Sumidda, cumplicità, cumplimentarità : Ressemblance, complicité,
complémentarité :
« Ogni steccu
s’assumiglia à u so legnu. » (v. campagna)
Chaque rameau ressemble à son arbre.
Tema
di l’eredità. I ziteddi s’assumiddani à i so parenti, com’è u bottulu s’assumidda à u pedi chì l’hà
fattu nascia.
Thème de l’hérédité. Les enfants ressemblent à leurs parents, comme toute bouture ressemble à la plante d’où elle est issue.
« Il ramo somiglia al tronco. » (Talianu)
« La stecca vien del ceppo. » (Talianu)
« Tel maître, telle école. » (Allemand)
« C’est au fruit qu’on connaît l’arbre. »
(Français)
« Même bête, même poil. » (Français)
« Nudi,
semu tutti listessi. »
Déshabillés, nous sommes tous pareils.
« Nu je suis venu en ce monde, et nu je dois le
quitter. » (Cervantès)
« L’hà
muzzu u capu. »
« L’hà
taddatu u capu. »
Il lui a coupé la tête. (De la
ressemblance)
“ Como una gota a otra gota.” (Spagnolu)
« Como un nabo y otro nabo. » (Spagnolu)
« C’est la copie conforme de… » (Français)
« Se ressembler comme deux frères. » (Français)
« Se ressembler comme deux gouttes d’eau. »
(Français)
« S’assumiddani
com’è picci. »
Se ressembler comme des
jumeaux.
« Hè
u babbu sciappatu. »
« Ghjè
u babbu impisimatu. »
« Il est le père
craché. » (Français)
« Hè
a mamma stampata. »
« C’est le portrait craché de sa mère. »
(Français)
« Hè u babbu impastatu è budditu. »
« Il est le père
craché. » (Français)
« Assumigliati, caru di babbu. »
Exclamation ironique qui indique que l’enfant présente
les mêmes défauts que son père.
« Corbi cù corbi ùn si caccianu l’ochji. » (v. corbu)
« Corvi con corvi non si cavano gli occhi. » (Talianu)
« Cuorbi e cuorbi ‘un si caccianu l’uocchi. » (Calabria)
« Corvu cum corvu non si nde bogant s’oju. » (Sardegna)
« Cane non mangia cane. » (Talianu)
« Lupo non mangia lupo. » (Talianu)
« Tra cani non si mordono. » (Talianu)
« Un lobo a otro no se muerden. » (Spagnolu)
« Le corbeau ne crève pas
l’œil du corbeau. » (Grec)
« Une corneille ne crève pas les yeux à une autre
corneille. » (Allemand)
« Un chien n’en mord pas un autre. » (Polonais)
« Le corbeau se pose à côté du corbeau et l’égal cherche
l’égal. » (Tchèque)
« Les loups ne se mangent pas entre eux. » (Français)
« Le
corbeau ne crève pas les yeux d’un autre corbeau. » (Russe)
« Le tigre ne
dévore pas ses petits. » (Vietnamien)
« Da i corba ùn
pò escia rusignoli. »
Les corbeaux ne font pas des rossignols.
« Ind’u nidu
di u corbu ùn nasce cardellina. »
Dans le nid du corbeau ne peut naître un chardonneret.
« I lupi ùn partuscini agneddi. » (v. corbu, lupu)
Les loups ne font pas des
agneaux.
« Il lupo non caca agnelli. » (Talianu)
« D’aquila non nasce colomba. » (Talianu)
« Les chats ne font pas des chiens. » (Français)
« D’un œuf de corbeau ne sort qu’un corbeau. » (Géorgien)
« De la semence du
rosier ne pousse pas l’églantier. » (Géorgien)
« Jamais un corbeau n’a fait un canari. » (Savoie)
« Les coucous ne font pas des merles. » (Guyenne)
« L’aigle
n’engendre pas la colombe. » (Français)
« Enfant de
serpent c’est serpent. » (Africain)
« À chì nasci tortu ùn pò mora drittu. » (v. abitudina)
Qui nait tordu ne peut mourir
droit. (On ne change pas la nature des choses)
« Fà
com’è i ladri di
Pisa. » (v. paesi)
Se disputer perpétuellement mais ne pouvoir se passer
d’être ensemble.
« Sò com’è a meda è u cuparchjulu. »
Être comme la maie et son couvercle. (Être assorti)
« S’entendre comme larrons en foire. » (Français)
« Quand deux bons associés s’unissent, la pâte
rencontre le levain. » (Maltais)
« Sò
com’è croccu manicu è ancinu. »
Être comme des crocs.
Être comme le manche et le crochet.
« Sò
com’è pani è casgiu. »
Être comme pain et fromage.
« Sò
com’è meda è cuparchjulu. »
Être comme maie et couvercle.
« Sò
cum’è culu è camisgia. »
Être comme cul et chemise.
« Sò
camisgia è braga. »
Être comme chemise et braie.
« Sò
cori è curata. » (v. amicizia)
Être comme cœur et foie.
Sprissioni chì parlani di a cumplicità o di a cumplimintarità.
Expressions relatant la complicité ou la complémentarité.
« Ser como chanchos. » (Spagnolu)
« S’entendre comme larrons en foire. » (Français)
« Ils sont cul et chemise. » (Français)
« Deux têtes sous un même bonnet. » (Français)
« L’âme sœur. » (Français)
« Se tenir par le cul, comme des hannetons. » (Français)
« Être comme les deux doigts de la main. » (Français)
« Être copains comme
cochons. » (Espagnol)
“Essa
di lega.”
Être de la clique.
« Essa
di cumbricula. »
Être de connivence.
« Stà
d’incantu. »
« Aller comme un
gant. » (Français)
« Ugni
pedi trova u so scarpu.”
“Ogni pedacciu trova u so scarpacciu.”
Chaque pied trouve sa
chaussure.
“ Ad ogni uscio il suo batacchio.” (Talianu)
« Non vi
è pentola sì brutta, che non trovi il suo coperchio. »
(Talianu)
“ No gh’è pignata, che covercio no ga.”
(Veneto)
« Ogni uscio ha il suo cruccio. » (Talianu)
« Ogni porta havi li so’ càncari. » (Sicilia)
« A cada ollaza, su coberteraza. » (Spagnolu)
« Cuando nace la escoba, nace el asno que la roya. » (Spagnolu)
« A chaque marmite (pot) son couvercle. » (Vietnamien)
« Chaque chaudron trouve son couvercle. » (Français)
« Il n’est si méchant pot qui ne trouve son couvercle. » (Français)
« Fagot a bien trouvé bourrée. » (Baïf, 1 597)
« Il n’y a mauvaise chaussure qui ne trouve sa pareille. » (Breton)
« Trouver chaussure à son pied. » (Français)
« Chaque barbe a son peigne. » (Arabe)
« Tel loup, tel chien. » (Français)
« A bon chat bon rat. » (Français)
« Da zinzala à sarapiccu. » (v. zinzali)
Entre moustique et minuscule
mouche très agressive. (Ils piquent tous les deux)
« Sò
com’è pane è suppa
molle. »
Être comme pain et soupe
molle. (Tous les deux sont mous)
« S’ell’ùn
hè suppa hè pane intintu. »
Si ce n’est de la soupe c’est
du pain trempé. (De la ressemblance de deux choses)
« Quindi
hè fritella è quindi h bugliticcia. »
Tantôt beignet, tantôt bugliticcia (beignets au fromage).
« Hè
com’è casgiu è furmagliu. »
C’est comme du fromage au
fromage (deux noms pour désigner le même produit).
« Lo mismo son sangrias que ventosas. » (Spagnolu)
« C’est bonnet blanc et blanc bonnet. » (Français)
« C’est du pareil au même. » (Français)
« C’est kif-kif. » (Français)
« Essa
d’un accia è d’un filu. »
Être du même écheveau et du même fil.
« Être du même acabit. » (Français)
« Si poni
dà a mani. »
Ils peuvent se donner la main (ressemblance).
« Essa di listessa sumenti. »
Être de la même graine.
« Être de la même
eau. » (Français)
« Longue, ronde et
espagnole, c’est toujours de la courge. » (Catalan)
« Metti un prunu, nasci un tancu. » (v. agricultura)
Plante une épine, il naît une ronce.
« Ùn
ci hè mansa senz’arghezza. »
(v. agricultura)
Il n’y a pas de tas sans grenaille.
“Ogni acu hà a so cruna.”
Chaque fil trouve son chas.
« En el mejor vino hay haces. » (Spagnolu)
« Chaque vin a sa lie. » (Français)
« Chaque fleur a son parfum. » (Turc)
« Chaque bûcher a son tison. » (Prov. Gallica, XV° s.)
« Où il y a lumière du soleil, il y a aussi
ombre. » (Coréen)
« Chì và cù un zoppu duventa
zoppu. »
On devient boiteux en suivant un boiteux.
« Chì pratica
un zoppu, à fin di l’annu anch’ell’è stroppiu. »
« Chì va cù i zoppi, à capu à l’annu hè zoppu
è rangu. »
Qui suit un boiteux, à la fin
de l’année est handicapé.
« Chì bazzicheghja
un zoppu, à u capu di l’annu hè zoppu
rangu. » (v. difetti)
Qui suit les boiteux, à la fin
de l’année est boiteux et estropié.
« Chi s’assomiglia, si piglia. » (Talianu)
« Chi va con lo zoppo, impara a zoppicare. » (Talianu)
« Cui pratica cu zoppi, all’annu zoppija. » (Calabria)
« Chi pratica lo zoppo, ne impara l’andatura. » (Talianu)
« Chi pratica col lupo, impara a urlare. » (Talianu)
« Chi sta con li polli, impara a ruspare. » (Marche)
« Chi va coi lovi, urla come loro. » ( Istria)
« Praticando co’ pazzi, si corre il rischio d’impazzire. » (Talianu)
« Dios los cria y ellos se juntan. » (Spagnolu)
« Quien con lobos anda, a aullar se enseña. » (Spagnolu)
« Qui fréquente un boiteux apprend à boiter. » (Italien)
« Qui se ressemble s’assemble. » (Français)
« Celui qui va avec les loups apprend à hurler. » (Espagnol)
« En vivant avec les boiteux, on apprend à boiter. » (Anglais)
« Les oiseaux de même plumage s’assemblent. » (Anglais)
« Tel tu fréquentes, tel tu deviens. » (Polonais)
« Qui suit les poules apprend à gratter. » (Français)
« Celui qui chasse avec des chats attrapera des souris. » (Danois)
« Qui fréquente les chiens apprend à haleter. » (Russe)
« On apprend à hurler avec les loups. » (Français)
« Chaque brebis cherche sa pareille. » (Rég.
Agen)
« Fais le dormir près de la grenouille il se
réveillera en croassant. » (Tunisien)
« A pecura rugnosa
impesta a mandria. » (v. pecura)
La brebis galeuse empeste la bergerie.
« U dente guastu tutti l’altri infetta. »
La dent cariée infecte toutes les autres.
« ‘A pecura rugnusa mpesta ‘a mandra. » (Calabria)
« Una pera fradicia ne infradicia cento. » (Talianu)
« Un mouton galeux empeste
le troupeau. » (Danois)
« Une chèvre galeuse rend galeux tout le troupeau. »
(Persan)
« Un seul poisson pourrit tout un panier. » (Thaï)
« Une seule
banane pourrit tout un régime. » (Avikam ;
Afrique)
« Hè com’è casgiu è frumagliu. »
Comme fromage et
fromage (deux manières d’appeler le fromage en corse).
« Quindi fritelle
è quindi buglittice. »
Tantôt beignets,
tantôt beignets au fromage.
«
Risponde il frate come l’abate canta. »
(Talianu)
«
Como canta el abad responde el monacillo (el sacristán).”(Espagnol)
« C’est bonnet blanc, blanc bonnet. » (Français)
« Comme l’abbé chante, le moine répond. » (Espagnol)
« Comme chante le chapelain, ainsi répond le
sacristain. » (A.Leroux de Lincy-
Proverbes)
« Ci stà cum’è
u casgiu nantu à i maccheroni. »
Tomber comme le fromage sur les macaroni. (Fort à propos)
« Ça tombe comme mars en carême. » (Français)
« S’ell’ùn hè menta serà puleghju. » (v. campagna)
Si ce n’est de la menthe ce sera du pouliot. (C’est à peu
près pareil)
« Se non è zuppa è pan bagnato. » (Talianu)
« Tantu
u padrone, tantu u servu. »
Tout comme le patron est le serviteur.
« Tantu
hè à zappà chè à rompe e tolle. »
Tout comme de piocher est de casser les mottes.
« Tantu
hè Staffe chè Podestà. »
Tout comme sont les Etriers sont les « Podestà ».
« Tantu
hè Paoli chè Paoletti. »
Tout comme les Paoli sont les Paoletti. (De la ressemblance ou du peu de différence entre eux)
« Cela revient au même. » (Français)
« C’est du pareil au même. » (Français)
« Tant’hè
chì passa, chè chì prapassa. »
Celui qui passe juste est comme celui qui passe largement.
Si
dici par un dettu quandu un studianti a riisciutu di pocu u si esaminu. U più impurtanti hè u risulatatu. Stessa manera di parlà quandu si vinci una partita par pocu affari, par un pil’ di cunu.
Se dit par exemple lorsqu’un étudiant a réussi de justesse son examen. L’essentiel étant le résultat. Même propos pour un match gagné à l’arracher.
« Tal
calzu, tal maddolu, tal babbu,
tal fiddolu. » (v.
babbu, ziteddi, agricultura)
Tel pied, telle bouture, tel père, tel fils.
« Come il padre, tale è il figlio. » (Talianu)
«
Tale pate tale figlio, tale
mamma tale figlia. » (Campania)
« La
scheggia rutrae del ceppo. » (Talianu)
«
Qual principio, tal fine. » (Talianu)
«
Qual risposta, tal risposta. » (Talianu)
«
Quale il cappellano, tale
il sacrestano. » (Talianu)
«
Quale la pianta, tali i frutti. » (Talianu)
«
Quale madre, tale figlia. » (Talianu)
«
Quale uccello, tale il nido. » (Talianu)
« Il ramp somiglia al tronco. » (Talianu)
“ Tal padrone, tal servitore.” (Talianu)
«
Talo il gregge, qual’è chi lo regge. »
(Talianu)
«
Tale la padrona, tale la serva. »
(Talianu)
“ A tal labbro, tal lattuga.” (Talianu)
“ De tal jarro, tal tepalcate.” (Spagnolu)
«
De padre cojo, hijo renco. » (Spagnolu)
«
De tal palo tal astilla. » (Spagnolu)
«
De tal padre, tal hijo. » (Spagnolu)
« D’une bonne vigne prend le plant. » (Français)
« D’une bonne mère prend la fille. » (Français, rapprochement entre la fille et la mère)
« Tel arbre, tel fruit. (Espagnol)
« Telle maquerelle, telle putain. » (Espagnol)
« Telle graine telle plante. » (Indien)
« Tel pot, tel couvercle. » (Turc)
« Tel prêtre, telle paroisse. » (Russe)
« Tel maître , telle école. » (Allemand)
« Tel homme, telle boutique. » (Tchèque)
« Telle farine, telle bouillie. » (Lituanien
« Tel oiseau, tel nid. » (Lituanien)
« Telle tête, telle casquette. » (Lituanien)
« Telle graine, telle plante. » (Indien)
« Tel don, tel donneur. » (Français)
« Si l’eau est transparente d’en haut, elle est transparente d’en bas. » (Tels parents, tels enfants, Coréen )
« Telle forêt, tel gibier. » (Géorgien)
« D’un bon père sortira un bon fils. » (Oubykh encore parlé en Turquie)
« Comme est le moule, ainsi est le gâteau. » (Malais)
« Tel empereur, telle cour. » (Chinois)
« Telle mère, telle fille. » (Juif qui prend la mère comme exemple)
« Tel curé, telle pénitence ; tel maître, telle ordonnance. » (Amharique parlé en Ethiopie))
« Telle chair, tel couteau. » (Italien)
« Tel couteau, tel fourreau. » (Français)
« À u calzu sumiglia u magliolu, tale hè u babbu è tale hè u figliolu.” (v. babbu, ziteddi, agricultura)
Au pied de vigne ressemble la bouture. Tel est le père et
tel est le fils.
« U figliu da u babbu esempiu piglia, hè simile à la mamma ancu la figlia. »
(v. babbu, ziteddi, agricultura)
Comme le fils prend exemple sur le père, la fille prend exemple sur sa mère.
«
Ugni pranzu allu cippu assimiglia,
cumi è la mamma è la figlia. » (Calabria)
«
Cabra por viña, cual la madre tal
la hija. » (Spagnolu)
«
Por do salta la cabra, salta la chiva. » (Spagnolu)
« Telle mère, telle fille. » (Espagnol)
« Da la rosa esce la spina,
da la spina esce la
rosa. » (v.
agricultura)
De la rose nait l’épine, de l’épine nait la rose.
« Ogni rosa ha la sua spina. »
(Talianu)
« De l’épine pousse la rose et de la rose pousse de nouveau l’épine. » (Grec)
« Bonne semence fait bon grain et bons arbres portent bons fruits. » (Bible de Guyot) (Thème des vertus réelles)
« Il faut déshabiller un maïs pour voir sa bonté. » (Guadeloupe)
« La fleur est produite par le fumier et le fumier produit par la fleur. » (Turc)
« Hè longa a cumpagnia ! »
La liste est longue. (Il n’est pas seul à se comporter ainsi)
« E va più d’un asino al mercato. » (Talianu)
« Hay muchos diablos que se parecen unos a otros. » (Spagnolu)
« Il y a plus d’un âne à la foire qui
s’appelle Martin. » (Français)
« Ugni acu hà a so cruna.”
Chaque auiguille a son chas.
“ Ogni ussu u ga u so tambussu.” (Piemonte)
« Una scarpa non è buona per ogni piede. » (Talianu)
« Chaque chaudron trouve son
couvercle. » (Français)
« Sò à tocca tocca. »
« Sò à icchisi
icchisi. »
Être proche. Se suivre de très près.
« Être dos
à dos. » (Français)
« Par un’ arrichja si senti è pà l’altra si lenta. »
(v. indiffarenza)
Ça rentre par une oreille et ça ressort par l’autre.
“ Per un orecchio entra e per l’altro esce.” (Talianu)
« Entrer par une oreille et sortir par
l’autre. » (Français)
« Da la maretta à lu mareghju, l’una hè mala è l’altru hè peghju. »
Entre la marjolaine et le pouillot (herbe de St Laurent), c’est du
mauvais au pire. (Toutes les deux sont mauvaises)
« Tra
a nepita è u puleghju, unu hè male è l’altru peghju. »
De la petite à la grande marée, l’une est mauvaise et l’autre est pire.
« Tra
malba è u pulleghju, l’una hè mala
è l’altru hè peghju. »
Entre mauve et pouliot, l’une est mauvaise et l’autre pire.
« Tra lu mari è lu pileghju, l’unu hè mali è l’altru hè peghju. » (v. incupatibilità)
Entre la mer et la brise, l’une est mauvaise et l’autre pire.
« Cual más, cual menos, toda la lana es pelos. » (Spagnolu)
« Huir de Málaga y caer
en Malagòn. » (Spagnolu)
« Inutile de choisir entre eux, ils ne valent pas mieux l’un que
l’autre. » (Espagnol)
« Porci cù porci ùn s’imbruttani. » (v. purceddu)
Les cochons ne se salissent pas entre eux.
« Hè farina di listessu
saccu. »
C’est de la farine du même sac.
« Esse d’un’accia
è d’un filu. »
Être d’un écheveau et d’un fil. (Être pareil)
“ Eso es harina de otro
costal.” (Spagnolu)
« Lobos de una camada. » (Spagnolu)
« Otra que tal. »
(Spagnolu)
« Tal para cual,
Pascuala con Pascual. »
(Spagnolu)
« Tan bueno es Pedro como
su compañero. » (Spagnolu)
« C’est du pareil au même. » (Français)
« De la même farine. » (Français)
« De la même eau. » (Français)
« Du même acabit. » (Français)
« Ils se valent, on peut les mettre dans le même
sac. » (Français)
“Ugni scuffaccia voli
a so barittaccia.” (v. matrimoniu)
A chaque boîte son couvercle,
ou toute femme veut un mari.
« Belle o brutte, si sposan
tutte. » (Talianu)
« Anche le zoppe si matitano. »
(Toscana)
« Ogni ucello trova il suo nido. »
(Talianu)
« Cuando nace
la escoba, nace el asno que la roya. » (Spagnolu)
« Il n’est si méchant pot qui ne trouve
son couvercle. » (Français)
« Fagot a bien trouvé
bourrée. » (Baïf, 1 597)
« Il n’y a pas de
grenouille qui ne trouve son crapaud. » (Centre de la France)
« Il n’y a mauvaise
chaussure qui ne trouve sa pareille. » (Breton)
« Semu in listessu
saccu. »
Nous sommes dans le même sac.
« Estar del mismo palo. » (Spagnolu)
« Être logé à la même
enseigne. » (Français)
« Sò tali quali. »
« Tal para cual.
(Spagnolu)
« Tel quel. »
(Français)
« L’un vaut l’autre. » (Espagnol)
« Sò tutti d’un accia è d’un filu. » (v. falsità)
Ils sont tous de la même étoupe
et du même fil. (Ils sont pareils)
« À chì vole una
sumiglia ne pigli u
nome. »
Que celui qui veut que son
enfant ressemble à une personne lui en donne le prénom.
« Quand sur une personne on prétend se
régler, c’est par les beaux côtés qu’il lui faut ressembler. » (Molière)
« Une grappe de raisin qui en voit une
autre mûrit. » (Byzantin)
Mais soyons prudent dans la
comparaison comme l’indique le proverbe :
« Comparaison n’est pas raison. »
(Français, Allemand) (Une comparaison n’est ni une preuve, ni un exemple à
suivre)
« À chì si sumiglia
si piglia. »
« Chi si somiglia si piglia. »
(Talianu)
« Dios los crìa y ellos se juntan. » (Spagnolu)
« Qui se ressemble
s’assemble. » (Français)
« Oiseaux de même plumage
volent en compagnie. » (Cervantes)
« Chaque brebis cherche sa pareille. » (Rég.
Agen)
« Figliolu
di ghjatta topu piglia (manghja). » (v. ghjattu)
Fils de chat prend les rats.
“ I figli dei gatti
prendono topi.” (Talianu)
« Bon chien chasse de race. »
(Français)
Certi privazioni impidisciani
u naturali di fà com’iddu voli, com’è a dici u pruverbiu chì suveta :
Certains handicaps empêchent le
naturel de se manifester comme dans le proverbe :
« Chat ganté ne peut
rater. » (Français, Catalan)
« Chat emmouflé ne prend souris. »
(Français)
« Figlioli di ghjatta
ùn ne nasce senza unghje. » (v. ghjattu, nascita)
Il ne naît pas de chats sans griffes.
« Qui naquit chat court après les souris. » (Quitard, 1 862)
« L’épine en naissant va la pointe en avant. » (Français)
« Ce qui naît de la chatte attrape des
souris. » (Roumain)
« In ugni lettu
ci hè pulgi. » (v. pulgi)
Il y a des puces dans tous les
lits. (Chacun a ses problèmes)
« En todos partes cuecen
habas. » (Spagnolu)
« Partout il y a des nielles (maladie de l’épi) dans le
blé. » (Polonais)
Salvuni ind’è i ricchi, com’è a dici u pruverbiu chì suveta :
Sauf chez les riches comme dans
le proverbe :
« Habit de soie n’a pas
de puces. » (Russe, Estonien)
« Chì
si chjina cù i ghjaddini s’arrizza cù i pidochji (pelliccioni). »
Celui qui se couche avec les
poules se lève avec des poux.
« Chì si chjina
cù i ziteddi s’arrizza cù a camisgia
cacagliulosa. »
Celui qui se couche avec les
enfants se lève avec la chemise salie.
« Chì cù i porci ( cù
i cani) si chjina, cù i pulgi s’alza. » (v. ziteddi, ghjaddini,
purceddu)
Celui qui se couche avec les
cochons se lève avec des puces.
« Chi dorme con i cani, si alza con le pulci. » (Talianu)
« Chi va a dormir coi cani, se alza coi pùlisi. » (Venezia Giulia)
« Qui dormit cum cane runzosu si nde pesat runzosu
e mezzo. » (Sardegna)
« Quien con niño se acuesta,
cagado amanece. » (Spagnolu)
« Quand on se couche avec les chiens, on
se lève avec des puces. » (Russe)
« Ne jouez pas avec les
chiens, ils deviendront vos cousins. » (Arabe)
« Qui hante chien, puces
remporte. » (Français)
« Qui s’endort avec le cul
qui gratte se réveille avec les doigts qui puent. » (Africain)
« Dimmi in cù quale tù vai,
ti diceraghju quale tù sè. »
« Dimmi con chi vai,
e ti dirò chi sei. » (Talianu)
« Dimme pe ce vè e te diche cè
fè. » (Puglia)
« No conquien naces,
sino con quien paces. »
(Spagnolu)
« Dis-moi qui tu hantes,
je te dirai qui tu es. » (Français)
« Dis-moi qui tu hantes
et je te dirai qui tu hais. » (Victor Hugo)
« Dis-moi ce que tu manges, je te dirai
ce que tu es. » (Brillat-Savarin)
« Ùn si sà s’idd’hè carri o s’idd’hè pesciu. » (v. pesciu)
On ne sait si c’est de la viande ou du poisson.
« Ni carne, ni pescado. » (Spagnolu)
« On ne sait si c’est du lard ou du
cochon. » (Français)
“Ugni farru t’hà a so
rughjina.” (v. difetti, nimicizia)
Chaque métal a sa rouille.
“ Ogni medaglia ha il
suo rovescio. » (Talianu)
« Ogni diritto
ha il suo rovescio. »
(Talianu)
« Ogni farina ha crusca. »
(Talianu)
« No hay hombre tan ajustado
que non tenga algún’ émulo. » (Spagnolu)
« Chaque vin a sa
lie. » (Français)
« Chaque médaille a son
revers. » (Français)
« Toute lumière a son
ombre. » (Anglais)
« Chaque flux a son
reflux. » (Allemand)
« Chaque fève a sa tache
noire. » (Anglais)
« A chacun son défaut. » (Français)
« Le chaudron de chaque
famille a une poignée noire. » (Tout le monde a ses défauts). (Chinois)
« Il n’est pas d’homme si droit qu’il
n’ait quelque rival. » (Français)
« Toute nuit a un jour, tout hiver a un
été. » (Turc)
« Toute descente a sa
montée. » (Persan)
« U murtaru puzza
sempre d’agliu. »
Le mortier sent toujours l’ail.
« Il mortaio
sa sempre d’aglio. » (Talianu)
«
La caque sent toujours le hareng. » (Français)
« U fumu và à
a catena. »
(v.
facilità)
La fumée suit la chaîne (de
l’âtre). (Suit son chemin normal)
« La fumée de chacun sait
par où sortir. » (Persan)
« Pencher du côté qu’on
va tomber. » (Français, Russe, Rwanda))
« L’arbre tombe toujours
du côté où il penche. » (Québec)
« La tartine ne tombe que du côté
beurré. » (Anglais, Judéo Alsacien)
« Hè figliola
di a mamma è tantu
basta ! »
C’est la fille de sa mère et
c’est tout !
« Comme tu me feras je te ferai, dit la
chèvre au chevreau. » (Suisse)
« Trenta trentunu. »
Trente trente et un. (C’est pareil. C’est très
proche comme de trente à trente et un)
« Zappà o rompe tolle
hè la stessa cosa. » (v. travaddu)
Piocher ou rompre
des mottes revient au même, car de toute façon il faut travailler.
« E lamaghje sò apparentevule. » (v. campagna)
Les ronceraies
s’apparentent volontiers.
Pò dassi par via chì a lamaghja hà tindenza à empia
subitu u locu è à piddà pussessu.
Sans doute de la
tendance des ronces à envahir rapidement un espace.