Saluta :
Santé :
« Paci é saluta
(in grazia di Diu). »
« Pace é salute (in grazie
di Diu). »
Paix et santé. (Vœux du nouvel an)
« Je vous la souhaite
bonne et heureuse ! » (Français)
« Saluta è paci
a robba si faci. »
Avec la santé et la paix
l’abondance suit. (Vœux du nouvel an)
« Salute è pace, à chì
a vole à si face. »
Santé et paix ; qui la
veut la fait. (Vœux du nouvel an)
« Cù saluta, travaddu è vulintà si vinci ugni difficultà. »
Avec la santé, le travail et la volonté on surmonte toutes les
difficultés.
« Cù saluta, travaddu è lealtà, in ugni locu si trova à guadagnà. » (v. vulintà, travaddu)
Avec la santé, le travail et la loyauté, on gagne son pain partout.
« Chi ha volontà, non teme povertà. » (Talianu)
“ Muchos amenes llegan al cielo. » (Spagnolu)
« La letra con sangre entra. » (Spagnolu)
« On n’a rien sans
rien. » (Français)
« On obtient tout ce qu’on désire à force d’insistance. »
(Espagnol)
« On n’apprend rien sans peine. » (Espagnol)
« La bonne volonté raccourcit le chemin. » (Brésilien)
« Bonne volonté donne aile au pied. » (Allemand)
« Deux bras et la santé
font le pauvre aisé. » (Français)
« Chì hè dulente à u so focu ùn vada indocu. » (v.
prudenza)
Quand on est souffrant chez
soi, il vaut mieux ne pas sortir.
« À chì hà a saluta
hè riccu è ùn la sà. » (v.
beni stà)
Celui qui a la santé est riche sans le savoir.
«
Chi ha la sanità, è ricco e
non la sa. » (Talianu)
«
Chi è sano, è ricco. »
(Talianu)
«
La saluta val più della ricchezza. » (Talianu)
«
Quando c’è la saluta, c’è tutto. »
(Talianu)
«
Libertà e sanità, vale più di una città. » (Talianu)
« Santé passe richesse. » (Français)
« O santé ! Santé ! Bénédiction des riches ! Richesse des pauvres ! Qui peut t’acquérir à un prix trop élevé, puisqu’il n’y a pas de joie en ce monde sans toi ? » (Ben Jonson)
« La santé est le plus grand des dons ; le contentement est la meilleure des richesses. » (Dhammapada)
« Celui qui a la santé est riche. » (Français)
« C’est une belle baronnie que la santé. » (Français)
« Qui a santé et liberté est riche sans le savoir. » (Catalan)
Vision moins sûre et plus sombre de la santé parfaite dans la citation :
« La santé n’est qu’un
mot, qu’il n’y aurait aucun inconvénient à rayer de notre vocabulaire. Pour ma
part, je ne connais que des gens plus ou moins atteint de maladies plus ou
moins nombreuses à évolution plus ou moins rapide. » (Jules Romains)
Eppuri a saluta hè anch’idda vittima di a cundizioni suciali com’è a dici u pruverbiu chì suveta :
Pourtant la santé est aussi
victime de la condition sociale comme l’indique le proverbe :
« Santé sans argent est
maladie sans douleur. » (Turc)
« La santé n’a pas de
prix, sauf pour le médecin. » (Chinois)
Un peu de réserve sur la santé
lorsqu’elle n’est pas soutenue par la richesse, comme dans le proverbe :
« Saluta senza
dinaro, è mezzo male. » (Talianu)
« A rimigna move
l’urina. » (v.
campagna)
Le chiendent expulse l’urine.
En règle générale, les soupes faites avec des herbes sauvages connues sont excellentes pour la santé.
«
Brodo di verdura, medicina che dura. » (Talianu)
« Micca nutizii, bona nutizia. »
« Pas de nouvelles, bonnes nouvelles. » (Français)
«
Nessuna nuova, buona nuova. » (Talianu).
« Manghjendu, manghjendu,
tempu accuncendu. »
Tout en mangeant, le temps passe et tout s’arrange.
« Cù u tempu tuttu s’arranghja. »
Avec le temps tout s’arrange.
“U tempu varisci ugni mali.”
Le temps guérit tous les maux.
« U tempu hè galantomu. »
Le temps est galant homme.
« U tempu hè
un gran duttore.” (v. tempu chì passa, mali, pacenzia, manghjà è bia)
Le temps est un grand docteur.
« Il tempo accomoda tutto.” (Talianu)
“ Dai tempo al tempo.” (Talianu)
« Il tempo è galantuomo. » (Talianu)
« Il tempo è il migliore consigliere. » (Talianu)
« Tempu metti consigghiu. » (Sicilia)
« Il tempo guarisce ogni male. » (Talianu)
«
Acqua, dieta e serviziale, guarisce d’ogni male. » (Talianu)
« Non c’è duluri chi cu tempu
un passa. » (Sicilia)
« El tempo cura al enfermo, que no el ungüento. » (Spagnolu)
« Tout arrive avec le temps. » (Français)
« Le temps est le meilleur des médecins. » (Juif)
« Le temps est le meilleur remède. » (Français)
« Le temps fait oublier les douleurs, éteint les vengeances, apaise la colère et étouffe la haine ; alors le passé est comme s’il n’eût jamais existé. » (Avicenne)
« Le temps est un grand maître, dit-on, le malheur est qu’il tue ses élèves. » (Hector Berlioz)
« Le temps est un grand maître, il règle bien des choses. » (Corneille)
« Les béquilles du temps font plus que la massue d’Hercule. » (Français)
« Le temps guérit toutes les blessures. » (Allemand)
« Avec le temps et le vent, tout chagrin s’envole. » (Gaélique)
« C’est le temps qui guérit le malade, non le médicament. » (Portugais)
« Hè megliu andà à l’osteria chè à a spezieria. » (v. manghjà è bia)
Il vaut mieux aller au restaurant qu’à la pharmacie.
« Pane di bon grano tiene il medico lontano. » (Talianu)
« Si porta com’è
un papachjonu. »
Il se porte comme un coq en pâte.
« Stà
cum’è un papa. »
Se porter comme un pape.
« Más sano que una manzana. »
(Spagnolu)
« Estar como un reloj. » (Spagnolu)
« Vive como un
cura. » (Spagnolu)
« Être comme un coq en pâte. » (Français)
« Frais comme un gardon (une rose). » (Français)
« Se porter comme un charme. »(Français)
« Plus sain qu’une pomme. » (Espagnol)
“Hè
sempri in sennu.”
« Il a bon pied, bon oeil.” (Français)
“Essa
in gamba.”
« Se sentir tout gaillard.” (Français)
« Spizzà
in i so panni. »
Être débordant de santé.
« Sentesi
u polzu. »
Se sentir en pleine forme.
« Avè
una faccia di
Pasqua. »
Avoir une santé florissante.
« Si senti mali. »
Il se sent mal.
« Être malade comme un chien. » (Français)
« Essa mal’aconciu. »
« Être mal en point. » (Français)
« Li trema u palpatoghju. » (v.paura)
Son cœur bat la chamade.
« Tene
u fiatu cù i denti. »
Tenir le souffle avec les dents. (N’avoir pas de santé)
« Tener l’anima coi
denti. » (Talianu)
« Malatu persu. »
Gravement malade.
« Hè
palidu com’è a morti. »
Pâle comme la mort.
« Pare appatellatu. »
Il semble empoisonné au daphné garou. (De qqn. qui paraît malade)
« Avè una faccia afflitta. »
Avoir un visage émacié.
« Essa
disfattu. »
Avoir un visage décomposé.
« Avoir mauvaise mine. » (Français)
« Li bolle u sangue. »
Il est dans la force de l’âge.
« Sentesi in polzu. »
Se sentir en pleine forme.
« Essa in gamba. »
Se sentir tout gaillard.
« Pare un fiurone. »
Il ressemble à une figue fleur. (Il respire la santé)
« Fiuritu cum’è un chjarasgiu. » (v. qualità)
Fleuri commeun cerisier. (Bien portant)
« Hè grassu è tondu. »
« Être bien en chair. » (Français)
« Hè
grassu trugnu. » (v. difetti)
Il est gros et gras.
« Gagliardu cum’è un pesciu. » (v. pesciu)
Gaillard comme un poisson.
« Frais comme un gardon. » (Français)
« Li bollenu i ferri. »
Ses fers lui chauffent.
« Il pète la santé. » (Français)
« Li puzza a saluta. »
Il prend des risques avec la santé.
« Cenas, soles y Magdalenas tienen las sepulturas llenas. » (Spagnolu)
« Tous les excès sont nuisibles à la santé. » (Espagnol)
« Il veut mourir avec toutes ses dents. » (Tsimshian, Langue indienne d’Amérique)
« L’épée use le fourreau. » (Fig.) (Français)
« Scuffulà
com’è u signari. » (v.caccia)
« Souffler comme un cachalot (comme un phoque). » (Français)
« Un bichjer’ di vinu ùn faci mali à nimu. »
Un verre de vin ne fait de mal de personne.
« Si
bebieres con el caldo no darás al medico un puerco cada año. »
(Spagnolu)
« Un verre de vin tire souvent mieux que deux bœufs. » (Savoie)
« Un bon verre de vin enlève un écu au médecin. » (Région d’Agen)
« Après la soupe un coup de vin, ça fait la nique au médecin. » (Français)
« Un peu de vin est une antidote contre la mort ; en grande quantité, il est le poison de la vie. » (Persan)
« Un peu de vin est une antidote contre la mort ; en grande quantité, il est le poison de la vie. » (Persan)
« Acqua di mare ogni piaga lava. »
L’eau de mer soigne toutes les blessures.
« L’acqua marina d’ogni piaga hè medicina. » (v.
mari)
L’eau de mer est le remède de toutes les plaies.
« Acqua di San Ghjuvanni caccia tutti i malanni. » (v.
festi/mesi)
L’eau de la Saint Jean Baptiste guérit tous les maux.
(Allusion à l’eau du baptême ?)
« Acqua di mare non porta quiete. »
(Talianu)
« Acqua, dieta e serviziale, guarisce d’ogni male. » (Talianu)
« Rien ne vaut mieux pour purger qu’un verre d’eau de mer. » (Français)
« Unguente di Muratu, guarisce ogni malatu. » (v. paesi)
L’onguent de Muratu guérit tous
les malades.
« Acqua di Morga o tomba o porga. » (v. paesi)
L’eau de Morga
peut vous tuer ou vous guérir.
« Acqua d’Orezza, castagne
campanesi cent’anni è centu mesi. » (v. paesi)
Avec la qualité de l’eau d’Orezza et la
richesse des châtaignes de Campana nul doute que l’on peut vivre en bonne santé plus de cent ans.
« Casa à l’umbria (à l’invirsiu), pena è malatia. » (v.casa, campagna)
Maison exposée au nord, douleurs et maladies.
Da ritena
a primura di l’anziani di truvà un beddu locu par piantà a casa. Tantu ch’iddu si pò, punghjavani di mettala à suliu.
Il est à noter la préoccupation majeure de nos anciens qui se
souciaient beaucoup de l’emplacement de la maison. Tant que possible ils
étaient attentifs à l’exposition qui leur permettait un bon ensoleillement en
hiver.
« Casa dove non batte il sole, entra il medico tutte l’ore. » (Talianu)
« A ‘a casa cu’ ‘o sole nun trase duttore. » (Campania)
« Là où ne va pas le soleil, va le
médecin. » (Tchèque)
« Induva entri u soli ùn entri u duttori. »
Le soleil est source de santé.
« Chì
s’addurmenta in sudore o in
un locu umidu, piglia i dulori in ossi. »
Qui s’endort en état de transpiration ou dans un lieu humide, aura des douleurs dans les os.
« Ùn
t’addurmintà mai induv’ellu
ci hè porta è purtelli aperti. »
Ne t’endors jamais dans un lieu où il y a une porte ou des portillons ouverts.
« Chì
s’addurmenta à u serenu, si
desta cù e carne maccate. »
Qui s’endort durant un moment humide, se réveillera avec des douleurs dans sa chair.
« U duttori piattosu faci a virità puzzinosa. »
Un docteur trop gentil, trop précautionneux, ne soigne pas efficacement.
« Il
medico piettoso fa la piaga venenosa. » (Talianu)
“Campi Gavinu !” (3 ghjunghju) (v. festi)
Pourvu que vive Gavin ! (Vœux de bonne santé)
« Saluta è viziu è donni in pricipiziu. » (v. donna)
Santé et vice et femmes dans le précipice. (Se dit au moment de trinquer.)
Sprissioni lucali pà
prigà bona saluta quandu si tocca un bichjeri. Ci ni sarà pò dassi
parichji in igni locu.
Expression
locale pour souhaiter une bonne santé au moment de trinquer. Il en existe
certainement de nombreuses autres ailleurs.
« A la tienne Etienne ! » (Français)
« Saluta di corpu ! »
Santé du ventre ! Se dit lorsque qqn a pété.
« Qui ne pète, qui ne rote est condamné à l’explosion. » (Chinois)
« Biatu à chì ti
vidi è santu à chì ti tocca ! »
Bienheureux celui qui te voit et saint celui qui te touche !
« Dichosos los ojos
que te ven. » (Spagnolu)
« Ochju è ghjinochju, vargugna di medicu. »
Mauvais oeil et genoux sont la honte pour le médecin.
Hè di sicuru difficiuli di guarì di l’ochju com’è di u ghjinochju malattosu. U medicu trova i difficultà à diagnosticà sti dui parti di u corpu.
Il est en effet difficile de guérir du mauvais œil ainsi que d’un genou défectueux. Le docteur a du mal à diagnostiquer ces deux parties du corps.
« Ùn andà à u medicu, ma vai à u pruvatu. »
Laisse le médecin pour ce que l’on connaît.
« Meglio consumare scarpi che lenzuoli. »
(Talianu)
« Medicus curat, natura sanat. » (Latin) (Le médecin soigne, la nature guérit)
« Il vaut mieux aller au moulin qu’au médecin. » (Champagne)
« Il vaut mieux aller chez le boulanger que chez le pharmacien. » (Néerlandais)
« Quand deux médecins vont voir un malade, le sacristain sonne le glas. » (Espagnol)
« On voit plus de vieux ivrognes que de vieux médecins. » (Français)
« De jeune médecin, cimetière bossu. » (Français)
« Ni jeune médecin ni vieux barbier. » (Catalan)
« Mieux vaut user des chaussures que des draps. » (Français)
« Il vaut mieux donner de l’argent au boulanger qu’au pharmacien. » (Polonais)
« A saluta è l’amicizia s’apprezzanu s’elle mancanu. » (v. amicizia)
On apprécie la santé et l’amitié, surtout si elles viennent à manquer.
« À chì hà u frusciu
ùn li valenu i tapi di bronzu. »
Inutile de mettre des bouchons en bronze à qui a la diarrhée.
« Chì castica u so
corpu faci un cattivu calculu. »
Qui punit (châtie) son corps, fais un mauvais calcul.
« Campa più passu chè grassu. »
En parlant de l’if qui vit très vieux.
Una parsona
magra hè à spissu più in saluta chè una grassa.
Une personne maigre est souvent en meilleure santé qu’une grasse.
« Les gens bien portants sont des malades qui s’ignorent. » (Jules Romains)
« Manghja pocu è
camperai. » (v. manghjà
è bia)
Sois modéré avec la nourriture et tu vivras longtemps.
« Acqua e dieta, ogni male acqueta. » (Talianu)
« Chi vuol vivere sano
e lesto, mangi poco e ceni presto. » (Talianu)
« Chi mangia poco, mangia sempre ; chi mangia troppo, si strozza. » (Talianu)
« Dottor Acqua, dottor
Dieta, dottor Quiete. » (Talianu)
« Ne uccide più la gola che la spada. » (Talianu)
« Chi fa uso di verdura vive sano e a lungo dura. » (Talianu)
« Más mató la cena
que sanó Avicena. » (Spagnolu)
« Le repas du soir a tué plus de gens qu‘en a guéri Avicenne. » (Espagnol)
« La gourmandise tue plus de gens que l’épée. » (Français)
« Les gourmands font leur fosse avec leurs dents. » (Français)
« Soupe aux choux au médecin ôte cinq sous. » (Anjou)
« Réduis tes désirs et tu augmenteras ta santé. » (Espagnol)
« Le meilleur médecin est la marmite. » (Savoie)
« Bon dîneur, mauvais dormeur. » (Anglais)
« Cuisine raffinée mène à la pharmacie. » (Allemand)
« Abréger le souper allonge la vie. » (Allemand)
« Ail le matin, oignon le soir, c’est le malheur des médecins. » (Auvergnat)
« Une pomme par jour éloigne le médecin. » (Anglais)
“Chì ben cena, ben dorme.” (v. manghjà è bia)
Qui dîne bien, dort
bien.
Pari essa in cuntradizioni incù i racumandazioni medicali. Quissi dicini piuttostu di manghjà pocu a sera, pur di dorma meddu è di sentasi meddu.
Semble être en
contradiction avec les recommandations médicales et le proverbe précédent. L’un
et l’autre conseillent plutôt de dîner très légèrement, afin de mieux dormir et
de mieux se porter.
« Tripas llevan corazòn que no corazòn tripas. » (Spagnolu)
« Ut sis nocte
levis, sit cena brevis. » (Latin) (Si tu veux passer une bonne nuit, ne dîne
pas longuement)
« Ventre plein, coeur à
l’ouvrage. » (Français)
« Qui soupe
trop le soir, n’a pas un sommeil tranquille. » (Catalan)
« Chì manghja la suppa troppu cundita
dopu a manghja disciapita. » (v. manghjà
è bia)
Celui qui assaisonne trop la soupe finira par la manger sans condiments. (Du méfait de l’excès d’assaisonnement)
« Grassa
cucina, puvertà vicina. »
Grande chère,
pauvreté proche.
« Grassa
cucina, magru testamentu. »
Grande
chère, maigre testament.
« Pè
a gola ci falanu i palazzi. »
Par le gosier
sont avalés les palais.
« Bona
vita, gattivu testamentu. » (v. manghjà è bia, puvertà)
Bonne vie, mauvais testament.
« Grassa cucina, povertà vicina. » (Talianu)
« Cucina larga fa la casa stritta. » ( Calabria)
“
Grassa cucina, magro testamento. » (Talianu)
« Padedda rassa, testamentu lanzu. » (Sardegna)
« Cena corta, vita longa ;
cena lunga, vita corta. » (Talianu)
« Cena longa, vita curta ;
cena curta, vita longa.” (Veneto)
« La
gourmandise vide les poches. » (Allemand)
« La table
ruine plus de gens que le voleur. » (Anglais)
« Cuisine raffinée mène à la pharmacie. » (Allemand)
U cuntrariu :
« La cucina piccola, fa la casa grande. » (Talianu)
« Petite cuisine agrandit la
maison. » (Français)
« Petite cuisine grosse famille. » (Québec)
« Cuisine étroite fait bâtir grande maison. » (Français)
« L’acqua vita finisce
per dà a morte. »
L’eau de vie conduit à la mort.
« A frebba lente strughje l’omu. »
La fièvre lente
détruit l’homme.
« A frebba cuntinua ammazza a ghjente. »
La fièvre
continue terrasse les gens.
« Frebba
da cavallu. » (v.
cavaddu)
Fièvre de cheval.
« T’hà a frebba manghjarina ! »
Il a une fausse fièvre.
Si
dici di calchissia chì si dici malatu.
Se dit de qqn. qui se prétend malade.
« Tiniti contu issi
quattru ossa. »
Ménagez ces quatre os.
Si dici di un ziteddu magracciu. U numaru quattru hà una cunnotazioni
di disdegnu è di disprezzu.
Se dit d’un enfant chétif. Le nombre quatre a une connotation dédaigneuse, dépréciatrice.
« Ùn hà bisognu di u spiziali. »
Il n‘a pas besoin de pharmacien. (Il est en bonne santé)
« Chjinassi à ora cristiana. » (v. prudenza)
Se coucher à une heure décente (raisonnable).
« Cent’anni
avrai in due parole : a letto
presto e levati col sole. » (Talianu)
« Acostarse como los cristianos. » (Spagnolu)
« Coucher de poule et
lever de corbeau écartent l’homme du tombeau. » (Français)
« Un bon coup de coussin fait mieux que le médecin. » (Français)
« Chì
va pianu và sanu ; chì và forti và
à a morti. »
(v. prudenza,
pressa)
Qui va lentement và sûrement ; qui va vite court à la mort.
« Chi va in fretta, ha disdetta. » (Talianu)
« Chi va forte, va alla morte. » (Talianu)
«
Chi va piano va sano e va lontano ;
chi va forte va alla morte. » (Talianu)
«
Chi va cian, cammin-a
san. » (Liguria)
«
Qui andat a pianu andat a sanu. » (Sardegna)
«
Pian pian se va lontan. »
(Venezia Giulia)
«
Chi va pian i va san e lontan,
chi va forte, i va a morte. » (Veneto)
“ No por mucho
madrugar amanece más aina. » (Spagnolu)
« Qui se presse trop trébuche à la fin. » (Grec)
« Il vaut mieux arriver en retard qu’arriver en corbillard. » (Québec)
« Qui se presse trop trébuche à la fin. » (Grec)
« Celui qui vit au galop s’en va au trot en enfer. »
(Allemand)
« Va lentement, tu iras loin. » (Magyar)
« Si tu marches doucement, la terre te portera. » (Indien)
« Qui trop se hâte reste en chemin. » (Français)
« Il ne faut pas vouloir aller plus vite que les violons. » (Français) »
« Seti sanu, seti bè !
Da induva
viniti ?
Da Sartè ! »
(v. paesi)
Vous êtes en bonne santé, vous avez bonne mine ! D’où venez-vous ? De Sartè !
« U travagliu mantene a saluta è empie a casa. » (v. travaddu)
Le travail apporte la santé et remplit la maison.
« Qui sème en pleurs recueille en bonheur. » (Meurier, 1 568)
« Avec du travail on tire le feu de la pierre. » (Néerlandais)
« Hè
meddu à frustà scarpi chè linzola ! »
Il vaut mieux user des souliers que des draps !
In
fatti hè meddu essa in bona
saluta è frustà i scarpi marchjendu, chè stà stracquati
annant’à un lettu, pò dassi par via di a malatia.
Effectivement il vaut mieux être en bonne santé et user les souliers en marchant, que rester longtemps allongé sur le lit, sans doute à cause de la maladie.
« Malatia
autunnale, s’ella ùn guarisce hè
murtale. »
Si la maladie automnale ne
guérit pas elle devient mortelle.
« Chì
impuzza di pedi hè segnu di salute,
ùn hà bisognu
di duttore. »
Celui qui pue des pieds est en bonne santé et n’a pas besoin de médecin.
« Passata a cinquantina (a sissantina) un malannu ogni matina. » (v. dulori, vichjara)
La cinquantaine (ou la soixantaine dans une option plus
optimiste) passée, on se découvre un
malaise chaque matin.
« Dopo i cinquanta un male al giorno. » (Talianu)
« Doppu ‘a cinquantina nu mala ‘a matina. » (Calabria)
« Chi ha cinquanta carnevali, si può metter gli stivali. » (Talianu)
« A quarant’anni, tutti i giorni un malanno. » (Talianu).
« A quarant’an, tòtt i dé un malàn. » (Emilia).
« Quarantagn, quaranta magagn. » (Piemonte)
« Arrivata ‘a sessantina lassa u cunnu e pigghia ‘u vinu. » (Calabria)
« Ne
demandez pas à un vieillard où il a des douleurs, mais où il n’en a pas. »
(Bulgare)
« A mesure
que nous vieillissons, ce sont nos maux qui rajeunissent. » (Finnois)
“Li
ghjunghjani i vampati ( o e pampane). »
Il (ou elle) est sujet à des bouffées de
chaleurs.
« Avè u vomitu. »
« Avè vodda
di renda. »
Avoir envie de vomir.
“Sempre cusì è i preti ùn conteranu.” (v. preti)
Les prêtres
n’auront pas à compter l’argent de la messe d’enterrement car ils se portent
très bien.
« Fin chè la bocca prende è il culo rende mi n’infischiu di e medicine è chì le vende. »
Priorité donnée à
une bonne chère pour maintenir la santé et non aux médicaments.
Dettu
imbuliatu incù a lingua taliana.
Dicton teinté de langue italienne.
« Hè bè è meddu »
Il se porte bien
ou il est à son aise.
« Manghja pane schettu,
averai i denti d’oru. » (v.
manghjà è bia)
Mange du pain dur, tu auras des dents en bonne santé.
« L’aria di Giussani rende forti è sani. » (v. paesi)
Le bon air de Giussani
rend fort et sain.
« Chì và stroppiu
à E Terre Rosse ritorna sanu. » (v. paesi)
L’estropié qui va à E
Terre Rosse revient en bonne santé.
Paesu numatu par a longa vichjara di i so abitanti.
Hameau réputé pour la
longévité de ses habitants.