criterii materiali o suciali.

De la tendance à s’assembler ou à se rejeter en fonction de critères matériels ou sociaux.

«  Il simile col suo simile. » (Talianu)

«  Pari con pari ben sta e dura. » (Talianu)

«  Simile con simili si curino. » (Talianu)

«  Cada oveja con su pareja. » (Spagnolu)

«  Bien está la piedra en el agujero. » (Spagnolu)

 «  Il ne faut  pas mélanger les torchons (les pauvres) et les serviettes (les riches). » (Français)

«  Chacun à son rang. » (Français)

«  Chaque chose à sa place. » (Français)

«  A chacun le sien, un os pour le chien. » (Maxime Tchèque)

«  Chacun a sa place et les vaches seront bien gardées. » (Français)

«  Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place. » (Samuel Smiles)

«  L’officier dans sa tente, l’empereur dans la sienne. » (Mongol)

« Hè firmatu à denti asciutti. »

Il est resté avec les dents sèches.

« S’hè truvatu cù i mani pieni di ventu. »

Il s’est retrouvé avec les mains pleines de vent.

«  Estar en la lata. » (Spagnolu)

«  Rester sans sou ni maille. » (Français)

«  Être sur la paille. Être dans la misère. » (Français)

« Firmassi annant’à a teghja lavata. »

Rester démuni. Perdre tout.

« Fume senza arrostu vale pocu è passa tostu.

Fumée sans rôt vaut bien peu et passe tôt.

« Più fume chè arrostu. »  (v. pratinzioni, fami)

Beaucoup de fumée et peu de rôt. Il y a plus de fumet que de viande. Il n’a que de la prétention.

“ Molto fumo e poco arrosto.” (Talianu).

 «  Beaucoup de fumée, peu de feu. » (Anglais)

« Focu di paglia, assai fume è pocu vaglia.

Le feu de paille produit beaucoup de fumée et peu de chaleur.

« Truvà focu spintu è pignatta rutta. »

Trouver le feu éteint et la marmite cassée.

« Truvà focu spintu è catena ghjilata. » (v. fami)

Trouver  le feu éteint et la chaîne (la crémaillière) refroidie.

U focu hè u simbulu di vita è di calori. Raprisenta u stintu è l’unioni famigliali. A pignatta raprisenta l’assicuranza di campà senza mancà di pani, elementi indispinsevuli di a vita. Ùn n’avè nè l’unu nè l’altru hè signu di grandi puvertà è di bisognu.

Le feu est le symbole de la vie et de la chaleur. Il représente l’unité et les liens de la famille. La marmite représente l’assurance de vivre sans manquer de nourriture, élément indispensable de la vie. N’avoir ni l’un ni l’autre est signe de grande pauvreté et de manque total.

 « Ùn hà camisgia à copre u so pilone. »

Il n’a même pas de chemise pour couvrir son pull over. (Il n’a rien)

« Hè u più malandatu. »

C’est un désespéré.

« Hè mali impancatu. »

Il est mal barré.

«  Bailar con la más fea. » (Spagnolu)

 «  Être le plus mal loti. » (Français)

« Hà scarpi è calzetti, ma si vidani i calcagni. »  (v. apparenza)

Il a chaussures et chaussettes, mais on voit ses talons.

« Andà scalzi è zappà fondu, ùn hani mai arricchitu mondu. »

Aller nu-pieds et piocher profond, n’ont jamais enrichi personne.

« Curciu à chì ùn s’aiuta. »

Pauvret celui qui ne s’aide pas.

“Finiti i festi, finiti i quattrini.”  (v. festi )

Les fêtes passées, l’argent est dépensé.

“ No hay boda sin tornaboda.” (Spagnolu)

 «  Quand la fête est passée, on a des dettes et du linge sale. » (Juif)

«  Il n’y a pas de bonnes fêtes sans lendemain. » (Français)

« Fammi povara, ti faraghju ricca. » (A fica : più si puta, più dà frutta.)  (v. agricultura)

Appauvris moi, je te rendrai riche. (Le figuier, plus on le taille, plus il fructifie.)

« Mischinu è abbuchjatu quellu chì stà à postu in manu. »

Pauvre et asséné celui qui reste avec le poste en main.

« Curcia a famidda chì ùn accendi furru. »

Malheureuse la famille qui n’allume pas le four.

U furru era un simbulu di a prusperità famigliali è paisana, è ancu una garanzia d’avè qualcosa da manghjà.

Le four était le symbole de la prospérité familiale et villageoise, ainsi que  le garant d’une nourriture de base.

« À chì hà pocu ghjudiziu è pocu ni pidda curciu u babbu è curcia a famidda. »  (v. babbu, famidda, tuntia, ghjudiziu)

Pauvre père et pauvre famille là où  l’intelligence est rare.

«  Quand on court après l’esprit, on attrape la sottise. » (Montesquieu)

« Ùn avè mancu un soldu pà fà cantà un cecu. »

Même pas un sou pour faire chanter un aveugle.

« Essa sbaiuccatu. »

Être démuni d’argent.

«  No tener con qué hacer cantar a un ciergo. » (Spagnolu)

«  Estar sin un cuarto. » (Spagnolu)

«  Estar como la manga de un chaleco. » (Spagnolu)

 «  N’avoir pas un  écu (un sou) vaillant. » (Français)

«  Avoir le diable dans sa bourse. » (Français)

«  N’avoir ni croix ni pile. » (Français)

«  Être sans le sou, être à sec. » (Français)

« Corciu u culu chì ùn hà vistu camisgia sia bianca, negra o grisgia. »

Malheureux le derrière qui n’a jamais vu de chemise blanche, noire ou grise (pauvreté).

A camisgia era una raprisintazioni di una certa riescita suciali. I soldi sò sinonimi di riescita. Parmettani di piazzassi annant’à un scaleddu più o menu altu di a scala suciali. Èssa sbaiuccati voli dì ch’idd’ùn s’hà micca piazza annant’à issa scala, essa una buchjula di pommi.

 La chemise étant la représentation d’une certaine réussite sociale. L’argent étant synonyme de réussite, il permet de se situer sur un barreau plus ou moins élevé de l’échelle sociale. Ne pas en avoir signifie ne pas avoir sa place sur cette échelle, ne pas exister.

« Chi non ha, non è. » (Talianu)

« Ùn li firmò chè u signu di croce.

«  Il ne lui reste que les yeux pour pleurer. » (Français)

« Si ghje fussi induvinu, ùn saristi mischinu. »  (v. sapienza)

Si j’étais prophète, je ne serai jamais pauvre.

«  Se l’uomo fosse indovino, non sarebbe mai poverino. » (Talianu).

 « Esse (andà) à i forni. »

Être réduit à rien.

« Esse à palla à sciucchettu. »

Être dans le dénuement le plus complet. (Mendier son pain)

«  Danser devant le buffet. » (Français)

« Esse com’è a capra nantu à a panca. »

Etre à la merci de rien.

« Essene à u pane chì si vende. »

Ne plus pouvoir compter sur son propre pain. (Ne pouvoir compter sur personne)

« U pani di l’orfani ùn hè mai chiotu. »

Le pain des orphelins n’est jamais bien cuit.

« Esse cum’è u rè di Spagna. » (v. paesi)

Être comme le roi d’Espagne. (Être sous argenté)

« Avà li tocca à purtà u zanu. »

Il est réduit à la mendicité.

« Essa sbaiuccati. »

«  N’avoir pas un centime. » (Français).

«  Les fonds sont en baisse. » (Français)

«  N’avoir pas un liard. » (Français)

«  Sans sou ni maille. » (Français)

“Pagarà incù i so pidochji.”

Il réglera avec ses poux. (De qqn. de désargenté)

« Essa à canteretta. »

«  Être dans l’indigence. »  (Français)

« Dinari è bona fedi sò più pocu cun si credi. »  (v. fedi)

L’argent et la foi sont plus rares qu’on ne croit.

« Spugliatu (nudu) in Cristu. »

A poil ; démuni de tout.

« Hè scalzu è nudu. »

«  No tener para un bocado. » (Spagnolu)

«  Tener las carnes a letra vista. » (Spagnolu)

«  Sans sou ni maille. » (Français)

«  Être dans le plus complet dénuement. » (Espagnol)

«  N’avoir rien à se mettre sur le dos. » (Espagnol)

« Avè à San Bisugninu in casa. »

Avoir Saint Besoin à la maison. (Être dans le dénuement)

Santu imaginariu chì servi à spiigà a situazioni.

 Saint imaginaire utilisé pour illustrer la situation.

« A la maison des pauvres tu ne trouves que ce que tu apportes. » (Catalan)

« Ùn avè nè liniu nè laniu. »

N’avoir ni linge ni laine. (Ne rien trouver à manger)

 «  N’avoir ni sou ni maille. » (Français)

« Ùn avè mancu cinnari in a zidda. »

Ne pas avoir de cendres dans l’âtre.

« Curciu à chì hè povaru. »

Malheureux celui qui est pauvre.

«  Il povero non ha mai ragione. » (Talianu)

«  Chi va a ppiedi ha sempre torto. » (Lazio)

«  L’om sensa sold l’è ‘n mort ch’a marcia. » (Piemonte)

«  L’omu senza dinari è nu mortu chi camina. » (Calabria)

«  De costal vacio, nunca buen bodigo.” (Spagnolu)

«  Para los desgraciados se hizo la horca. » (Spagnolu)

«  La necesidad tiene cara de hereje. » (Spagnolu)

 «  Que peut-on attendre de celui qui ne possède rien ? » (Espagnol)

« On ne pend que les malheureux. » (Espagnol)

«  Le pauvre n’a pas d’amis. » (Français)

«  A la pauvreté toute porte est fermée. » (Allemand)

La pauvreté peut conduire au vol par nécessité comme dans le proverbe :

« La pauvreté fait les voleurs comme l’amour fait les poètes. » (Indien)

Più sicurizanti par u povaru :

Plus rassurant pour le pauvre :

«  Qui n’a rien ne craint rien. » (Portugais)

«  Petites gens, grand cœur. » (Allemand)

«  Les pauvres gens n’ont pas de colère. » (Ils ne peuvent pas se le permettre) (Créole)

« Ùn avè nè coghju nè carne. »

Ne rien obtenir.

« Dinari è bastunati, ùn si ni pidda senza cuntà. »

L’argent et les coups de bâtons ne s’encaissent pas sans compter.

« I soldi sì rondi è viaghjani prestu. »

Les sous sont ronds et roulent vite.

«  Dia de mucho, vispera de nada. » (Spagnolu)

 «  Jour d’abondance, veille de misère. Riche aujourd’hui, pauvre demain. » (Espagnol)

« À chì ùn hà ghjudiziu, perdi capitali è benefiziu. »  (v. ghjudiziu)

Celui qui n’a pas de raison  perd vite son capital et son bénéfice.

« Francu più, francu menu. »

Un franc en plus, un franc en moins. Invitation à ne donner trop d’importance à l’argent.

« Chì ùn hà soldi ùn aghi voddi. »  (v. voddi)

Sans argent, inutile d’avoir des envies.

«  Chi denari non ha, non abbia voglie. » (Talianu)

«  Chi nun ha quaini, nun abbia voglie.“ (Toscana).

«  Chi nun tene denare, ca nun abballa.“ (Campania).

 « Esse scarsu di bursella. » 

« Hè un manistrintu. »   (v. avarizia)

Être pauvre ou avare.

«  Avoir la bourse plate. » (Français)

« Être près de ses sous. » (Français)

« I soldi purtati da u ghjocu è da l’imbrogli sò com’è foglie purtati da u ventu : si ni vanu à u primu timpurali. »

L’argent mal acquis est pareil aux feuilles portées par le vent : tout disparaît à la première tempête.

« Si u povaru ùn trova nudda in casa di ghjornu, chì pudaranu truvà i latri di notti ? »  (v. arubbera)

Si le pauvre ne trouve rien dans la maison en plein jour, que pourra y trouver le voleur en pleine nuit ?

«  Là où il n’y a rien, même la mort ne peut rien prendre. » (Tchèque)

«  La misère a cela de bon qu’elle supprime la crainte des voleurs. » (Alphonse Allais)

“U so capitale ùn vale u to casale.”

Son capital ne vaut pas ton patrimoine.

« Di i fatti di  puverellu si ne techja u Diavule. »  (v. diavuli)

Le diable se repaît des actes des pauvres.

« Corpu techju, anima consula, tutt’anima di cristianu cum’è noi. »  (v. fami, manghjà è bia )

Le ventre vide et l’âme tranquille.

«  Corpo satollo anima consolata. » (Talianu)

«  Corpo pien, anema consolà. » (Veneto)

«  Cuarp pasût, anime consolade. » (Friuli)

 «  Ventre vide est lourd fardeau. » (Gaélique)

«  Corps rempli, âme consolée. » (Italien)

«  Corps vide, âme désolée ; et bien repu, âme consolée. » (Français)

« Ventre gavé ne cherche pas querelle. » (Auvergnat)

« Com’è fraula in bocca à l’orsu. »  (v. orsu)

«   Une goutte d’eau dans la mer. » (Français)

« Povaru ma micca furdanu. »

Pauvre mais pas  trompeur ou traitre.

« Hè megliu à campà poveri è onesti chè vive ricchi è birbanti. »  (v. onestità)

Il vaut mieux vivre honnêtement et pauvrement que vivre riche et vaurien.

Unu di i valori fundamintali di a cumunità, i righjettu di a malonestità, di i debiti è di a falsità.

Une des valeurs fondamentales de la communauté, le rejet de la malhonnêteté, des dettes et la fausseté.

«  Meglio povertà onorata che ricchezza svergognata. » (Talianu)

“ L’onestà è la miglior moneta.” (Talianu)

“ Onestati e gintillizza avanzanu ogni biddizza.” (Sicilia)

 «  Pauvre mais honnête. » (Français)

«  Pauvreté honnête vaut mieux que richesse mal acquise. » (Grec)

«  Mieux vaut ne pas avoir d’argent que de ne pas avoir d’âme. » (Grec)

«  Mieux vaut mourir que de vivre endetté. » (Persan)

«  Il n’est pire pauvreté que les dettes. » (Indien)

«  Mieux vaut être la paille de blé que la graine de la mauvaise herbe. » (Kirghiz)

«  Mieux vaut être pauvre qu’enterré. » (Juif, qui accorde une prime  à la vie)

«  Manger, moi je préfère ton pain noir, liberté. » (V. Hugo)

«  La pauvreté est une compagne ardente et redoutable ; elle est la plus vieille noblesse du monde. Bien peu sont dignes d’elle. » (A.Suares)

«  Plutôt des choux dans une cabane que de la graisse dans le château du seigneur. » (Islandais)

« Un paysan debout est plus grand qu’un noble agenouillé. » (Scandinave)

« Ancu u pocu hè assai per quellu chì hà bisognu. »

Un peu, c’est déjà beaucoup pour celui qui est dans le besoin.

« I calculi di i tinti da centu falanu à vinti. »

Les ressources des pauvres vont toujours à reculons.

« Ùn ti fà mai troppu povaru nè troppu cuglionu. » (v. niscintria, suttumissioni, bravezza)

Ne te montre jamais trop pauvre ni trop couillon.

«  Tanto es lo de más como lo de de menos. » (Spagnolu)

 «  Trop bon, trop couillon. » (Français)

«  Un homme bon on le dit bête ; un homme doux on le dit stupide. » (Cambodgien)

«  Ne fait pas semblant d’être pauvre devant qui ne te fera pas riche. » (Danois)

«  L’homme n’est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête. » (Pascal)

«  La tolérance est la vertu du faible. » (Marquis de Sade)

«  L’homme qui pardonne à son ennemi en lui faisant du bien ressemble à l’encens qui embaume le feu qui le consume. » (Indien)

«  Notre chien est si bon que le renard a fait ses petits dans notre poulailler. » (Russe)

«  La sagesse est dans le juste milieu. » (Français)

« Chì hè povaru pà curciaghjina, ùn mireta cumpassioni. »

Le pauvre par manque d’attention ne mérite pas de compassion.

« Ùn hè la brina chì empii u fossu. »

Ce n’est pas la rosée qui remplit le fossé.

«  Jornal de escardadera, si de él come no cena. » (Spagnolu)

 «  Le doigt sec ne peut ramasser le sel. » (Chinois)

«  Le salaire de la femme qui échardonne les champs ne suffit pas à la faire vivre. » (Espagnol)

« Quandu ùn ci hè più vinu, si suchja u stupinu. »  (v. agricultura)

Quand le vin est bu on suce le bouchon.

“Spuddà a ghjesia pà vesta l’altari.” (v. inutilità, ghjesia)

Il déshabille l’église pour habiller l’autel.

“ Non bisogna spogliar San Petro per vestir San Paolo.” (Talianu)

«  Scoprire un altare per ricoprine un altro. » (Talianu)

«  Spogliar un santo per vestirghene un altro. »(Veneto)

«  Desnudar a un santo para vestir a otro. » (Spagnolu)

«  Trampa adelante. » (Spagnolu)

 «  Déshabiller Saint Pierre pour habiller Saint Paul. » (Français).

«  Il enlève le toit de l’église pour recouvrir la chapelle. » (Lituanien)

«  Creuser un trou pour en boucher un autre. » (Français)

“Piglià i so attrazzi.”  (v. ghjirandulera)

«  Prendre ses cliques et ses claques. » (Français)

« Li mancani sempri dicenovi soldi pà fà un francu. » (v. soldi)

Il manque toujours dix neuf sous pour faire une livre. (Une livre  valait 20 sous).

«  Il lui manque toujours dix-neuf sous pour faire un franc. » (Français)

«  N’avoir pas un sou vaillant. » (Français) 

« Tantu pocu ch’idda sia, ti pò sempri vena in via. »  (v. inutilità, mudestia)

Aussi petit soit-il, il pourra toujours te servir.

«  Non c’è cosa così cattiva, che non sia buona a qualche cosa. » (Talianu)

«  Non c’è picciol pelo che non abbia la sua ombra. » (Talianu)

«  Ogni pelo ha la sua ombra. » (Talianu)

 «  L’arbre mort fait encore une bonne charpente. » (Claudel)

«  Une petite mouche fait péter un bel âne. » (Région d’Agen)

«  Il n’y a si petit buisson qui ne porte son ombre. » (Oudin, 1 640)

«  Un poil fait ombre. » (Français)

«  Même le plus petit buisson porte ombre. » (Allemand)

«  On a souvent besoin d’un plus petit que soi. » (La Fontaine)

«  La force de la chaîne est dans le maillon. » (Amérique latine hispanophone)

«  L’union fait la force. » (Français) 

«  Dans le troupeau uni, le loup n’est pas à craindre. » (Russe)

«  Lorsque trois hommes ont le même but, l’argile se change en or. » (Chinois)

«  Même une feuille de papier est plus légère si on la porte à deux. » (Coréen)

« Chì hà pocu carne ùn la lascia guastà. »  (v. risparmiu)

Qui a peu à manger ne laisse rien se périmer.

«  Chi ha poco, caro tiene. » (Talianu )

 « A miseria ùn vali risparmiu. »  (v. risparmiu)

Inutile d’épargner quand on est pauvre.

«  El jornal entra por la puerta y sale por el humero. » (Spagnolu)

 «  Une bourse est inutile à qui n’a point d’argent. » (Anglais) 

«  Un ouvrier ne peut guère faire d’économies. » (Espagnol)

« Diciottu mistieri, trenta sei miserii. »

Dix huit métiers, trente six misères.

« Tredici mistieri è quatordici miserie. »  (v. travaddu) 

Treize métiers et quatorze misères.

«  Quatordici mestieri, quindici infortuni. » (Talianu)

«  Cent mistîrs e mil miseriis. » (Friuli)

«  Chi sòrte fòri der su pestieri, rompe l’òva ner panieri. » (Toscana)

«  Douze métiers, treize misères. » (Français)

«  Qui est propre à tout n’est propre à rien. » (Français)

«  Bon à tout, bon à rien. » (Français)

«  Pierre qui roule n’amasse pas mousse. » (Français)

« Miseria è puvertà sò surelle. »

La misère et la pauvreté sont sœurs.

« U mulizzu hè cumpagnu di a miseria. »

La saleté est compagne de la misère.

« A miseria hè una gran malatia. »

La misère est une grande maladie.

« Pasqua pifania, simu ind’a miseria è tuttu u mondu si lagna. »  (v. Pasqua/mesi)

A l’’Epiphanie, nous sommes dans la misère et tout le monde se plaint.

«  Befania, tutte le feste manda via, e Santa Maria, tutte le ravvia. » (Talianu)

«  Pasqua Pifania, tutte le feste manda via. » (Marche)

«  Befanìa tutte le feste manda via, ma Santa Maria tutte le ravvìa. » (Toscana)

 “Per cunnosce a miseria di a casa, guarda u cane.”  (v. ghjacaru)

Pour juger de l’état de misère d’une maison, regarde le chien.

« Hè una vita peghju chè un caracò. »

C’est une vie de patachon.

« Ota paese maladettu nè stacciu nè cantarettu. »  (v. paesi)

Ota est un village maudit et pauvre. Il n’y a ni crible ni petit quintal. (Il n’y a rien)

 « S’hè trovu cù i mani pieni di ventu. »

Il s’est retrouvé les mains vides.

« Hà bisognu d’un ziu preti. »

Il a besoin d’un oncle curé (riche). (Se dit de qqn. qui se trouve dans une mauvaise situation)

« Ùn hà nè ventu à l’aghja, nè figlioli à a ziglia. »

Il est malheureux, il ne possède rien.

« Ci hè ghjatta nant’à u trepedi. » (v.ghjatta)

Il y a un chat sur le trépied.La maison est vide, pauvre. Il n’y a rien ni personne.

« In casa di maestru, nè pane nè descu. »

Chez le maçon il n’y a ni table ni pain.

« Tempu di griddi è tempu di capretti, dissi a vulpi cù tutti i so versetti. »  (v.manghjà è bia, capra, vulpi, fami)

Temps de disette et temps d’abondance, dit le renard avec malice.

Si dicia par l’aghjenti chì erani passati da a miseria à a divizia. Allusioni fatta à l’incertitudina di a vita, à quandu fatta di mumenti biati, à quandu di mumenti straziati. Tandu ci voli à sapè addattassi à a situazioni è cuntintassi di ciò chì s’hà.

Se disait des gens qui étaient passé de la misère à l’abondance. Allusion faite aux alléas de la vie, tantôt faite de périodes fastes, tantôt de moments difficiles. Dans ce dernier cas il faut savoir s’adapter à la situation et se contenter de ce que l’on a.

«  Quand’a ttordi e quand’a ggrilli. » (Lazio)

“ Aprieta bacalao que está caro el pescado.” (Spagnolu)

«  Caminante cansado, subirá en asno, si no encuentra caballo. » (Spagnolu)

«  A fala de pan buenas son tortas. » (Spagnolu)

«  Arca llena y arca vacia. » (Spagnolu)

 «  Période de vaches maigres et de vaches grasses. » (Français)

 «  Faute de grives, on mange des merles. » (Français)

«  Faute de poires on ronge des trognons. » (Suisse)

«  Faute de morue, on mange du poulet. » (Martinique)

«  Qui n’a pas de pommes mange des carottes. » (Russe)

«  Faute de rossignols, on se contente de hiboux. » (Danois)

«  A défaut de rotin, on mange des racines. » (Malais)

« A la tabaski, à défaut de mouton on tue le poulet. » (Africain)

« Sò magri i filanci.  (v. animali)

«  C’est un temps de vaches maigres. (Français)

« Tempi crudi, moglia scalza è figlioli nudi. »  (v.matrimoniu)

Période très dure, femme nue pieds et enfants sans habit.

«  Tirer le diable par la queue. » (Français)

« Pare tuttu Francalossu, tuttu ciò ch’ell’hà, u porta addossu. »

Il est semblable à Francalossu, tout ce qu’il possède est sur lui.

« Par piscià annant’à u soiu, ci voli ch’iddu pisci à corpu insù. »

Pour pisser sur ses terres il faut qu’il pisse le ventre à l’air. (Il ne possède rien)

« Induva ùn ci n’hè ancu a ghjesia ni perdi. »  (v. ghjesia)

Où règne la disette l’église elle-même est perdante.

Da poi a spicanza di u Statu è di a Ghjesia, st’ultima devi campà incù i so soldi. Ancu si numarosi aiuti sò dati da i cullittività o da l’associi, a Ghjesia devi dumandà aiutu à a pupulazioni fendu l’accolta. Quandu quissa era in a miseria, a Ghjesia l’era anch’idda.

Depuis la séparation de l’Etat et de l’Eglise, cette dernière doit surtout vivre avec ses propres deniers. Même si de nombreuses aides sont accordées à l’Eglise par des collectivités ou des associations, elle a dû et elle doit encore aujourd’hui faire appel au denier du culte, offert par la population. Si celle-ci était dans la misère, l’Eglise l’était aussi.

« Leva da carru, leva da penna, ci resta l’arburu cù l’antenna. »

Se dit d’une affaire sans profit.

« Disgraziatu chì ùn hà mancu camisgia da cambiassi. »

Malheureux celui qui n’a même pas une chemise de rechange.

« L’omu chi hè sanu hà pocu vaglia s’ellu dorme nant’a paglia. »

L’homme courageux n’a aucun ressort s’il dort sur la paille.

« Grassa cucina, puvertà vicina. »

Grande chère, pauvreté proche.

« Grassa cucina, magru testamentu. »

Grande chère, maigre testament.

« Pè a gola ci falanu i palazzi. »

Par le gosier sont avalés les palais.

« Bona vita, gattivu testamentu. »   (v. manghjà è bia, saluta)

Bonne vie, mauvais testament.

 «  Grassa cucina, povertà vicina. » (Talianu)

«  Cucina larga fa la casa stritta. » ( Calabria)

“ Grassa cucina, magro testamento.” (Talianu)

«  Padedda rassa, testamentu lanzu. » (Sardegna)

«  Cena corta, vita longa ; cena lunga, vita corta. » (Talianu)

«  Cena longa, vita curta ; cena curta, vita longa. » (Veneto)

 «  La gourmandise vide les poches. » (Allemand)

«  La table ruine plus de gens que le voleur. » (Anglais)

«  Cuisine raffinée mène à la pharmacie. » (Allemand)

U cuntrariu :

«  La cucina piccola, fa la casa grande. » (Talianu)

Le contraire :

«  Petite cuisine agrandit la maison. » (Français)

«  Petite cuisine grosse famille. » (Québec)

«  Cuisine étroite fait bâtir grande maison. » (Français)

« A capra zoppa ùn mireza. »  (v. capra)

La chèvre boîteuse ne s’arrête jamais à midi.

Com’è i povari, a capra hè ublicata di marchjà par strapassi u so bucconu.

Comme les pauvres, elle est contrainte de continuer de marcher pour subvenir à ses besoins.

“A capra pà i povari, a pecura pà i ricchi.”  (v. capra)

La chèvre pour les pauvres, la brebis pour les riches.

A capra pari essa tinuta com’è un animali chì dà menu chè a pecura.

La chèvre semble être considérée moins rentable que la brebis.

« Biens de paysan, biens de rien du tout. » (Catalan)

« Senti u pocu. »

Cela sent le peu. (Il n’y en a pas beaucoup)

« Guardalu bè, guardalu tuttu, l’omu senza denaru, cum’ell’hè bruttu. »  (v. omu)

Regarde bien comme le pauvre est vilain.

« Un homme sans argent est un arc sans flèche. »  (Indien)

« Un homme sans argent est un bateau sans voile. »  (Suédois)

« Ci pudia girà u ghjacaru incù l’ancinu. »  (v. ghjacaru)

Le chien avec son crochet pouvait tourner en rond, tellement c’était vide, démuni.

« Truvassi à pane compru. »

En être réduit à acheter son pain. (Ne plus avoir suffisamment d’autonomie de subsistance)

« U pane era cuntatu. »

Avoir peu de pain. (Être pauvre)

« Ci resta l’ochji pà pienghja. »

Il lui reste les yeux pour pleurer. (Être démuni de tout)

«  N’avoir plus que les yeux pour pleurer. » (Français)

« O Signò, aiutate i ricchi chì i poveri si ne stantanu. » (v. ricchezza, Diu)

Seigneur, aidez les riches car les pauvres travaillent.

I ricchi hani di volti bisognu di carità, pò dassi par falli vultà in a strada dritta, quidda di l’eternità.

Les riches ont parfois besoin de miséricorde, sans doute pour les ramener dans le droit chemin, celui de l’éternité.

«  L’argent ne fait pas toujours le bonheur. » (Français)

« Hè un scannatu, ùn hà cennera in u fucone. »

C’est un pauvre malheureux, il n’a pas de cendre dans son foyer.

« Ben visti è mal lughjati. »

Bien vus et mal logés.

Si dici di l’aghjenti povari chì hani u stintu naturali di a spartera è di l’accuddanza.

Se dit des gens pauvres mais qui ont un  amour naturel du partage et de l’accueil.

 « Miseria è puvertà sò duie surelle, ruzu è dispettu dui fratelli. »

Misère et pauvreté sont deux sœurs, la raillerie et l’affront  frère et sœur.

« Hè patronu di u sole quand’ellu luce. »

Il possède le soleil lorsqu’il brille. (Il ne possède rien)

« Scalzu cum’è un cane. » (v. ghjacaru, cane)

Pieds nus comme le chien. (Être dans le dénuement)

« Ùn hà nè ortu nè vigna, Ghjiseppu hà a tinghja. »   (v. agricultura)

Il n’a ni jardin ni vigne, Joseph a la teigne. (De qqn. de pauvre)

« Cor’allegru ùn hà camisgia. »  (v.gioia)

Un cœur content n’a pas de chemise.

U povaru ùn n’hà tantu paura (nè mancu primura) di pruteghja a so robba o u so patrimoniu.

Le pauvre n’a pas la peur ni le souci de protéger ses biens ou son patrimoine.

«  L’argent ne fait pas le bonheur. » (Français) »

« Chì sparti ricchezza, torra puvertà. »

Quand on partage la richesse, on s’appauvrit.

« Chi spartisce ricchezze, trova povertà. » (Talianu)

« Chi sparte ricchezze, iacchie povertà. » (Puglia)

« Les étourneaux sont maigres quand ils vont en troupe. » (Français)