Spindiera,  spulera,  sbruffa :

Dilapidation, gaspillage, esbrouffe :

 

« Manghjassi u viteddu in corpu à a vacca. »

« Ùn ci voli micca à manghjassi u viteddu in corpu à a vacca. » (v. animali)

Manger le veau dans le ventre de sa mère.

« Mangiar l’uovo in corpo alla gallina.”(Talianu)

« Non si vende la pelle prima che s’ammazzi l’orso. » (Talianu)

« Non vendere la pelle dell’orso prima di averlo preso. » (Talianu)

« Vender l’ucello sulla frasca. » (Toscana)

« Jugar el sol antes que salga. » (Spagnolu)

 «  Manger son blé en herbe. » (Français)

« Vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. » (Français)

« Il ne faut pas mettre l’oiseau à la broche quand il vole encore. » (Persan)

« Tant que le poisson est dans l’eau, on ne doit pas mettre le gril sur le feu. » (Russe)

« Le poisson est encore dans le fleuve et la femme broie déjà le piment. » (Indien)

« Ne prépare pas la bouillie pour l’enfant avant qu’il soit né. » (Indien)

« On ne vend pas le poisson qui est encore dans la mer. » (Turc)

« Il ne faut pas couper le caftan pour l’enfant qui n’est pas encore né. » (Turc )

« Ne vends pas la peau du chacal avant de l’avoir pris. » (Africain)

« Jouer la paie du lendemain. » (Français)

« Il ne faut pas mettre le lièvre en sauce avant de l’avoir attrapé. » (Régional : Agen)

« C’est viande mal prête que le lièvre en buisson. » (Français)

« Lièvre qui court n’est pas mort. » (Régional : Bourbonnais)

« Le poisson est encore dans la mer et il a déjà mis la poêle sur le feu. » (Bulgare)

« Le bois de chauffage n’est pas vendu dans la forêt, pas plus que le poisson dans le lac. » (Chinois)

„Manghjà u so pane in biota.“  (v. manghjà è bia)

Il  mange son pain avant de le pétrir.

«  Il  mange son blé en herbe. » (Français)

« Si manghja a so divizia in granelle.“

Il mange la semence avant sa future récolte abondante.

«  Il mange son blé en herbe. » (Français)

« Manghjassi fruttu è fondu. »

Dilapider le revenu et le capital.

« Au fond du sac nous trouvons les miettes. » (Catalan)

« Sciupà u so casale. »

Gaspiller ses biens.

« Si manghja à Titu l’archibusgiu. »

 « Si manghja arca è barca. »

Il dilapide tout ce qu’il possède.

« Manghjassi fondu, fruttu è rivenutu. »

Il dilapide on héritage et son outil de travail.

« Si manghja casa è tettu. »

Il mange la maison et le toit.

«  à casa cacciata. » (v.bravezza)

Faire comme si la maison était à tous.

Riceva senza cuntà. Apra senza risparu a so porta à tutti. Ma dinò spenda à spulera.

Accueillir sans compter. Ouvrir généreusement sa maison à tout le monde. Mais aussi dépenser sans compter.

« Si manghja u santu è a limosina cum’è i Spagnoli. »

Il dévorerait la statue du saint et les aumônes comme les Espagnols.

« S’ manghjatu un regnum tuam. »

Il a mangé un « regnum tuam ».

«  Echar el bodegón por la ventana. » (Spagnolu)

«  Irsele el dinero entre las uñas. » (Spagnolu)

 «  Jeter l’argent par la fenêtre. » (Français)

«  Être un panier percé. » (Français)

«  J’ai tiré lait, beurre et fromage de ma vache, et j’ai perdu mon veau. » (Basque)

«  à spula spula. »

Vanner l’argent.

« Jeter l’argent par la fenêtre. » (Français)

«  à casa cacciata. »

Dilapider ; gaspiller son bien.

«  una zappa loca.”

Elle y va à la pioche.

Spindiona. A donna tinia una parti essenziali in a gestioni di a casa. Pudia impuvarì o arrichì a famidda.

Dépensière. La femme avait un rôle essentiel dans la gestion du ménage.  Elle enrichissait ou ruinait la maison.

« Zappà u so fornu. »

Piocher son four.

«  Scier la branche sur laquelle on est assis. » (Français)

« A trop manier on abîme. » (Catalan)

« Ùn ti manghjà u brocciu in erba. »

Ne mange pas ton brocciu en herbe.

«  Ne mange pas ton blé en herbe. » (Français)

« Ùn lascia caghjà u soldu. »

Il ne  laisse pas rouiller l’argent. (Il  dépense son argent)

«  No tiene pariente pobre. » (Spagnolu)

 «  Il dépense sans compter. » (Français)

« Si a spesa più maiò chè l’intrata a casa sarà prestu ruinata. »  (v. casa)

Si les dépenses sont plus importantes que les recettes, la maison sera vite ruinée.

«  È più a spesa che l’impresa. » (Talianu)

«  A quien no le sobre pan, no crie can. » (Spagnolu)

 «  Qui dépense plus qu’il ne gagne, il meurt pauvre et rien ne gagne. » (Français)

«  Qui dépense et ne compte pas, mange son bien et ne le goûte pas. » (Français)

« Qui a quatre et dépense cinq n’a pas besoin de porte monnaie. » (Catalan)

«  Gouverne ta bouche selon ta bourse. » (Français)

«  Il faut aller selon sa bourse. » (Français)

«  Il faut vivre selon ses moyens. » (Français)

« Focu è fiara ! »

«  d’ugni arba fasciu. »

«  Echar mano de todo. » (Spagnolu)

«   Faire feu des quatre fers. » (Français)

«  Faire flèche de tout bois. » (Français)

«  Faire feu de tout bois. » (Français)

« Focu à a ceppa ! « 

«  Chantez boire, la maison brûle ! » (Français)

« Andarà com’idd’andarà ! »

Ca ira comme ça ira !

«   Vogue la galère ! » (Français)

« Oghji Pasqua, dumani tasca. »  (v. festi/mesi, avvena)

Pâques est un jour de fête, le lendemain il faut tout régler.

«  Oggi mercante, domani viandante. » (Toscana)

“ Oggi in alto, domani in basso.” (Talianu)

 «  Aujourd’hui en chère, demain en bière. » (Français)

« T’ i mani tafunati. »

Avoir les mains trouées.

« Être un panier percé. » (Français)

« Più si n’, più si ni spendi. »

« Plus on en a , plus on en dépense.

«  Chi più ne ha, più ne spende. » (Talianu)

 «  Jeter l’argent par la fenêtre. » (Français)

« Ghjira quant’è u soldu. » (v. soldi, ghjirandulera)

Il tourne autant qu’un sou. (C’est un vagabond)

« Donna chì trotta è terra chì pende, denari ùn ci ni spende. »  (v. agricultura, donna)

Ne dépense pas ton argent pour des femmes coureuses et du terrain en pente.

«  ‘A fimmana chi annaca l’anca, si non puttana pocu nci manca. » (Calabria)

 «  De la mauvaise femme, garde-toi bien et à la bonne ne te fie point. » (Espagnol)

« Donna (moglia) chì spendi più ch’idd’ùn dota, a so casa viota.  »  (v. casa, donna, matrimoniu, puvertà)

Femme qui dépense plus qu’elle n’a apporté en dot, a vite fait de ruiner la maison.

«  L’emprunt est le premier-né de la pauvreté. » (Peul, Afrique)

 « Ghjetta più a donna cuchjara à cuchjara chè nun porta richezze u mare. »

La femme jette plus cuillerée après cuillerée que la mer ne recèle de richesses.

« Ùn arreca un omu inc’una narpia quant’ella ne ghjetta una donna inc’una cuchjara. »

Un homme n’en apporte pas autant avec une besace qu’une femme n’en jette avec une cuiller.

« In casa l’omu ne purtà si a donna ùn a . » 

Inutile que l’homme apporte du bien à la maison si la femme ne sait rien faire.

« Ellu e ghjunghje à vangate ma ella e spulla à palate. » (v. donna)

Il en ramène tant et plus mais elle en jette encore plus.

 «  L’excès en tout est la vertu de la femme. » (Edmond et Jules de Goncourt)

 « Finiti i festi, finiti i quattrini. »  (v. puvertà,  festi)

Les fêtes passées, l’argent est dépensé.

“ No hay boda sin tornaboda.” (Spagnolu)

 «  Quand la fête est passée, on a des dettes et du linge sale. » (Juif) 

« Il n’y a pas de bonnes fêtes sans lendemain. » (Français)

« Grassa cucina, magru testamentu. »

Grande chère, maigre testament.

«  a gola ci falanu i palazzi. »

Par la bouche on avale même les palaces.

« Grassa cucina, puvertà vicinu. »  (v. manghjà è bia)

Grasse cuisine, pauvreté proche. Celui qui aime la bonne chère dépense tout et ne laisse rien en héritage.

“ Grassa cucina, magro testamento.” (Talianu)

«  Padedda rassa, testamentu lanzu. » (Sardegna)

«  Cena corta, vita longa ; cena longa, vita corta. » (Talianu)

«  Cena longa, vita curta ; cena curta, vita longa. » (Veneto)

“ Grassa cucina, povertà vicino.” (Talianu)

«  Cucina larga fa la casa stritta. » (Calabia)

 «  La table ruine plus de gens que le voleur. » (Anglais)

«  La gourmandise vide les poches. » (Allemand)

«  Cuisine raffinée mène à la pharmacie. » (Allemand)

À u cuntrariu, u risparmiu porta a divizia è u beni stà com’è a dicini i pruverbii chì suvetani :

A l’inverse, la parcimonie entraîne la prospérité comme dans les proverbes :

«  La cucina piccola, fa la casa grande. » (Talianu)

«  Petite cuisine agrandit la maison. » (Français)

«  Petite cuisine grosse famille. » (Québec)

«  Cuisine étroite fait bâtir grande maison. » (Français)

« À chì voli cuntintà i so gusti, u boia è u diavuli si li frusti. »  (v. voddi, diavuli)

Celui qui veut satisfaire ses envies doit fréquenter le bourreau et le diable.

«  Là où Dieu a son église, le diable a sa chapelle. » (Anglais)

«  Quand on dîne avec le diable, il faut se munir d’une longue cuiller. » (Anglais)

«  Qui mange à la gamelle du diable a besoin d’une longue cuillère. » (Gaélique)

«  A manger avec le diable, la fourchette n’est jamais trop longue. » (Rég. Bourbonnais)

« Carne zitellina cunsuma è face ruina. »  (v. ziteddi)

La jeunesse dilapide et ruine la maison.

« Zitelli è pollu, ùn mai satollu. »  (v. ziteddi, esagerazioni)

Les enfants et les poulets ne sont jamais rassasiés.

 «   Preti e polli non son mai satolli. » (Talianu)

«  Cani, preti e polli non son mai satolli. » (Talianu)

«  Uccellin che mette coda, mangia ogn’ora ogn’ora. » (Toscana)

 « U manghjatu ùn ci più. »  (v. manghjà è bia)

Ce qui est mangé (dépensé) n’existe plus.

« Chì camina si ruina. »

Qui voyage se ruine.

«  Pierre qui roule n’amasse pas mousse. » (Français)

« A qui a fait une maison, la bourse devient plate. » (Catalan)

« Compra u ghjornu è vendi a notti. »

Il achète le jour et vend la nuit.( Il fait mal ses affaires)

“Andassine in pacchetti è minuetti.”

S’en aller en paquets et en menuets. (Dissiper des biens ou la fortune)

« Andassine per domine vobiscu. »

Sen aller par domine vobiscu.

 «  Matar la gallina de los huevos de oro. » (Spagnolu)

 «  Partir en fumée. »  (Français)

«  Tuer la poule aux œufs d’or. » (Français)

«  C’est jouer à tout perdre que d’enterrer le bât avec la mule morte. » (Basque)

« Piccià u cinaraghju. »

Brûler le cendrier.

« N’ fattu quant’è Cuchjinu. »

« Fanni à pedi è à cavaddu. »  (v. cavaddu)

Il en a fait tant et plus.

«  En faire de toutes les couleurs. » (Français)

 « Campà (vive) à bridda sciolta. »

Vivre la bride lachée. (Mener une vie sans frein)

«  Brûler la chandelle par les deux bouts. » (Français)

«  Péter dans la soie. » (Français)

«  Vivre à la va comme je te pousse. » (Français)

« U lussu lampa e case in tarra, a pulizia le ingranda. » (v. casa)

Le luxe est la ruine de la maison, la propreté l’agrandit.

« Mi costa l’ossa di u coddu. »

Ça me coûte les os du cou.

«  Ça me coûte la peau des fesses. » (Français)

«  Il me coûte les yeux de la tête. » (Français)

« À chì spendi più ch’idd’ùn guadagna prestu à i forni. »

Qui dépense plus qu’il ne gagne va vite mendier à la porte du four.

«  Chi la getta via a palate, la cerca a cucchiai. » (Talianu)

« Robba, à chì più ne più ne divora. »

Celui qui a beaucoup de biens les dilapide facilement.

Di a tindenza di certi parsoni à ùn cunnoscia micca u valori è l’incertu di a robba.

De la tendance qu’ont certaines personnes à ne pas connaître la valeur et la précarité des biens.

 « À chì più spende menu spende. »

Celui qui dépense davantage a moins d’argent à dépenser. (le bon marché est cher)

« Ghjucassi u soiu. »

« Spulpassi. »

«  Se saigner aux quatre veines. » (Français)

«  Se saigner aux quatre membres. » (Français)

« À chì manghja i fichi acerbi, ùn maturi. »

Il ne faut pas manger le fruit avant qu’il ne soit mûr.

« À chì manghja turzoni ùn più fighi. » (v. manghjà è bia, agricultura)

Qui mange les figues vertes n’a plus de figues.

«  Chi vuol aver frutti, non colga tutti i fiori. » (Talianu)

 «  Il a mangé son blé en herbe. » (Français)

« Chì di u soiu face cattivu massaru, cerca quellu di l’altri è u paca caru. »

Celui qui gaspille son bien, paie cher celui des autres.

« À chì faci di testa, paga di stacca. »

Qui en fait à sa tête, paie avec son argent.

“ A caval corridor e felice giocador, poco dura l’onor.” (Talianu)

 « À chì campa è chì campichjeghja, à chì manghja à chì tastichjeghja. »

Qui vit bien qui vivote mal, qui mange bien qui goûte seulement.

 « À chì stanta à chì scurnochja. »

 « Quale stanta è quale scurnuchjuleghja. »

Les uns amassent, les autres gaspillent.

« In questa nostra parochja, è chì stenta è chì scurnochja. » 

Dans notre paroisse, les uns peinent et les autres gaspillent.

« À chì stanta, à chì ruzzica. »

Qui peine beaucoup et qui s’amuse.

« À chì casa face, à chì a guasta. »  (v.  inghjustizia)

 «  Souvent celui qui travaille mange la paille, celui qui ne fait rien mange le foin. » (Rég. Agen)

«  fattu com’è a scopa, fiuritu è ùn granatu. »  (v. campagna)

Il a fait comme la bruyère qui fleurit mais ne graine pas.

«  cum’è a ciuta, ingranda ma ùn face fruttu. » (v.agricultura)

Semblable à l’ivraie elle grossit mais ne fait pas de fruit.

Allusioni fatta à u mumentu quandu Maria è Ghjaseppu incù u banbinu fughjivani davant’à i rumani chì aviani ricivutu l’ordini di tumbà tutti i criaturi masci. S’erani piatti in un machjonu d’arbitru è di scopa. A scopa s’era sutrinata è avia apartu i so vitti par tradisciali, inveci chì l’arbitronu l’avia piatti è salvati.

Allusion faite au moment où Marie et Joseph avec l’enfant Jésus, fuyant les romains qui avaient pour ordre de tuer tous les enfants de sexe masculins. Ils s’étaient cachés derrière une touffe d’arbousier et de bruyère. La bruyère avait ouvert ses branches pour les trahir, alors que l’arbousier les avait sauvé.

«  La gloria vana fiorisce e non grana. » (Talianu)

«  Detrás de la cruz está el diablo. » (Spagnolu)

 «  La vanité, encore qu’elle fleurisse, ne graine pas. » (Breton et Basque)

«  La vanité fleurit mais sans monter en graine. » (Espagnol)

«  La vaine gloire a des fleurs, et n’a point de fruits. » (Chinois)

«  Orgueil n’a pas bon œil. » (Colgrave, 1 611)

 « À forza di caccià è d’ùn metta, a butti canta. » (v .esagerazioni, puvertà )

En soutirant sans cesse sans en  rajouter, le tonneau finit par sonner creux.

«  Cavare e non mettere, vien male al sacco. » (Talianu)

«  Chi cava e non mette, le possessioni si disfanno. » (Talianu)

«  Non mettere e cavare, si seccherebbe il mare. » (Talianu)

 «  Trop de profit crève les poches. » (Français)

« Cacciù, tuttù, piscù debite in casa è pezze à u . »

De qqn. qui se prélasse (à la chasse, à la pêche)  et dépense tout se retrouve démuni.

« Babbu pianta, figliolu spianta. »

Le père plante, le fils dilapide.

« Babbu incagna è figliu magna. »

« U babbu i stringhji, u fiddolu i spula. »

« U babbu i stringhji, u fiddolu i spula. » (v. risparmiu, ziteddi, avarizia, babbu)

Le père économise, le fils dilapide.

«  A padre avaro, figliuol prodigo. » (Talianu)

«  A pader avar, fioeu desperaa. » (Lombardia)

«  Pare che guadagna, fio che magna. » (Veneto)

«  A padre endurador, hijo gastador.” (Spagnolu)

 «  A père amasseur, fils gaspilleur. » (Français)

«  A père avare, fils prodigue. » (Français)

 « À stirpadore di capre, mai li ne mancò à sterpà. »  (v. capra)

A gaspilleur ne manque jamais de quoi gaspiller.

« Mettesi in quantunque. »

«  Se mettre sur son trente et un. » (Français)

« Unu à dissipà face assai di più chè centu à guadagnà. »

Un seul homme gaspille beaucoup plus que n’en gagne cent.

« Fora di casa ùn si feghja spese. »

Quand on est loin de chez soi il y a souvent des dépenses imprévues. On ne regarde pas à la dépense.

« Frombu rinnese. »   (v. paesi)

Train de vie rennois. Habitant réputé cavalier et bon vivant)

« Pari un americanu. »  (v.paesi)

On dirait un américain. Se dit de qqn. qui présente bien, qui a une belle apparence. L’américain étant le symbole de la réussite sociale.

« Americani, cani. » (v.paesi)

Américains, des chiens.

In cuntradizioni incù u pruverbiu chì veni nanzi, ùn tantu cari di mamma par l’americani.

En contradiction avec le proverbe précédent, il n’a guère de considération pour les américains.